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Or
Emmanuel est étudiant médiéviste. Son mémoire s’intitule “Goliards et poésie goliardique dans la société du XIIe et du XIIIe siècle”. Voilà un mot intrigant. Il ressemble à ces termes étranges dans l’univers mystique et fantasy de la Pop-Culture médiévales.
Ce ne sont ni des monstres, ni des mages mais des étudiants en théologie. Sur les bancs des écoles cléricales, entre deux cours sûrement soporifiques, ils écrivent des poèmes à la gloire des femmes, du vin, de la fête, des humbles… Beaucoup ne les prirent pas au sérieux, pourquoi donc étudier des blagues graveleuses d’étudiants ?
Pourtant, ces textes sont en premier lieu une critique du Clergé, des institutions religieuses. Rome et sa corruption sont l’objet de satyre, avec un style élégant “de haute qualité littéraire” nous dit Emmanuel. Alors ils furent naturellement condamnés, taxé “d’alcooliques, de violents et de vagabonds”. Leur histoire témoigne d’un monde riche, des formes de résistances subversives avec de grands débats théologiques en surplomb. Des auteurs “Goliards” sont très célèbres, beaucoup d’autres sont anonymes, leur textes nous sont parvenus
Nous parlons de l’histoire du terme, des interprétations historigraphiques et retraçons ce “moment goliardique” du XIIe-XIIIe siècle. “Goliard” renvoie au début du siècle à ces étudiants rebelles puis qualifiera ces clercs pauvres qui complètent leurs revenus par des chants et des spectacles dans les tavernes.
Emmanuel est étudiant médiéviste. Son mémoire s’intitule “Goliards et poésie goliardique dans la société du XIIe et du XIIIe siècle”. Voilà un mot intrigant. Il ressemble à ces termes étranges dans l’univers mystique et fantasy de la Pop-Culture médiévales.
Ce ne sont ni des monstres, ni des mages mais des étudiants en théologie. Sur les bancs des écoles cléricales, entre deux cours sûrement soporifiques, ils écrivent des poèmes à la gloire des femmes, du vin, de la fête, des humbles… Beaucoup ne les prirent pas au sérieux, pourquoi donc étudier des blagues graveleuses d’étudiants ?
Pourtant, ces textes sont en premier lieu une critique du Clergé, des institutions religieuses. Rome et sa corruption sont l’objet de satyre, avec un style élégant “de haute qualité littéraire” nous dit Emmanuel. Alors ils furent naturellement condamnés, taxé “d’alcooliques, de violents et de vagabonds”. Leur histoire témoigne d’un monde riche, des formes de résistances subversives avec de grands débats théologiques en surplomb. Des auteurs “Goliards” sont très célèbres, beaucoup d’autres sont anonymes, leur textes nous sont parvenus
Nous parlons de l’histoire du terme, des interprétations historigraphiques et retraçons ce “moment goliardique” du XIIe-XIIIe siècle. “Goliard” renvoie au début du siècle à ces étudiants rebelles puis qualifiera ces clercs pauvres qui complètent leurs revenus par des chants et des spectacles dans les tavernes.