Anthropologie et business sur Gili Meno, un entrepreneur sur une petite île déserte Tout quitter, trouver une petite île indonésienne toute mignonne et créer son petit business, qui n’en a pas rêvé ? Mais comment est-ce en vrai ? Est-ce si facile ? Le sourire et la sympathie des Indonésiens restent-ils quand on vient faire du business ? Comment se démarquer face à une rude concurrence ? Parce que bon, île déserte, c’est pour le titre mignon de l’épisode, mais en vrai, vous ne serez jamais les premiers et rarement les mieux armés pour commencer un business. Pour écouter l’interview ou le télécharger, utilisez le player juste en dessus, vous pouvez vous abonner via iTunes, Google Play et autres podcatchers, vous avez toutes les infos sur la droite ! AnthroStory parle de business, mais pourquoi ? Vous me direz, c’est un podcast sur l’anthropologie, pourquoi parler de business avec un français qui a décidé d’aller fonder son hostel sur Gili Meno ? Pour deux raisons. La première, c’est que l’anthropologie, ou en tout cas l’histoire de l’anthropologie, a été lié avec le commerce et, encore moins fun, l’armée. Bien souvent, les premiers à arriver dans un nouvel endroit n’étaient pas des scientifiques, mais des commerçants et des militaires, qui avaient souvent des intérêts communs. Ils étaient parfois accompagnés d’aventuriers, puis d’ethnologues, bien sûr, mais au final ça a rarement été le cas. Donc, parler business et commerce, ça rentre pas mal dans le concept de l’émission. La deuxième, c’est que même si un entrepreneur n’est pas un anthropologue et n’est pas là pour la science ou pour améliorer la connaissance, il est continuellement confronté avec l’environnement social du lieu ou il plante sa tente. De la législation aux contacts avec les locaux du quartier en passant par la gestion de la main d’oeuvre, l’entrepreneur doit bien connaitre son terrain s’il ne veut pas se planter (ou, parfois, se faire planter). Engager des ouvriers, apprendre la langue, savoir comment gérer les transactions et les échanges, maîtriser les crises éventuelles, ne pas oublier la religion, participer à la vie sociale locale, faire […]