AEF Info / FNEGE - Grand Oral

Pour lancer cette 3e saison du "Grand Oral", le podcast co-produit par AEF info et la Fnege, El Mouhoub Mouhoud, président de l’université Dauphine-PSL, seul candidat déclaré à la présidence de l’université PSL – dont il exerce aussi la présidence par intérim – se plie à l’exercice du question-réponse. Paysage concurrentiel de Dauphine, disparition de la marque dans les classements, recrutement de doctorants, budget, articulation avec PSL… Un échange en forme de bilan de ses quatre années à la présidence de Dauphine. Bernard Ramanantsoa, directeur honoraire d’HEC Paris, co-anime ce podcast.

L'homme le plus riche d'Allemagne, Klaus-Michael Kühne, propriétaire de l'entreprise de logistique Kühne + Nagel, 80000 employés, a aussi sa "grande école" : c'est la KLU (Kühne Logistics University), une université privée reconnue par l'État basée à Hambourg, qui est depuis l'année dernière dirigée par Andreas Kaplan. Ancien cadre de l'ESCP, Andreas Kaplan est l'avant-dernier invité du podcast "Le Grand Oral AEF info x Fnege" cette saison : il nous parle du paysage allemand des business schools, de KLU, mais aussi de son dernier livre, un "guide de survie à l'usage des business schools".

Marie‐Christine Chalus, directrice générale de l’IAE Lyon depuis septembre 2023, est la 22e invitée du podcast "Le Grand Oral AEF info x Fnege". Après cette première année d'observation et de diagnostic, elle dévoile ses ambitions pour le plus gros IAE de France, dont les relations avec son université de rattachement, Lyon-III, sont plus harmonieuses qu'ailleurs, et revient sur la situation peu lisible de l'enseignement supérieur lyonnais. Elle évoque les activités de l'IAE à l’étranger, avec 12 programmes délocalisés, mais aussi ses liens avec les grandes écoles de management privées, de plus en plus nombreuses à Lyon.

Le 21e épisode du "Grand Oral AEF info x Fnege", podcast co-animé par Bernard Ramanantsoa, ancien DG d'HEC Paris, reçoit le directeur d'HEC Montréal, Federico Pasin. Ingénieur de formation (Polytechnique Montréal/Centrale Paris), ce dernier revient sur les raisons de l'attractivité de l'école de management québécoise auprès du public français, qui tend à « se stabiliser » ces dernières années. Il est aussi interrogé sur l'impact de la politique migratoire canadienne sur l’enseignement supérieur, sur la place de la langue française dans les enseignements de cette école, ou encore sur les grands défis qui se posent à HEC Montréal aujourd’hui.

Bénédicte Fauvarque-Cosson, administratrice générale du Cnam, est l'invitée du 20e épisode du podcast "Le Grand Oral AEF info x Fnege", co-animé par Bernard Ramanantsoa, ancien directeur général d'HEC Paris. Elle revient sur son choix pour cette fonction très spécifique dans le paysage de l'enseignement supérieur, sur ses projets - en particulier autour de la création d'écoles thématiques, et pour le musée du Cnam - mais aussi sur le modèle économique de cet établissement à dimension nationale et sur sa complexité administrative.

Emmanuel Métais, directeur général de l’Edhec, est l’invité du 19e épisode du podcast "Le Grand Oral AEF info x Fnege", pour parler de la stratégie "en ligne" de la grande école, et désormais aussi dans l’IA. "On ne voulait pas se soumettre à un quelconque 'Spotify de l’éducation supérieure'", dit le DG pour expliquer le lancement, il y a 7 ans, de sa plateforme "Edhec Online", pour "attirer des gens qui ont de bonnes raisons de pas pouvoir venir sur le campus", ainsi que son adhésion à l’alliance Fome, pour mutualiser ses efforts digitaux avec une quinzaine de grandes universités étrangères.

Alice Guilhon, invitée du 18e épisode du podcast "Le Grand Oral AEF info x Fnege", s'est forgé une place centrale dans le milieu des business schools, aux confluents de tous les réseaux de décision. Au moment où les acteurs du privé lucratif se renforcent, riches des fonds auxquels ils sont parfois adossés, et à l'heure où le MESR réfléchit à la régulation de ce "marché", comment la DG de Skema voit-elle évoluer le modèle économique de son école associative? Longtemps opposée au privé lucratif, Alice Guilhon n’exclut plus, dit-elle, d’y avoir recours un jour pour financer sa croissance.

Deuxième plus gros IAE de France derrière celui de Lyon, avec 4 400 étudiants depuis qu’il a fusionné avec deux autres entités universitaires en 2019, l’IAE de Lille est dirigé par Pascal Grandin, invité de ce 17e épisode du "Grand Oral AEF info x Fnege", le podcast d’entretiens avec les dirigeants de l’enseignement supérieur de gestion. Comment gère-t-on un surplus de moyens, issus de ressources propres, dans une université en déficit ? Comment tenir son rang face aux nombreuses grandes écoles de commerce lilloises ? Et quels sont les défis qui se posent à l’IAE de Lille dorénavant ?

Caroline Roussel dirige l’Iéseg, école de commerce postbac de la Catho de Lille, depuis 2022, mais y a déjà effectué 20 ans de carrière. Invitée du 16e épisode du "Grand Oral AEF info x Fnege", elle revient sur les signes distinctifs de cette école très internationalisée, où tous les cursus sont proposés en anglais et où le staff compte 70 nationalités. Elle est interrogée sur l'avenir du format postbac en 5 ans à l'heure de la mode des bachelors, sur la typologie du recrutement étudiant de l'école, et sur le défi de l'ouverture sociale quand les coûts de scolarité atteignent 64500 euros sur l'ensemble du parcours "grande école". "On est face à des injonctions contradictoires et paradoxales de l’État", considère-t-elle à propos des attentes des pouvoirs publics et de leur faible soutien financier.

Une école normande de 150 ans d’âge dont la moitié des effectifs sont dorénavant à Paris ? C’est le paradoxe de l’EM Normandie, qu’explique son DG, Elian Pilvin, dans le 15e épisode du Grand Oral AEF info x Fnege, le podcast des dirigeants de l’enseignement supérieur de gestion. Il revient sur le modèle économique précurseur de l’école, "postbac pluri-entrées" depuis 2005, qui "a changé la donne", et sur sa "croissance endogène" reposant sur des "activités connexes à son cœur de métier". Enfin, Elian Pilvin défend son choix d’implantation à Dubaï, malgré une image bling-bling et peu frugale.