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L’alcool est la drogue récréative la plus couramment utilisée dans le monde et sa consommation, souvent en grande quantité, est profondément ancrée dans la société occidentale.
Selon certaines études, l’alcool ne serait pas forcément responsable de la prise de gras, car celui-ci serait en partie utilisé à des fins énergétique, notamment pour augmenter la chaleur du corps et étant un puissant diurétique, il serait en partie chassé de l’organisme par les urines.
L’alcool est l’un des auxiliaires du sommeil en vente libre, les plus couramment utilisés. Chez les personnes non-alcooliques en bonne santé, une consommation importante d’alcool diminue le temps pour s’endormir et augmente la qualité et la quantité de sommeil pendant la première moitié de la nuit. Cependant, le sommeil est perturbé pendant la seconde moitié. Les alcooliques, aussi bien pendant les périodes de consommation que pendant les périodes d’abstinence, souffrent d’une multitude de troubles du sommeil se traduisant par une insomnie profonde, une somnolence excessive de jour et une altération de l’architecture du sommeil.
Afin de comprendre comment et où l’alcool agit sur le sommeil, une série d’expériences ont été menés, utilisant deux espèces différentes, des rats et des souris, comme modèles animaux, pour examiner et comprendre les substrats anatomiques et cellulaires impliqués dans les effets de l’exposition aiguë et chronique à l’alcool sur le sommeil et l’éveil. .
Les résultats de ces études suggèrent que les effets favorisant le sommeil de l’alcool pourraient être expliqués par son action sur les médiateurs de l’homéostasie du sommeil: adénosine et les neurones cholinergiques favorisant le réveil du cerveau antérieur basal.
Étant donné que la consommation excessive d’alcool est très répandu et qu’elle perturbe le sommeil, ils ont examiné les effets de la consommation excessive d’alcool sur la veille du sommeil. Les résultats suggèrent que l’homéostasie du sommeil perturbée pourrait être la principale cause de perturbation du sommeil observée après une consommation excessive d’alcool.
Sur la base de ces résultats, les chercheurs suggèrent que l’alcool peut perturber l’homéostasie du sommeil pour causer des perturbations du sommeil.[2]
Pour résumer, si vous pensez que l’alcool va vous aider à dormir, c’est sans compter que celle-ci va seulement vous permettre de dormir correctement la première partie de la nuit, mais dans la seconde partie de la nuit, votre sommeil en sera perturbé et votre sommeil total ne sera pas de bonne qualité. Ceci bien sûr dans le contexte d’une consommation excessive d’alcool.
L’alcool peut pénétrer dans presque tous les organes et tissus du corps, entraînant des lésions tissulaires et un dysfonctionnement des organes.
Quand on connait l’importance de la production d’hormone sur la perte de gras et la prise de muscle, il est facile de comprendre que l’abus d’alcool est plutôt néfaste pour nos objectifs fitness.
Bien souvent on déconseille au sportif de consommer de l’alcool, car celle-ci pourrait avoir des effets sur les performances et la récupération.
Ces résultats indiquent que la consommation d’alcool même en quantité modérée après un exercice excentrique amplifie les pertes normalement observées en force dynamique et statique.
Dans de nombreux sports d’équipe la coutume implique la consommation de grandes quantités d’alcool après les entraînements ou les compétitions. L’effet d’une telle pratique sur les processus de récupération sous-jacents au renouvellement protéique dans le muscle squelettique humain est inconnu.
Cette étude comportait trois essais expérimentaux comprenant un exercice de résistance (extension de jambe de 8 x 5 répétitions à 80% de la 1RM), suivis de tests continus (30 min, 63% de la puissance de sortie maximale et cycles d’intervalle d’intensité élevée (10 × 30 s, 110% de la puissance de sortie maximale). Immédiatement et 4 h après l’exercice, les sujets ont consommé, soit 500 ml de protéines de lactosérum environ 25 g de protéines, soit de l’alcool (1,5 g · kg de masse corporelle), co-ingérées avec des protéines, ou une quantité de glucide (25 g de maltodextrine), également avec de l’alcool. Les sujets ont également consommé un repas de glucides (environ 1,5 g de glucides · kg de masse corporelle) 2 h après l’exercice. Les biopsies musculaires ont été prises au repos, 2 et 8 h après l’exercice.
La concentration d’alcool dans le sang était supérieure à la valeur de départ avec la consommation d’alcool co-ingérée avec des glucides et d’alcool co-ingérée avec des protéines tout au long de la récupération.
Ces données ont démontré que la consommation d’alcool réduit les taux de synthèse de la protéine myofibrillaire après une activité physique simultanée, même en cas de co-ingestion de protéines. Cela conclu que l’ingestion d’alcool supprime la réponse anabolique du muscle squelettique et peut donc nuire à la récupération et à l’adaptation à l’entraînement et / ou à la performance ultérieure. Cependant, les dose d’alcool ingérés était de l’ordre de 1,5 g d’alcool par kilo de poids corporelle soit pour un individu de 80 kg une quantité d’alcool de 120 g ce qui correspond à 2 l de bière à 6% d’alcool, ce qui est déjà bien élevé.[5]
Une autre étude a démontré qu’un consommation modéré ne perturbé pas significativement la synthèse des protéines, cependant cette étude a été effectué sur des souris.[6]
L’alcool et la musculation, surtout après un entraînement, ne serait donc pas très favorable à la synthèse des protéines surtout si des grandes doses d’alcool sont ingérés.
La plupart des études nous permettent de comprendre que l’alcool et la musculation ne font pas bon ménage, qu’une consommation excessive est néfaste pour les performances sportives ainsi que pour la récupération, de plus une consommation excessive perturbe la synthèse des protéines ainsi que la qualité du sommeil, surtout dans la seconde partie.
Cependant, certaines études porte à croire qu’une consommation modéré d’alcool même après l’exercice ne pose pas de problème significatif sur les performances, la sécrétion d’hormone, ainsi que sur les performances. Il semblerait même qu’une consommation modérée d’alcool pourrait avoir des effets cardio-protecteurs de part une réduction de la résistance à l’insuline. [7]
J’espère que cet article vous a plu, dites-moi dans les commentaires si vous associez l’alcool et la musculation et si oui de quelle façon. Et si vous avez des questions, je me ferais un plaisir d’y répondre.
Pour en savoir plus sur la nutrition, n’hésitez pas à consulter la catégorie nutrition du blog.
N’hésitez pas à me suivre sur Facebook et sur Instagram ainsi qu’à vous abonner à la chaine Youtube de blog le fitness.
Merci d’avoir lu cet article et à très bientôt.
Sportivement Simon.
Source :
[1] Alcohol: impact on sports performance and recovery in male athletes.
[2] Alcohol disrupts sleep homeostasis
[3]Pathophysiology of the Effects of Alcohol Abuse on the Endocrine System
[4] Acute alcohol consumption aggravates the decline in muscle performance following strenuous eccentric exercise.
[5] Alcohol ingestion impairs maximal post-exercise rates of myofibrillar protein synthesis following a single bout of concurrent training.
[6] Moderate alcohol consumption does not impair overload-induced muscle hypertrophy and protein synthesis.
[7] Alcohol consumption and insulin resistance in young adults.
[8] Protein coingestion with alcohol following strenuous exercise attenuates alcohol-induced intramyocellular apoptosis and inhibition of autophagy.
L’article Alcool et musculation sont-ils compatibles ? est apparu en premier sur Blog Le Fitness.
By Simon TestudL’alcool est la drogue récréative la plus couramment utilisée dans le monde et sa consommation, souvent en grande quantité, est profondément ancrée dans la société occidentale.
Selon certaines études, l’alcool ne serait pas forcément responsable de la prise de gras, car celui-ci serait en partie utilisé à des fins énergétique, notamment pour augmenter la chaleur du corps et étant un puissant diurétique, il serait en partie chassé de l’organisme par les urines.
L’alcool est l’un des auxiliaires du sommeil en vente libre, les plus couramment utilisés. Chez les personnes non-alcooliques en bonne santé, une consommation importante d’alcool diminue le temps pour s’endormir et augmente la qualité et la quantité de sommeil pendant la première moitié de la nuit. Cependant, le sommeil est perturbé pendant la seconde moitié. Les alcooliques, aussi bien pendant les périodes de consommation que pendant les périodes d’abstinence, souffrent d’une multitude de troubles du sommeil se traduisant par une insomnie profonde, une somnolence excessive de jour et une altération de l’architecture du sommeil.
Afin de comprendre comment et où l’alcool agit sur le sommeil, une série d’expériences ont été menés, utilisant deux espèces différentes, des rats et des souris, comme modèles animaux, pour examiner et comprendre les substrats anatomiques et cellulaires impliqués dans les effets de l’exposition aiguë et chronique à l’alcool sur le sommeil et l’éveil. .
Les résultats de ces études suggèrent que les effets favorisant le sommeil de l’alcool pourraient être expliqués par son action sur les médiateurs de l’homéostasie du sommeil: adénosine et les neurones cholinergiques favorisant le réveil du cerveau antérieur basal.
Étant donné que la consommation excessive d’alcool est très répandu et qu’elle perturbe le sommeil, ils ont examiné les effets de la consommation excessive d’alcool sur la veille du sommeil. Les résultats suggèrent que l’homéostasie du sommeil perturbée pourrait être la principale cause de perturbation du sommeil observée après une consommation excessive d’alcool.
Sur la base de ces résultats, les chercheurs suggèrent que l’alcool peut perturber l’homéostasie du sommeil pour causer des perturbations du sommeil.[2]
Pour résumer, si vous pensez que l’alcool va vous aider à dormir, c’est sans compter que celle-ci va seulement vous permettre de dormir correctement la première partie de la nuit, mais dans la seconde partie de la nuit, votre sommeil en sera perturbé et votre sommeil total ne sera pas de bonne qualité. Ceci bien sûr dans le contexte d’une consommation excessive d’alcool.
L’alcool peut pénétrer dans presque tous les organes et tissus du corps, entraînant des lésions tissulaires et un dysfonctionnement des organes.
Quand on connait l’importance de la production d’hormone sur la perte de gras et la prise de muscle, il est facile de comprendre que l’abus d’alcool est plutôt néfaste pour nos objectifs fitness.
Bien souvent on déconseille au sportif de consommer de l’alcool, car celle-ci pourrait avoir des effets sur les performances et la récupération.
Ces résultats indiquent que la consommation d’alcool même en quantité modérée après un exercice excentrique amplifie les pertes normalement observées en force dynamique et statique.
Dans de nombreux sports d’équipe la coutume implique la consommation de grandes quantités d’alcool après les entraînements ou les compétitions. L’effet d’une telle pratique sur les processus de récupération sous-jacents au renouvellement protéique dans le muscle squelettique humain est inconnu.
Cette étude comportait trois essais expérimentaux comprenant un exercice de résistance (extension de jambe de 8 x 5 répétitions à 80% de la 1RM), suivis de tests continus (30 min, 63% de la puissance de sortie maximale et cycles d’intervalle d’intensité élevée (10 × 30 s, 110% de la puissance de sortie maximale). Immédiatement et 4 h après l’exercice, les sujets ont consommé, soit 500 ml de protéines de lactosérum environ 25 g de protéines, soit de l’alcool (1,5 g · kg de masse corporelle), co-ingérées avec des protéines, ou une quantité de glucide (25 g de maltodextrine), également avec de l’alcool. Les sujets ont également consommé un repas de glucides (environ 1,5 g de glucides · kg de masse corporelle) 2 h après l’exercice. Les biopsies musculaires ont été prises au repos, 2 et 8 h après l’exercice.
La concentration d’alcool dans le sang était supérieure à la valeur de départ avec la consommation d’alcool co-ingérée avec des glucides et d’alcool co-ingérée avec des protéines tout au long de la récupération.
Ces données ont démontré que la consommation d’alcool réduit les taux de synthèse de la protéine myofibrillaire après une activité physique simultanée, même en cas de co-ingestion de protéines. Cela conclu que l’ingestion d’alcool supprime la réponse anabolique du muscle squelettique et peut donc nuire à la récupération et à l’adaptation à l’entraînement et / ou à la performance ultérieure. Cependant, les dose d’alcool ingérés était de l’ordre de 1,5 g d’alcool par kilo de poids corporelle soit pour un individu de 80 kg une quantité d’alcool de 120 g ce qui correspond à 2 l de bière à 6% d’alcool, ce qui est déjà bien élevé.[5]
Une autre étude a démontré qu’un consommation modéré ne perturbé pas significativement la synthèse des protéines, cependant cette étude a été effectué sur des souris.[6]
L’alcool et la musculation, surtout après un entraînement, ne serait donc pas très favorable à la synthèse des protéines surtout si des grandes doses d’alcool sont ingérés.
La plupart des études nous permettent de comprendre que l’alcool et la musculation ne font pas bon ménage, qu’une consommation excessive est néfaste pour les performances sportives ainsi que pour la récupération, de plus une consommation excessive perturbe la synthèse des protéines ainsi que la qualité du sommeil, surtout dans la seconde partie.
Cependant, certaines études porte à croire qu’une consommation modéré d’alcool même après l’exercice ne pose pas de problème significatif sur les performances, la sécrétion d’hormone, ainsi que sur les performances. Il semblerait même qu’une consommation modérée d’alcool pourrait avoir des effets cardio-protecteurs de part une réduction de la résistance à l’insuline. [7]
J’espère que cet article vous a plu, dites-moi dans les commentaires si vous associez l’alcool et la musculation et si oui de quelle façon. Et si vous avez des questions, je me ferais un plaisir d’y répondre.
Pour en savoir plus sur la nutrition, n’hésitez pas à consulter la catégorie nutrition du blog.
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Merci d’avoir lu cet article et à très bientôt.
Sportivement Simon.
Source :
[1] Alcohol: impact on sports performance and recovery in male athletes.
[2] Alcohol disrupts sleep homeostasis
[3]Pathophysiology of the Effects of Alcohol Abuse on the Endocrine System
[4] Acute alcohol consumption aggravates the decline in muscle performance following strenuous eccentric exercise.
[5] Alcohol ingestion impairs maximal post-exercise rates of myofibrillar protein synthesis following a single bout of concurrent training.
[6] Moderate alcohol consumption does not impair overload-induced muscle hypertrophy and protein synthesis.
[7] Alcohol consumption and insulin resistance in young adults.
[8] Protein coingestion with alcohol following strenuous exercise attenuates alcohol-induced intramyocellular apoptosis and inhibition of autophagy.
L’article Alcool et musculation sont-ils compatibles ? est apparu en premier sur Blog Le Fitness.