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By @JeremieWagner @WarcoBrienza
The podcast currently has 17 episodes available.
« L’identité du patient est le point de départ de l’interopérabilité dans l’hôpital. » Simon Chassain (Enovacom)
Dans le domaine médical, du travail reste à faire pour que les algorithmes d'intelligence artificielle puissent réellement être mis au point à partir du Big Data.
La valorisation des données de santé est devenue un enjeu majeur qui doit favoriser l’éclosion de services innovants pour apporter une meilleure qualité de soin, tout en réduisant les coûts. Ce, non seulement à l’hôpital mais dans l’ensemble d’un territoire. Malgré plusieurs initiatives récentes, nombreuses sont les informations encore isolées par établissement médical, restreignant le potentiel des données.
Fondé en 2002, Enovacom est leader sur le marché des solutions d’interopérabilité en France, avec une présence notable dans plusieurs pays européens ainsi qu’outre-atlantique. Cette société connecte les data flows entrants et sortants à l’échelle d’hôpitaux universitaires, de groupements hospitaliers territoriaux (GHT) voire de régions entières. Simon Chassain, directeur des ventes à l’international pour Enovacom et membre du conseil de l’association French Healthcare, dressera le tableau des enjeux tournant autour des données patients.
Questions posées à Simon:
“ Avec la norme R2S4Care, l’hôpital devient l’élément fédérateur d’un écosystème santé.” Jean-Pierre Poinsignon, Smart Building Alliance
En France, 70 millions de mètres carrés de bâtiments de santé sont potentiellement à transformer afin de répondre aux enjeux d’amélioration concernant :
Selon l’Agence européenne chargée de la sécurité des réseaux et de l’information (ENISA), l’hôpital intelligent se définit comme « un hôpital qui s’appuie sur des processus optimisés et automatisés dans un environnement numérique avec des objets interconnectés, notamment basé sur l’Internet des objets (IoT), afin d’améliorer les procédures de soins aux patients existantes et d’introduire de nouvelles fonctionnalités. » Il s’envisage donc comme une réponse technologique aux questions sanitaires, mais cela suffira-t-il ?
Diplômé de l’EPITA Systèmes et Réseaux, Jean-Pierre a commencé sa carrière au sein de cabinets de conseil en tant que spécialiste des infrastructures technologiques et des systèmes automatisés pour les bâtiments. Il a ensuite rejoint Microsoft où il a été en charge de l’équipe Enterprise Strategy & Digital Advisory de Montréal et s’est concentré sur l’expérience numérique au sein des bâtiments. De retour en France en 2017, il a monté une offre dédiée aux Smart Building avec un focus sur les hôpitaux. Aujourd’hui directeur associé chez Qwanza à Paris, il monte la Wise Factory et s’active comme coordinateur régional SBA Ile-de-France en tant que membre de la commission Smart Hospital – R2S4Care.
Questions posées à Jean-Pierre:
“En Suisse, nous n’avons pas la culture de la ‘Coopétition’” Thierry Dagaeff, membre de la direction du H4
La santé est un domaine de prédilection pour l’innovation. Avec ses big pharma - Novartis ou Roche, cette dernière n’étant pas seulement la plus grande entreprise pharmaceutique de Suisse, mais aussi la 2e au monde en termes de capitalisation boursière - ses hôpitaux au top des classements internationaux (le CHUV à Lausanne est placé au 11e rang, les HUG à Genève au 32e dans le classement 2022 du magazine Newsweek) et les instituts de recherche voués aux sciences de la vie, la santé fait plutôt recette en Suisse.
La vallée de la santé ou Health Valley, par analogie avec la Silicon Valley californienne, couvre la région de Suisse occidentale où le secteur des sciences de la vie s'étend de Genève à Berne, y compris les sept cantons de Berne, Fribourg, Genève, Jura, Neuchâtel, Valais et Vaud. Ce cluster représente près de 750 entreprises et 20’000 collaborateurs, ainsi que 500 laboratoires universitaires et 5’000 chercheurs. Cette forte concentration sur un territoire réduit de scientifiques, d’entrepreneurs et d’investisseurs rend la région propice aux synergies.
Rompu à l’exercice, Thierry Dagaeff apporte sa contribution à cet écosystème avec deux casquettes complémentaires: celle de chef de projet pour le SILAB, laboratoire de l’innovation hébergé par l’Institut et Haute Ecole de la Santé La Source et pour H4, nouveau hub d'innovation collaborative dédié aux soins et à la santé dans le canton de Vaud.
Questions posées à Thierry:
Photo: Ivàn Bravo (In Vivo)
“L’avantage quantique, c'est utiliser les problèmes difficiles pour les ordinateurs classiques et ramener des mois de calculs à quelques secondes ou minutes.” Xavier Vasques, CTO d’IBM Technology
L'informatique quantique constitue un champ de recherche dont les promesses intéressent de nombreux secteurs (chimie, médecine, transports, environnement, etc.).
Le bit a traduit l’ensemble des calculs dont l’humanité était capable jusqu’ici. Tandis qu'un ordinateur standard est régi par une suite de 0 et de 1, l'ordinateur quantique utilise des Qubits, des bits quantiques prenant différentes probabilités utilisant à la fois le 0 et le 1. Cela permet d'effectuer des calculs complexes, encore difficiles - ou trop long - à entreprendre avec les technologies.
Titulaire d'un master en mathématiques de l'Université Pierre et Marie Curie, d’un master en informatique du Conservatoire National des Arts & Métiers et d’un doctorat en neurosciences de la Faculté de Médecine de Montpellier, Xavier Vasques rejoint l'École Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL) en 2013 en tant que mathématicien et responsable de la section Analyse de données et la section Atlas du Cerveau pour les projets Blue Brain et Human Brain. Il est aujourd’hui le CTO d'IBM Technology et dirige le Laboratoire de Recherche en Neurosciences Cliniques à Montpellier.
Lors de son intervention au cycle de conférences DataTrends le 5 novembre 2021 à Lausanne, Xavier Vasques a illustré comment des industries de pointe vont se trouver remodelées grâce à l'informatique quantique, cas d'usage à l'appui.
Questions posées à Xavier:
“Le vrai challenge est de savoir comment transformer ses gens pour pouvoir embrasser la culture data.” Jérémie Wagner, CEO de Business&Decision Suisse
Implémenter de nouveaux outils technologiques qui génèrent et utilisent la data est une chose, mais activer le potentiel de la data dans le quotidien des collaborateurs en est une autre. Selon l’enquête Big Data and AI Executive 2020 réalisée par NewVantage Partners, plus de 90% des collaborateurs indiquent que les difficultés éprouvées ne viennent pas de la technologie, mais des personnes et des processus en place.
La révolution digitale est elle aussi culturelle : on croit la transformation numérique réussie lorsque les équipes se sont familiarisées avec de nouveaux outils, mais c’est surtout lorsqu’elles comprennent les enjeux et l’intérêt des données qu’il en résulte des effets de synergies dans toute l’organisation.
C’est avec deux experts en transformation digitale que @WarcoBrienza aura l’occasion d’aborder la question de la culture data: Jérémie Wagner, directeur général de Business&Decision Suisse sera accompagné par son Consulting Director, Benjamin Protais. Tous deux œuvrent pour la mise en place de stratégies d’entreprise reposant sur le potentiel des données.
Questions posées à Benjamin Protais et Jérémie Wagner:
Venez écouter Benjamin Protais en chair et en os le jeudi 23 septembre 2021 au Biopôle Lausanne lors de l’afterwork “Nos données face à l’incertain” présenté par l’association LaData. Afterwork inspirant et gratuit, sur inscription.
Inspirations:
“C’est un fantasme dans le marketing: un écosystème qui s’autosuffit.” Mehdi Moussouli, CEO de l’agence PULSE.digital
Pour une organisation à but lucratif, la vente constitue souvent le nerf de la guerre. Le digital a littéralement fracturé le marché en amenant avec lui une multiplication des canaux permettant d’accéder aux clients ; autant de nouveaux moyens pour prendre contact, mais comment convertir ces processus de contact client en véritable stratégie de relation client ?
Les solutions informatiques de type CRM - pour Customer Relationship Management - y contribuent, ainsi que le lead scoring auquel elles s’emploient, au travers d’interactions générées auprès de clients/prospects et suivies à l’aide de KPI’s (Key Performance indicators).
Dans cet épisode d’Airccelerate podcast, WarcoBrienza remet sa casquette de vendeur pour échanger avec Mehdi Moussouli, fondateur de l’agence PULSE.digital dont le siège est en Suisse, avec des bureaux de développement au Maroc et au Sénégal. Avec son profil résolument orienté business et disposant d’une bonne compréhension technique, c’est une occasion en or pour cerner comment CRM, newsletters et téléchargements de livres blancs peuvent servir les relations humaines.
Questions posées à Mehdi Moussouli:
Photo by Monstera
Photo by Burst
“C'est tout l'objectif: faire circuler ses données et faire affaire dans un cadre sécurisé.” Elisabeth Illiano-Demacon, juriste & DPO
Le règlement général sur la protection des données (RGPD) est entré en vigueur le 25 mai 2018 dans les 27 Etats membres de l’Union européenne (UE). Il prévoit notamment que les entreprises exerçant des activités entrant dans le domaine des données personnelles soient contrôlées par un data protection officer (DPO) désigné à cet effet.
En Suisse, la révision totale de la loi sur la protection des données (LPD) a été adoptée par le Parlement le 25 septembre 2020. La Confédération adapte ainsi une loi née avant Internet (1992) aux nouvelles mœurs, en précisant les principes de la transparence du traitement des données et le droit à l’autodétermination des personnes concernées (internautes, consommateurs, employés, citoyens, ...).
Vraisemblablement en vigueur dès 2022 en Suisse, cette nouvelle LPD constitue une condition sine qua non pour que l'UE continue de reconnaître la Suisse comme un Etat tiers avec un niveau de protection des données suffisant pour échanger des données sans obstacle. Bonne nouvelle, mais quelles sont les obligations induites pour les entreprises suisses ?
Dans ce nouvel épisode d’Airccelerate podcast, WarcoBrienza accueille - par écrans interposés - deux experts en matière de données sensibles:
Elisabeth et Tony collaborent dans le cadre des health data utilisées par CALYPS Saniia, une solution d’Intelligence Artificielle (IA) permettant d’anticiper les flux patients au sein d’un hôpital.
Questions posées à Elisabeth Illiano-Demacon (ELIL) et à Tony Germini (TOGE):
Sur le même sujet, nous allons retrouver Elisabeth Illiano-Demacon à l’event “Faire face aux données” le 23 septembre 2021 au Biopôle Lausanne, un événement organisé par l’association LaData.
Photo by Heorhii Heorhiichuk
“Ouvrir les sujets d’innovation à des débats de société” Marco Brienza, association Odiolab
Après 40 épisodes diffusés en 3 ans, Airccelerate fait peau neuve en s’intégrant à Odiolab, association basée en Suisse qui rassemble des passionnés d’expérimentations sonores issues du podcast et de la scène musicale indépendante.
Comme évoqué dans un article Medium publié en août 2020 : tant d’expériences sonores ont poussé les 2 acolytes @WarcoBrienza et @JeremieWagner à réunir plusieurs initiatives sous le même toit: les interviews de l’innovation, le trend fulgurant de la bière artisanale, l’utilisation des données ou la musique électronique. En bons slashers, ils abordent ensemble cette transition. En plus de parler des nouveautés qui arrivent avec Odiolab, cet épisode sera aussi l’occasion d’aborder les challenges et opportunités que nous réserve 2021 en termes de technologies et d’innovation.
Questions échangées entre @WarcoBrienza et @JeremieWagner :
Photo by Cotton Bro
“15 à 30% du CA annuel d’une société est dépensé à cause de la non-qualité de ses données.” Benjamin Protais, Consulting Director Business&Decision
La presse française annonçait fin avril 2020 un nombre de cyberattaques en augmentation de 20 à 25 % depuis l’apparition du Covid-19, selon des chiffres fournis par Orange Cyberdéfense. Le Coronavirus a agit comme un stress test et confirmé que la transformation digitale était possible. Qu’avons-nous appris durant cette première vague ? Et comment inventer le nouveau normal ?
Expérience client VS Expérience collaborateur : la première ne cesse d’être réinventée de mille manières, tandis évolue péniblement. Au-delà de sa condition (?), c’est l’expérience du collaborateur de demain qui doit changer et cela dépendra beaucoup de la culture en place dans chaque société.
C’est avec un expert en transformation digitale que WarcoBrienza aura l’occasion de refaire le monde: après des études réussies en biochimie, Benjamin Protais poursuit son cursus à l’EPF en management des systèmes d’information. Son expérience de CIO a pu être mise à profit dans les stratégies digitales qu’il promulgue désormais en temps que Consulting Directeur pour le cabinet Business&Decision à Genève.
Questions posées à Benjamin:
Sur le même sujet, nous allons te retrouver à l’event “Faire face aux données” le 9 septembre 2020 au Biopôle Lausanne.
“Satoshi a créé un système [blockchain] où on n’aurait pas besoin de l’homme pour avoir confiance. Erreur monumentale!” Michaël Vergoz, CTO PULSE.digital
L'économie numérique est nourrie par les données et, au coeur de celle-ci, réside la notion de digital trust ou confiance numérique - dans les personnes, les processus et pour construire un monde numérique sûr. En août 2018, la revue The Economist prédisait que 2018 resterait dans les mémoires comme l'année où la loi sur la protection de la sphère privée commençait à rattraper son retard sur Internet. Entretemps, le RGPD a été instauré en Europe et les discussions sur les risques cyber-sécuritaires continuent.
Tandis que l’initiative Trust Valley est annoncée au bord du Léman pour l’automne 2020, l’expert en cybersécurité Michaël Vergoz questionne le paradigme actuel, celui de la défense (firewall ou logiciel pare-feu) contre l’attaque, ou le piratage. Et si la notion de confiance entre pairs d’une communauté normée remplaçait la logique obtenue avec une tour de contrôle ? C’est tout l’enjeu du projet de startup Signderiva initié par Michaël Vergoz & Mehdi Moussouli, têtes chercheuses de l’agence PULSE.digital.
Comment disposer de ses papiers officiels (carte d’identité, permis de conduire, certificat d’étude, etc. sont autant de documents authentiques remis par différentes autorités centralisatrices) sur son mobile et les rendre instantanément vérifiable par son interlocuteur ? C’est la question centrale à laquelle Signderiva tentera de répondre: d’abord par la publication d’un livre blanc dans le courant de l’été 2020, puis en créant un une communauté d’autorités et d’usagers sur le réseau Signderiva, les premières générant les Tykle® utiles aux seconds.
Codeur, expert en infrastructures et en sécurité IT, Michaël Vergoz a cofondé BinarySEC en 2010, avant de s’impliquer dans d’autres startups en Europe, puis de rejoindre SecuLabs dans le canton de Vaud comme CTI en 2015. Depuis 2019, il est le nouveau CTO de l’agence PULSE.digitale, basée en Suisse, au Maroc et au Sénégal.
Questions posées à Michaël:
Avant cela, nous pourrons te découvrir lors de la conférence Nos données face à l’incertain prévue le 9 septembre 2020 au Biopôle à Lausanne!
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