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Hello vous,
JâespĂšre que vous allez bien. Merci aux nouvelles personnes qui se sont abonnĂ©es et qui ont rejoint lâaventure !
JâespĂšre que mai sâest bien terminĂ© pour vous, et que ce mois de juin dĂ©bute avec un peu de douceur, de lumiĂšre⊠ou juste la possibilitĂ© de souffler. Ici, je vous Ă©cris depuis ce 2 juin oĂč lâair sent dĂ©jĂ lâĂ©tĂ© (vous entendrez mĂȘme les oiseaux dans la version audio de la newsletter) â et oĂč mon cĆur, lui, est encore un peu entre attente, remise en question, et fiertĂ© timide. Bref, un vrai cocktail de fin de printemps.
Vous commencez Ă me connaĂźtre : dans cette newsletter, je ne vous vends pas de rĂȘve, je vous raconte. Je vous parle de ce que je vis, de mes romans, de mes rĂ©flexions dâautrice, de mes Ă©motions, de mes doutes et de mes petites joies. Ce mois-ci ne fait pas exception. Comme toujours, je me demande si cela vous est utile⊠mais bon, je me dis que si ce nâest pas le cas, vous quitterez lâaventure et ce sera ok. On se recroisera peut-ĂȘtre Ă dâautres moments de nos vies.
âïž Juin, mon mois prĂ©fĂ©rĂ© (et ce nâest pas que pour lâĂ©tĂ©)
On va pas se mentir : je suis biaisĂ©e. Juin, câest mon mois prĂ©fĂ©rĂ©. Pas seulement parce quâil y a lâĂ©tĂ© qui arrive, les jours qui sâĂ©tirent, les glaces qui fondent trop vite⊠mais aussi parce que câest le mois de mon anniversaire. VoilĂ , câest dit. Je suis une enfant de juin, donc forcĂ©ment, jâai un petit crush sur cette pĂ©riode.
Mais si je suis honnĂȘte, ce mois est aussi celui oĂč je me sens souvent⊠entre deux. Comme en transition. Il y a lâimpatience, lâenvie de changement, les projets qui murissent et parfois, le silence aussi. Celui des rĂ©ponses qui ne viennent pas. Ce qui mâa conduit Ă me poser une question.
đ§ Pourquoi on Ă©crit des livres ?
Ces derniĂšres semaines, une question mâa beaucoup occupĂ©e :Pourquoi Ă©crit-on un livre ?Et, surtout : Pourquoi quelquâun devrait lire le mien ?
Pas facile, hein ? Pourtant, câest une question centrale. Dans toutes les formations dâĂ©criture quâon peut suivre, on nous la pose. Quelle est ton intention ? Quel est le message que tu veux transmettre ? Quelle Ă©motion veux-tu susciter ? Et lĂ , je me suis retrouvĂ©e Ă cogiter, surtout en retravaillant mes deux projets actuels : ComĂšte et Sonate.
đ ComĂšte : réécriture, transformation et satisfaction timide
ComĂšte, vous le savez peut-ĂȘtre, câest le premier roman de lâunivers que je dĂ©veloppe. Je lâai retravaillĂ© ces cinq derniers jours de mai, pour lâadapter pleinement au format young adult, afin quâil puisse intĂ©grer une collection dĂ©diĂ©e, un jour đ€đŸ.
Avant, il Ă©tait un peu entre deux â pas vraiment ado, pas vraiment adulte. Mais lĂ , jâai pris le temps de faire ce quâil fallait. Et mĂȘme si jâai changĂ© depuis la derniĂšre réécriture (en janvier), mĂȘme si je suis toujours tentĂ©e de me dire « jâaurais pu faire mieux », je sens que le livre porte encore ce que je voulais dire.
Oui, il est perfectible. Oui, il y aura encore un travail Ă©ditorial si une maison le prend. Mais il a une Ăąme. Un message. Une vibration. Et ça, ça me suffit (pour lâinstant) Ă me dire : « Tu peux ĂȘtre fiĂšre. »
đŒ Sonate : un premier jet hĂ©sitant, mais une direction claire (enfin jâespĂšre)
Le mois de mai a aussi Ă©tĂ© celui de Sonate. Et⊠pfiou. Ăprouvant. Câest le mot. Jâai terminĂ© le premier jet, mais il mâa Ă©puisĂ©e. Et il mâa ramenĂ©e Ă cette grande question :Pourquoi quelquâun lirait ce livre ?
Quâest-ce que je veux que la lectrice, le lecteur, ressente ? Retienne ? Comprenne ? Quelle Ă©motion je veux quâil ou elle emporte avec iel en refermant le livre ? Câest ça qui me guide aujourdâhui dans la réécriture â et ça change tout.
Je vais donc passer les 10 prochains jours Ă retravailler le plan, en mâappuyant sur le long synopsis (8000 mots quand mĂȘme ! faut savoir quâun synopsis envoyĂ© en ME fait 1000 mots) que jâavais rĂ©digĂ©. LâidĂ©e : voir ce qui manque, ce qui est en trop, ce qui peut ĂȘtre recentrĂ©. Puis, je laisserai reposer le tout pendant un mois avant dâentamer la réécriture. Et cette fois-ci, en vers libres intĂ©gralement - I wish.
đ Ăcrire en vers libres : galĂšre ou libĂ©ration ?
Ah, le vers libre. Je vous en parle depuis un moment. Câest Ă la fois ce que je veux faire profondĂ©ment⊠et ce qui me fait douter. Est-ce que jâai un style ? Est-ce que jâai « le droit » dâĂ©crire comme ça ? Est-ce que ça se lit ? Est-ce que ça se vend ? (oui, jâai aussi ces pensĂ©es-lĂ , soyons honnĂȘtes).
Jâen ai parlĂ© avec une partenaire dâĂ©criture rĂ©cemment. Elle mâa envoyĂ© un post sur la maniĂšre de trouver son style, et je lui ai rĂ©pondu un peu Ă moitiĂ© en blaguant :
Mon style en vers libres, câest de ne pas avoir de style.
Et pourtant, en y repensant⊠câest peut-ĂȘtre ça, mon style. Un truc un peu fou, un peu brut, un peu moi. Ăa ne ressemblera peut-ĂȘtre Ă rien dâautre, mais ce sera sincĂšre. Et ce sera moi.
đ Lire pour se rassurer (et pour rĂȘver aussi)
En parallĂšle de ce travail de réécriture, je veux me replonger dans la poĂ©sie. Lire, beaucoup. Ăcrire, un peu plus souvent. Parce que ça me manque. Parce que je sais que pour Ă©crire Sonate en vers libres, jâai besoin de me reconnecter Ă cette voix-lĂ .
Il y a les ateliers dâĂ©criture que jâanime, qui mâaident Ă garder ce lien. Mais jâaimerais que ça devienne plus rĂ©gulier, plus profond. Parce que ça nourrit ma confiance. Et parce que jâai besoin de croire que je peux vraiment Ă©crire un roman comme ça.
đ Juin, le mois de lâattente (et du pas encore)
Je vous lâai dit : ce mois de mai a aussi Ă©tĂ© un mois dâattente. Jâattends des nouvelles. Des rĂ©ponses. Des bonnes, jâespĂšre. Peut-ĂȘtre que je pourrai vous en parler fin juin ou dĂ©but juillet. Pour lâinstant, câest encore trop flou, trop incertain. Et je comprends maintenant pourquoi tant dâautrices ne disent rien tant que ce nâest pas palpable.
Alors je fais pareil. Je garde un peu pour moi. Et jâessaie de ne pas vous teaser pour rien đ
⚠Petit bilan perso : entre lucidité et douceur
Je vous le dis avec beaucoup dâhumilitĂ© : je fais de mon mieux. Jâavance. Parfois je doute. Parfois je hurle. Parfois je me sens fiĂšre, parfois pas du tout. Mais ce que jâessaie de maintenir, câest cette bienveillance envers moi-mĂȘme.
Je voulais Ă©crire trois romans liĂ©s Ă lâunivers de ComĂšte avant 2026 (annĂ©e oĂč je reprendrai probablement le salariat). Et peut-ĂȘtre un recueil de poĂ©sie. Clairement, ce dernier objectif est compromis. Mais les romans⊠câest encore possible. Et si je nâen Ă©cris « que » deux, ce sera dĂ©jĂ immense.
đFestival, ateliers, et petites Ă©toiles dans les yeux
Ce mois-ci, jâai eu la chance de participer au festival Young Adult « Un Chapitre Ă Rouen », organisĂ© par lâasso Elles bouquinent. Et câĂ©tait vraiment trop bien. Lâaccueil, lâambiance, lâĂ©nergie⊠jâai mĂȘme eu lâimpression dâĂȘtre une petite star le temps dâun week-end (oui, ça fait plaisir !).
Jây ai aussi animĂ© un atelier dâĂ©criture, et ça mâa redonnĂ© envie dâen proposer dâautres. En ligne, en physique⊠les deux. Jâai relancĂ© les inscriptions pour un cycle dâateliers autour de la santĂ© et du corps que jâai appelĂ© Summer Health (pardon pour mon accent anglais đ).
Trois ateliers indĂ©pendants les uns des autres, mais tous liĂ©s par cette thĂ©matique du corps. Si ça vous intĂ©resse, envoyez-moi un message ! Il nây aura sĂ»rement pas de replay (je nâai pas encore trouvĂ© le bon format pour ça), mais je promets une belle expĂ©rience âš
đŹ Bonus Ă©motion : Sinner, ce film qui mâa bouleversĂ©e
Avant de vous laisser, jâai envie de vous parler rapidement dâun projet Ă venir : une lecture Ă©motionnelle du film Sinner. Je lâai vu deux fois. Il mâa bouleversĂ©e. MĂȘme en réécoutant la bande-son sur Spotify, jâai des frissons.
Et plutĂŽt que de lâanalyser avec la tĂȘte, jâai envie de lâanalyser avec le cĆur. Pourquoi ce film mâa fait ça ? Pourquoi il mâa touchĂ©e Ă ce point, mĂȘme Ă la deuxiĂšme vision ? Quâest-ce quâil est venu rĂ©veiller chez moi ?
Je veux me pencher lĂ -dessus, car comprendre nos Ă©motions, câest aussi mieux Ă©crire. Et mieux vivre. Je vous prĂ©pare ça dans le prochain Ă©pisode du podcast.
đ En conclusion : ce que je retiens
On fait ce quâon peut avec ce quâon a.Trois personnes du monde de lâĂ©dition mâont dit que jâavais du talent.Et mĂȘme si câest âque trois personnesâ, câest dĂ©jĂ trois Ă©toiles Ă accrocher Ă mon ciel dâautrice.
Jâavance. Je crĂ©e. Je doute. Je recommence.Et jâespĂšre, au fond, que mes mots continuent Ă rĂ©sonner avec vous.
Merci dâĂȘtre lĂ . Merci de lire. Merci de partager, de rĂ©pondre, dâĂȘtre Ă lâĂ©coute.
On se retrouve trĂšs bientĂŽt pour la suite de lâaventure.
Prenez bien soin de vos Ă©motions đMahuna
PS : ce mois-ci, j'ai aussi lu le dernier livre de Chimamanda Ngozie Adichie, Lâinventaire des rĂȘves et le livre de Felwine Sarr, Afrotopia. Le premier mâa laissĂ© perplexe, le second⊠aussi. Mais pour des raisons bien diffĂ©rentes. Les chroniques arrivent sur mon compte insta courant juin si ça vous intĂ©resse !
Hello vous,
JâespĂšre que vous allez bien. Merci aux nouvelles personnes qui se sont abonnĂ©es et qui ont rejoint lâaventure !
JâespĂšre que mai sâest bien terminĂ© pour vous, et que ce mois de juin dĂ©bute avec un peu de douceur, de lumiĂšre⊠ou juste la possibilitĂ© de souffler. Ici, je vous Ă©cris depuis ce 2 juin oĂč lâair sent dĂ©jĂ lâĂ©tĂ© (vous entendrez mĂȘme les oiseaux dans la version audio de la newsletter) â et oĂč mon cĆur, lui, est encore un peu entre attente, remise en question, et fiertĂ© timide. Bref, un vrai cocktail de fin de printemps.
Vous commencez Ă me connaĂźtre : dans cette newsletter, je ne vous vends pas de rĂȘve, je vous raconte. Je vous parle de ce que je vis, de mes romans, de mes rĂ©flexions dâautrice, de mes Ă©motions, de mes doutes et de mes petites joies. Ce mois-ci ne fait pas exception. Comme toujours, je me demande si cela vous est utile⊠mais bon, je me dis que si ce nâest pas le cas, vous quitterez lâaventure et ce sera ok. On se recroisera peut-ĂȘtre Ă dâautres moments de nos vies.
âïž Juin, mon mois prĂ©fĂ©rĂ© (et ce nâest pas que pour lâĂ©tĂ©)
On va pas se mentir : je suis biaisĂ©e. Juin, câest mon mois prĂ©fĂ©rĂ©. Pas seulement parce quâil y a lâĂ©tĂ© qui arrive, les jours qui sâĂ©tirent, les glaces qui fondent trop vite⊠mais aussi parce que câest le mois de mon anniversaire. VoilĂ , câest dit. Je suis une enfant de juin, donc forcĂ©ment, jâai un petit crush sur cette pĂ©riode.
Mais si je suis honnĂȘte, ce mois est aussi celui oĂč je me sens souvent⊠entre deux. Comme en transition. Il y a lâimpatience, lâenvie de changement, les projets qui murissent et parfois, le silence aussi. Celui des rĂ©ponses qui ne viennent pas. Ce qui mâa conduit Ă me poser une question.
đ§ Pourquoi on Ă©crit des livres ?
Ces derniĂšres semaines, une question mâa beaucoup occupĂ©e :Pourquoi Ă©crit-on un livre ?Et, surtout : Pourquoi quelquâun devrait lire le mien ?
Pas facile, hein ? Pourtant, câest une question centrale. Dans toutes les formations dâĂ©criture quâon peut suivre, on nous la pose. Quelle est ton intention ? Quel est le message que tu veux transmettre ? Quelle Ă©motion veux-tu susciter ? Et lĂ , je me suis retrouvĂ©e Ă cogiter, surtout en retravaillant mes deux projets actuels : ComĂšte et Sonate.
đ ComĂšte : réécriture, transformation et satisfaction timide
ComĂšte, vous le savez peut-ĂȘtre, câest le premier roman de lâunivers que je dĂ©veloppe. Je lâai retravaillĂ© ces cinq derniers jours de mai, pour lâadapter pleinement au format young adult, afin quâil puisse intĂ©grer une collection dĂ©diĂ©e, un jour đ€đŸ.
Avant, il Ă©tait un peu entre deux â pas vraiment ado, pas vraiment adulte. Mais lĂ , jâai pris le temps de faire ce quâil fallait. Et mĂȘme si jâai changĂ© depuis la derniĂšre réécriture (en janvier), mĂȘme si je suis toujours tentĂ©e de me dire « jâaurais pu faire mieux », je sens que le livre porte encore ce que je voulais dire.
Oui, il est perfectible. Oui, il y aura encore un travail Ă©ditorial si une maison le prend. Mais il a une Ăąme. Un message. Une vibration. Et ça, ça me suffit (pour lâinstant) Ă me dire : « Tu peux ĂȘtre fiĂšre. »
đŒ Sonate : un premier jet hĂ©sitant, mais une direction claire (enfin jâespĂšre)
Le mois de mai a aussi Ă©tĂ© celui de Sonate. Et⊠pfiou. Ăprouvant. Câest le mot. Jâai terminĂ© le premier jet, mais il mâa Ă©puisĂ©e. Et il mâa ramenĂ©e Ă cette grande question :Pourquoi quelquâun lirait ce livre ?
Quâest-ce que je veux que la lectrice, le lecteur, ressente ? Retienne ? Comprenne ? Quelle Ă©motion je veux quâil ou elle emporte avec iel en refermant le livre ? Câest ça qui me guide aujourdâhui dans la réécriture â et ça change tout.
Je vais donc passer les 10 prochains jours Ă retravailler le plan, en mâappuyant sur le long synopsis (8000 mots quand mĂȘme ! faut savoir quâun synopsis envoyĂ© en ME fait 1000 mots) que jâavais rĂ©digĂ©. LâidĂ©e : voir ce qui manque, ce qui est en trop, ce qui peut ĂȘtre recentrĂ©. Puis, je laisserai reposer le tout pendant un mois avant dâentamer la réécriture. Et cette fois-ci, en vers libres intĂ©gralement - I wish.
đ Ăcrire en vers libres : galĂšre ou libĂ©ration ?
Ah, le vers libre. Je vous en parle depuis un moment. Câest Ă la fois ce que je veux faire profondĂ©ment⊠et ce qui me fait douter. Est-ce que jâai un style ? Est-ce que jâai « le droit » dâĂ©crire comme ça ? Est-ce que ça se lit ? Est-ce que ça se vend ? (oui, jâai aussi ces pensĂ©es-lĂ , soyons honnĂȘtes).
Jâen ai parlĂ© avec une partenaire dâĂ©criture rĂ©cemment. Elle mâa envoyĂ© un post sur la maniĂšre de trouver son style, et je lui ai rĂ©pondu un peu Ă moitiĂ© en blaguant :
Mon style en vers libres, câest de ne pas avoir de style.
Et pourtant, en y repensant⊠câest peut-ĂȘtre ça, mon style. Un truc un peu fou, un peu brut, un peu moi. Ăa ne ressemblera peut-ĂȘtre Ă rien dâautre, mais ce sera sincĂšre. Et ce sera moi.
đ Lire pour se rassurer (et pour rĂȘver aussi)
En parallĂšle de ce travail de réécriture, je veux me replonger dans la poĂ©sie. Lire, beaucoup. Ăcrire, un peu plus souvent. Parce que ça me manque. Parce que je sais que pour Ă©crire Sonate en vers libres, jâai besoin de me reconnecter Ă cette voix-lĂ .
Il y a les ateliers dâĂ©criture que jâanime, qui mâaident Ă garder ce lien. Mais jâaimerais que ça devienne plus rĂ©gulier, plus profond. Parce que ça nourrit ma confiance. Et parce que jâai besoin de croire que je peux vraiment Ă©crire un roman comme ça.
đ Juin, le mois de lâattente (et du pas encore)
Je vous lâai dit : ce mois de mai a aussi Ă©tĂ© un mois dâattente. Jâattends des nouvelles. Des rĂ©ponses. Des bonnes, jâespĂšre. Peut-ĂȘtre que je pourrai vous en parler fin juin ou dĂ©but juillet. Pour lâinstant, câest encore trop flou, trop incertain. Et je comprends maintenant pourquoi tant dâautrices ne disent rien tant que ce nâest pas palpable.
Alors je fais pareil. Je garde un peu pour moi. Et jâessaie de ne pas vous teaser pour rien đ
⚠Petit bilan perso : entre lucidité et douceur
Je vous le dis avec beaucoup dâhumilitĂ© : je fais de mon mieux. Jâavance. Parfois je doute. Parfois je hurle. Parfois je me sens fiĂšre, parfois pas du tout. Mais ce que jâessaie de maintenir, câest cette bienveillance envers moi-mĂȘme.
Je voulais Ă©crire trois romans liĂ©s Ă lâunivers de ComĂšte avant 2026 (annĂ©e oĂč je reprendrai probablement le salariat). Et peut-ĂȘtre un recueil de poĂ©sie. Clairement, ce dernier objectif est compromis. Mais les romans⊠câest encore possible. Et si je nâen Ă©cris « que » deux, ce sera dĂ©jĂ immense.
đFestival, ateliers, et petites Ă©toiles dans les yeux
Ce mois-ci, jâai eu la chance de participer au festival Young Adult « Un Chapitre Ă Rouen », organisĂ© par lâasso Elles bouquinent. Et câĂ©tait vraiment trop bien. Lâaccueil, lâambiance, lâĂ©nergie⊠jâai mĂȘme eu lâimpression dâĂȘtre une petite star le temps dâun week-end (oui, ça fait plaisir !).
Jây ai aussi animĂ© un atelier dâĂ©criture, et ça mâa redonnĂ© envie dâen proposer dâautres. En ligne, en physique⊠les deux. Jâai relancĂ© les inscriptions pour un cycle dâateliers autour de la santĂ© et du corps que jâai appelĂ© Summer Health (pardon pour mon accent anglais đ).
Trois ateliers indĂ©pendants les uns des autres, mais tous liĂ©s par cette thĂ©matique du corps. Si ça vous intĂ©resse, envoyez-moi un message ! Il nây aura sĂ»rement pas de replay (je nâai pas encore trouvĂ© le bon format pour ça), mais je promets une belle expĂ©rience âš
đŹ Bonus Ă©motion : Sinner, ce film qui mâa bouleversĂ©e
Avant de vous laisser, jâai envie de vous parler rapidement dâun projet Ă venir : une lecture Ă©motionnelle du film Sinner. Je lâai vu deux fois. Il mâa bouleversĂ©e. MĂȘme en réécoutant la bande-son sur Spotify, jâai des frissons.
Et plutĂŽt que de lâanalyser avec la tĂȘte, jâai envie de lâanalyser avec le cĆur. Pourquoi ce film mâa fait ça ? Pourquoi il mâa touchĂ©e Ă ce point, mĂȘme Ă la deuxiĂšme vision ? Quâest-ce quâil est venu rĂ©veiller chez moi ?
Je veux me pencher lĂ -dessus, car comprendre nos Ă©motions, câest aussi mieux Ă©crire. Et mieux vivre. Je vous prĂ©pare ça dans le prochain Ă©pisode du podcast.
đ En conclusion : ce que je retiens
On fait ce quâon peut avec ce quâon a.Trois personnes du monde de lâĂ©dition mâont dit que jâavais du talent.Et mĂȘme si câest âque trois personnesâ, câest dĂ©jĂ trois Ă©toiles Ă accrocher Ă mon ciel dâautrice.
Jâavance. Je crĂ©e. Je doute. Je recommence.Et jâespĂšre, au fond, que mes mots continuent Ă rĂ©sonner avec vous.
Merci dâĂȘtre lĂ . Merci de lire. Merci de partager, de rĂ©pondre, dâĂȘtre Ă lâĂ©coute.
On se retrouve trĂšs bientĂŽt pour la suite de lâaventure.
Prenez bien soin de vos Ă©motions đMahuna
PS : ce mois-ci, j'ai aussi lu le dernier livre de Chimamanda Ngozie Adichie, Lâinventaire des rĂȘves et le livre de Felwine Sarr, Afrotopia. Le premier mâa laissĂ© perplexe, le second⊠aussi. Mais pour des raisons bien diffĂ©rentes. Les chroniques arrivent sur mon compte insta courant juin si ça vous intĂ©resse !
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