Ils mangeaient de la viande sans modération, parfois même à tous les repas. Mais face à l’urgence climatique, et au poids de la production agricole et de l’élevage sur nos émissions de gaz à effet de serre, ils ont décidé d’agir à leur petite échelle en devenant végétariens. Si certains y sont arrivés du jour au lendemain, d’autres ont éprouvé plus de difficultés.

Dans ce nouvel épisode d’A voix haute, écoutez comment Clémence, Édouard, Pauline, Jérémy et Pauline ont arrêté de manger de la viande. Une façon d’agir personnellement pour le climat : « Je savais que la consommation de viande avait un impact, mais je ne l’avais jamais encore quantifié à mon échelle. Le réaliser a finalement été déterminant ».

Pour certains d’entre eux, la viande était pourtant un élément fondamental de leur alimentation : « Il y a un côté addictif à la viande rouge, le plaisir junkfood, la sensation en bouche du bon kebab et surtout la charcuterie » raconte Édouard, 32 ans. Pour Mickaël, c’était même la moitié de son assiette au déjeuner et au dîner « et aussi du pâté au petit-déjeuner et au goûter ». Le choix du végétarisme était devenu une nécessité : « Il fallait que j’arrête ».

Dans cet épisode, ils nous racontent par quelles étapes ils ont dû passer pour devenir végétariens. Tous décrivent les blagues, voir les stigmatisations qu’ils ont vécues de par leur nouveau régime végétarien : « Quand on dit qu’on ne mange pas de viande, les gens ont l’impression qu’on les agresse parce qu’eux, en mangent ». Mais aussi les découvertes, comme le retour aux livres de recettes et la cuisine.

Bonne écoute.