Il y a très longtemps, les premiers habitants de la Martinique, les Amérindiens, fabriquaient des objets incroyables. L'un de ces objets spéciaux était un masque anthropomorphe, ce qui signifie un masque qui ressemble à un visage humain.

Ce masque était fait de céramique, un matériau que l'on obtient en cuisant de l'argile. Les Amérindiens le peignaient souvent en rouge, blanc et noir, les couleurs qu'ils utilisaient le plus. Ils ajoutaient des détails pour les yeux, la bouche et parfois même des coiffures décoratives.

Les masques anthropomorphes étaient très importants pour les Amérindiens. Ils pouvaient être utilisés lors de cérémonies spéciales ou pour décorer des objets importants. Parfois, les masques représentaient des esprits ou des personnes importantes pour leur communauté.

En découvrant ces masques aujourd'hui, nous pouvons apprendre beaucoup sur la vie et les croyances des anciens habitants de la Martinique. C'est comme un petit morceau de leur histoire qui nous aide à mieux comprendre comment ils vivaient et ce qui était important pour eux.

Il y a très longtemps, les premiers habitants de la Martinique, les Amérindiens, étaient très talentueux pour fabriquer des objets en céramique. L'un des objets spéciaux qu'ils ont créés est un petit ornement en forme de tête de chien.

Cet ornement en forme de tête de chien était fabriqué avec beaucoup de soin et de détails. Les Amérindiens aimaient beaucoup les chiens. Les chiens les aidaient dans leur vie quotidienne, ils étaient des compagnons fidèles et parfois même des gardiens.

Les ornements comme celui-ci étaient souvent utilisés pour décorer des objets importants ou pour des cérémonies spéciales. Ils montraient à quel point les Amérindiens étaient habiles et créatifs. Cet ornement particulier a été trouvé dans un ancien village amérindien en Martinique.

En apprenant sur ces objets, nous découvrons comment vivaient les premiers habitants de la Martinique et à quel point ils appréciaient et respectaient les animaux autour d'eux. C'est une belle façon de se connecter à notre passé et de comprendre l'histoire de notre île.

Il y a très longtemps, les premiers habitants de la Martinique, appelés les Amérindiens, fabriquaient des objets en céramique. La céramique est un matériau que l'on obtient en cuisant de l'argile à haute température pour la rendre dure et solide.

Les Amérindiens utilisaient la céramique pour fabriquer des pots, des bols, des assiettes et d'autres objets utiles pour leur vie quotidienne. Parfois, ils décoraient ces objets avec des dessins et des motifs colorés.

Un fragment de céramique est un petit morceau cassé d'un de ces objets. En le trouvant, les archéologues peuvent en apprendre beaucoup sur la vie des Amérindiens. Par exemple, ils peuvent découvrir comment les Amérindiens cuisinaient, mangeaient et décoraient leurs maisons.

Chaque fragment de céramique est comme un petit puzzle qui aide à raconter l'histoire des anciens habitants de la Martinique. En regardant de près, on peut parfois voir des empreintes de vannerie ou des décorations qui montrent les compétences artistiques des Amérindiens.

Ces fragments sont précieux car ils nous connectent avec le passé et nous permettent de mieux comprendre comment vivaient les gens il y a des centaines d'années.

Il y a très longtemps, des artistes mystérieux ont gravé des dessins sur des roches à Montravail, un endroit en Martinique. Ces dessins, appelés pétroglyphes, montrent des visages et des formes intéressantes.

Montravail est un lieu spécial, perché en haut d'une colline avec une vue magnifique sur la mer. Les dessins sur les roches ont été faits par des Amérindiens qui vivaient ici il y a des centaines d'années. Ils utilisaient des outils en pierre pour graver les visages et les motifs sur les roches volcaniques.

Les dessins à Montravail ont une signification particulière. Certains pensent qu'ils représentent des esprits ou des personnes importantes. D'autres motifs pourraient avoir été utilisés dans des cérémonies spéciales.

Aujourd'hui, les roches gravées de Montravail sont protégées et les visiteurs peuvent les admirer. Elles nous aident à comprendre comment vivaient et ce qu'imaginaient les premiers habitants de la Martinique. C'est un trésor de notre histoire qui continue de fasciner les gens de tous âges.

Il y a très longtemps, la Martinique était habitée par les Amérindiens. Ces premiers habitants vivaient dans des villages près de la mer, construisant leurs maisons avec du bois et des feuilles.

Les Amérindiens étaient très habiles. Ils fabriquaient de beaux objets en céramique et étaient excellents pêcheurs et agriculteurs. Ils cultivaient des plantes comme le manioc pour faire du pain appelé cassave.

Les hommes pêchaient et chassaient, tandis que les femmes préparaient les repas et s'occupaient des enfants. Les enfants aidaient et apprenaient les compétences nécessaires pour devenir adultes.

Les Amérindiens avaient des rituels importants et fabriquaient des objets spéciaux pour ces occasions. Ils vivaient en harmonie avec la nature, respectant leur environnement.

Leur culture et leurs traditions font partie de l'histoire de la Martinique et sont encore appréciées aujourd'hui.

Les pierres à trois pointes, ou trigonolithes, sont des artefacts caractéristiques des Antilles, façonnés dans diverses roches, coquillages ou bois. Ces objets, associés à des usages rituels, apparaissent dès 300 avant J.-C. dans la phase Saladoïde Cedrosan Ancien. La pierre sélectionnée, potentiellement en éclogite, a été découverte sur le site des Salines (Sainte-Anne) et faisait partie d'un dépôt de fondation, témoignant de sa probable importance symbolique et agricole.

Le masque anthropomorphe en céramique du site de Vivé (Le Lorrain) est une pièce emblématique de l'art saladoïde cedrosan ancien (100 avant J.-C.-350 après J.-C.). Peint en blanc et rouge, ce masque pourrait évoquer la pratique de la peinture faciale amérindienne, avec des yeux et une bouche fermés, symbolisant potentiellement la méditation, le sommeil ou la mort. Découvert dans des contextes rituels, ce type de masque demeure mystérieux quant à sa signification exacte.

Les populations précolombiennes des Petites Antilles, étroitement liées à la mer, utilisaient le lambi (Lobatus gigas) pour l'alimentation et la fabrication d'outils. Parmi ces outils, la hache en conque de lambi est particulièrement emblématique. Ces haches, trouvées notamment à l'Anse Trabaud en Martinique, étaient créées à partir du labre de la conque et servaient à diverses tâches, de l'artisanat à l'agriculture. Ce site archéologique révèle des artefacts des phases Troumassoïde (700-1000 ap. J.-C.) et Suazoïde (1000-1500).

Les haches en jadéite sont des artefacts emblématiques de l'industrie lithique amérindienne des Petites Antilles, utilisées à des fins utilitaires et rituelles. Cette hache pétaloïde polie en jadéite provient du site des Salines (Sainte-Anne) et date des périodes Saladoïde Cedrosan Moyen-Récent (350-700 après J.-C.) et Suazoïde (1000-1500). La jadéite, importée des Grandes Antilles ou d'Amérique Centrale, témoigne des échanges à longue distance des biens de prestige dans la Caraïbe.

La tortue, ressource maritime précieuse pour les anciens Amérindiens des Petites Antilles, fournissait non seulement de la chair mais aussi des matériaux pour fabriquer des objets. Une hache en os de tortue, découverte sur le site de l'Anse Trabaud (Sainte-Anne) en Martinique, en est un exemple rare. Provenant des phases Troumassoïde (700-1000 après J.-C.) et Suazoïde (1000-1500), cette hache témoigne de l'utilisation polyvalente des ressources naturelles par les Amérindiens.