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Or
«La justice est trop lente, archaïque et organisée par et pour les privilégiés»
Ce sont les critiques le plus souvent formulées par les justiciables confrontés à la elle.
Y a-t-il une part de réalité ou l’institution judiciaire est-elle incomprise ?
Je suis allée à la rencontre d’Anne Dessy, Présidente du Tribunal de première instance francophone de Bruxelles.
Anne est donc chef de corps, elle est le « patron » de tous les juges (francophones) à Bruxelles.
Sans langue de bois, elle nous raconte comment elle veille à organiser le Tribunal :
l’une de ses tâches, entre autres, est de prévoir un nombre suffisant de juges qui traitent les affaires, mais avec un budget à enveloppe fermée.
Elle se définit volontiers comme un chef d’orchestre, pompier et avocat de la juridiction parce qu’il faut « défendre sa croute » dit-elle, c’est-à-dire défendre ce budget !
Mais selon Anne Dessy, le manque de moyen de la justice ne doit pas l’empêcher de mieux communiquer à l’égard des justiciables et poursuivre sa modernisation grâce à la digitalisation, les visio-audiences, ou l'IA (l’intelligence artificielle) comme outil d’aide au processus décisionnel.
C’est un épisode à écouter absolument pour mieux comprendre les difficultés auxquelles les juges sont confrontés dans l’exercice de leurs fonctions…
Je vous souhaite une bonne écoute !
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
«La justice est trop lente, archaïque et organisée par et pour les privilégiés»
Ce sont les critiques le plus souvent formulées par les justiciables confrontés à la elle.
Y a-t-il une part de réalité ou l’institution judiciaire est-elle incomprise ?
Je suis allée à la rencontre d’Anne Dessy, Présidente du Tribunal de première instance francophone de Bruxelles.
Anne est donc chef de corps, elle est le « patron » de tous les juges (francophones) à Bruxelles.
Sans langue de bois, elle nous raconte comment elle veille à organiser le Tribunal :
l’une de ses tâches, entre autres, est de prévoir un nombre suffisant de juges qui traitent les affaires, mais avec un budget à enveloppe fermée.
Elle se définit volontiers comme un chef d’orchestre, pompier et avocat de la juridiction parce qu’il faut « défendre sa croute » dit-elle, c’est-à-dire défendre ce budget !
Mais selon Anne Dessy, le manque de moyen de la justice ne doit pas l’empêcher de mieux communiquer à l’égard des justiciables et poursuivre sa modernisation grâce à la digitalisation, les visio-audiences, ou l'IA (l’intelligence artificielle) comme outil d’aide au processus décisionnel.
C’est un épisode à écouter absolument pour mieux comprendre les difficultés auxquelles les juges sont confrontés dans l’exercice de leurs fonctions…
Je vous souhaite une bonne écoute !
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