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Or


Depuis ces 30 dernières années, les partis politiques ont assisté à une érosion de leur capacité à mobiliser et à fidéliser les électeurs.
La défiance généralisée envers la politique, ses représentants et ses institutions, le déclin de la participation des citoyens à la vie publique, via les partis traditionnels a poussé la communication politique vers une série de transformations faisant émerger de nouvelles manières de produire, de diffuser et de consommer l’information.
La communication a pris encore une importance plus forte car tout est observé, commenté, interprété. Un mot, un like, un tweet parfois vite écrit ou prononcé peut être décisif dans la carrière d’une personnalité politique.
La télévision a été une première révolution.
Au départ, les réseaux sociaux, Facebook en particulier, servaient tout d’abord à mobiliser les militants, à stimuler le financement des campagnes et des partis en misant sur tout un tas d’outils.
Après le règne des sondages, se succèdent les likes, comments, shares ou le nombre de followers. On peut affirmer qu' un réseau social peut influencer une élection.
Les réseaux sociaux et la politique entretiennent un lien étroit qui ne cesse de se renforcer sous l’effet de leurs antagonismes. Volatils, viraux, planétaires, les réseaux sociaux s’opposent à la verticalité de la parole politique, par l’horizontalité de l’espace de débat public
Rudy : Stéphane, les prochaines élections seront elles, celles qui éliront le politique qui aura le mieux réussi et utilisé les réseaux sociaux et la technologie ?
Non enfin, je ne l’espère pas.
Si on part du principe, qu’une personne a mobilisé autour de ses idées massivement avec des millions d’abonnés ou de likes, alors oui elle pourra obtenir des millions de voies.
Certains utilisent Twitter pour diffuser simplement de l’information..D’autres ajoutent Facebook pour avoir un peu plus d'interactions et centraliser les événements et informations.
Il est fort à parier que bientôt beaucoup de politiques, aillent parler sur le dernier né des réseaux sociaux Club House qui permet de créer de véritables chambres de discussions comme le café du commerce sans le comptoir en zinc, idéal donc en ces temps de couvre feu et de pandémie.
Aujourd’hui, un politique cherche à devenir et peut être avant tout un véritable influenceur et moins un responsable politique,
A la semaine prochaine !
By RCJDepuis ces 30 dernières années, les partis politiques ont assisté à une érosion de leur capacité à mobiliser et à fidéliser les électeurs.
La défiance généralisée envers la politique, ses représentants et ses institutions, le déclin de la participation des citoyens à la vie publique, via les partis traditionnels a poussé la communication politique vers une série de transformations faisant émerger de nouvelles manières de produire, de diffuser et de consommer l’information.
La communication a pris encore une importance plus forte car tout est observé, commenté, interprété. Un mot, un like, un tweet parfois vite écrit ou prononcé peut être décisif dans la carrière d’une personnalité politique.
La télévision a été une première révolution.
Au départ, les réseaux sociaux, Facebook en particulier, servaient tout d’abord à mobiliser les militants, à stimuler le financement des campagnes et des partis en misant sur tout un tas d’outils.
Après le règne des sondages, se succèdent les likes, comments, shares ou le nombre de followers. On peut affirmer qu' un réseau social peut influencer une élection.
Les réseaux sociaux et la politique entretiennent un lien étroit qui ne cesse de se renforcer sous l’effet de leurs antagonismes. Volatils, viraux, planétaires, les réseaux sociaux s’opposent à la verticalité de la parole politique, par l’horizontalité de l’espace de débat public
Rudy : Stéphane, les prochaines élections seront elles, celles qui éliront le politique qui aura le mieux réussi et utilisé les réseaux sociaux et la technologie ?
Non enfin, je ne l’espère pas.
Si on part du principe, qu’une personne a mobilisé autour de ses idées massivement avec des millions d’abonnés ou de likes, alors oui elle pourra obtenir des millions de voies.
Certains utilisent Twitter pour diffuser simplement de l’information..D’autres ajoutent Facebook pour avoir un peu plus d'interactions et centraliser les événements et informations.
Il est fort à parier que bientôt beaucoup de politiques, aillent parler sur le dernier né des réseaux sociaux Club House qui permet de créer de véritables chambres de discussions comme le café du commerce sans le comptoir en zinc, idéal donc en ces temps de couvre feu et de pandémie.
Aujourd’hui, un politique cherche à devenir et peut être avant tout un véritable influenceur et moins un responsable politique,
A la semaine prochaine !

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