"Je verrai toujours vos visages". C’est le dernier film de Jeanne Herry, sorti en salles le 29 mars 2023. Pour celles et ceux qui ont vu ce film, la justice restaurative* n’est plus ce concept flou, jamais ou vaguement entendu, qui évoque la vie judiciaire des musées ou restaurants.
Pour celles et ceux qui ont vu ce film, la Justice restaurative est peut-être devenue une curiosité, de ces notions qui font émerger un magma de questions et réflexions. Ces questions et réflexions, nous les avons posées, arpentées, remuées dans ce podcast qui propose un regard croisé entre les sciences sociales et le cinéma. Ce regard croisé, c’est celui de Sandrine Lefranc, chercheuse en sciences sociales spécialiste des processus de justice après des violences de masses, et de Jeanne Herry, réalisatrice.
Du cinéma au procès des attentats du 13 novembre, ce podcast vous invite à (re)découvrir cette justice, inscrite comme un droit depuis la loi du 15 août 2014 et pourtant si peu connue.
Justice restaurative, on recule ou on avance ? Épisode 1 : du cinéma aux sciences sociales, la justice restaurative comme objet d’étude.
* Définition Justice Restaurative - source Legifrance : À l'occasion de toute procédure pénale et à tous les stades de la procédure, y compris lors de l'exécution de la peine, la victime et l'auteur d'une infraction, sous réserve que les faits aient été reconnus, peuvent se voir proposer une mesure de justice restaurative.
Constitue une mesure de justice restaurative toute mesure permettant à une victime ainsi qu'à l'auteur d'une infraction de participer activement à la résolution des difficultés résultant de l'infraction, et notamment à la réparation des préjudices de toute nature résultant de sa commission.
Cette mesure ne peut intervenir qu'après que la victime et l'auteur de l'infraction ont reçu une information complète à son sujet et ont consenti expressément à y participer.