Tu riais. Tu te renversaisDans mes bras et l’aube amoureuseIlluminait ma tête creuseEt lourde, mais je te berçais, En chantant. Le jour, dans la pluie,Se levait et n’en pouvait plus.Contre ta hanche étroite et nue,Je tombais enfin d’insomnie. Matins amers, amour charmant,Épuisante et trouble folie,Au réveil, la mélancolieSépara plus tard ces amants. Pourquoi ? Nul ne le sait. Lui-mêmePleurait en s’éloignant de toi.Et, depuis ce jour, que de foisL’aube a fripé ses roses blêmes ! Francis Carco, Amour