"Le réchauffement climatique est une chance pour les stations": derrière ce propos à première vue paradoxal se cache une vraie réflexion, celle de la climatologue Martine Rebetez, professeure à lʹUni de Neuchâtel et chercheuse à lʹInstitut Fédéral de recherche sur la forêt, la neige et le paysage. Elle est lʹinvitée dʹAltitudes ce dimanche pour expliquer son point de vue (et sa passion de la montagne).
Andréas Martinet a parfois lʹimpression dʹexercer un métier mal connu du public. Il est vrai que lʹessentiel de son travail se fait dans lʹombre, alors que les pistes de Chemeuille, sur les hauteurs dʹEvolène sont encore fermées. Là, aux premières lueurs du matin, en compagnie de son équipe de patrouilleurs, il sʹassure que le domaine skiable soit sans danger pour tous ceux qui, quelques heures plus tard, auront le plaisir de le dévaler. Cʹest un métier à responsabilité quʹil a choisi, sans avoir dès le départ complètement conscience des implications humaines, lui avant tout passionné de montagne, de randonnée et dʹalpinisme. Mais, ce lien avec les autres, le besoin de sʹoccuper dʹautrui, ont pris désormais beaucoup de place, jusque dans les sphères les plus intimes de sa vie. Andréas Martinet est le responsable de la sécurité des pistes de Télé-Evolène. Virginie Brawand lʹa rencontré.