Après cinq nuits d’affrontements entre Israël et l’Iran, le président américain Donald Trump a appelé, ce mardi 17 juin, Téhéran à une « capitulation sans conditions ». Pour le politologue Antoine Basbous, si les États-Unis s’engageaient dans le conflit, « il ne resterait plus grand-chose des infrastructures iraniennes et de son potentiel militaire ». Il souligne que l’Iran est déjà « en très mauvaise posture ». Tandis qu’Israël déploie une guerre de haute technologie, qu’il qualifie de « première guerre du XXIe siècle menée grâce à l’intelligence artificielle », l’Iran, de son côté, « possède des avions de l’époque du Shah, qui ne peuvent pas voler ». Directeur de l’Observatoire des pays arabes, Antoine Basbous estime que « le régime des mollahs a fait son temps, avec 46 ans de souffrance, de privation de libertés pour les Iraniens ». Il insiste sur le fait que « à l’intérieur du pays, il y a contestation et détestation du régime des mollahs », concluant que « personne ne versera de larmes sur leur sort ».
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