Milo Manara met en image le polar médiéval d’Umberto Eco, « Le nom de la Rose », « une cathédrale » de la littérature qu’il a taillée comme le sculpteur un bloc de marbre. Le premier tome de cette adaptation en deux volumes est paru en mai en Italie chez Oblomov, se classant d’emblée numéro 1 des ventes de BD. Il sortira en septembre en français chez Glénat.
« Je me suis retrouvé face à une cathédrale. L’enjeu était d’identifier les murs porteurs et d’enlever des pierres sans la faire s’écrouler, retirer ce qui n’était pas indispensable à sa stabilité », explique Milo Manara à l’AFP. « Il faut tailler, comme Michel-Ange le disait du marbre », dit-il dans un entretien téléphonique depuis son atelier près de Vérone, dans le nord de l’Italie. Le best-seller d’Umberto Eco, publié en 1980 et traduit en plus de 40 langues, se passe en 1327 et met en scène Guillaume de Baskerville, un moine franciscain érudit et rationnel, qui enquête sur une série de meurtres dans une abbaye des Alpes italiennes, en compagnie d’un jeune novice bénédictin, Adso de Melk.
Le récit de l’écrivain et essayiste italien est ancré dans un Moyen-Âge barbare, où l’Inquisition expie et torture les hérétiques succombant à la luxure, au doute mystique, aux hallucinations.
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