Share Arrête d’y penser!
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By Renata W.
The podcast currently has 19 episodes available.
Pour ce dernier épisode de 2020, j’ai eu le plaisir d’échanger avec Maude (@funkyparent).
Je suis un jour tombée sur son compte Instagram un peu par hasard et j’ai commencé à faire défiler ses photos. De prime abord, des photos «normales», qui capturaient des instants de sa vie de femme et de maman. Et puis j’ai commencé à me plonger dans ces bribes d’existence qu’elle avait bien voulu publier. Et je me suis identifiée. Et puis j’ai compris. Et puis j’ai pleuré. Et puis j’ai trouvé que Maude était très très forte.
Recueillir et partager aujourd’hui son histoire me tenait beaucoup à cœur. Non seulement car je trouve son récit très beau mais aussi car je trouve qu’il cristallise bon nombre de ces difficultés que l’on peut rencontrer sur ce chemin parfois sinueux vers la maternité. Ces difficultés qui nous accablent et qui nous mettent parfois plus bas que terre mais desquelles on arrive finalement toujours à se relever. Comme si nous étions mues par une force supérieure que nous n’arrivons pas forcément à définir ni à expliquer...
Je peine à résumer le parcours de Maude tant il est parsemé d’évènements marquants. Car si elle a une première grossesse de rêve, elle sera par la suite confrontée à des fausses couches à répétition, à l’incommensurable douleur du deuil périnatal, à la PMA et au don d’ovocytes.
Ce qui est frappant lorsque Maude raconte son histoire, c’est que malgré tout ce que la vie lui envoie dans la figure, elle ne cesse de se battre pour aller chercher sa fin heureuse. Et à l’approche de Noël, je trouvais que c’était un des meilleurs messages que je pouvais faire passer.
Allez, bonne écoute! 🎧
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L'épisode de cette semaine est quelque peu différent. Pour une fois, je n'échange pas avec une autre femme autour de son parcours ou de son chemin vers la parentalité.
Mon but ici est certes de recueillir des témoignages, mais aussi d'informer, de partager et donner des ressources à celles et ceux qui sont en parcours en PMA. Donc quand j'ai vu que je recevais de plus en plus de demandes de votre part au sujet de la FIV en République Tchèque, je me suis dit que ce serait une bonne idée de vous proposer ce contenu spécial, à savoir un petit guide pratique de la FIV en République Tchèque sous forme d'épisode de podcast.
J'ai essayé au mieux de dégrossir le sujet, tout en sachant que c'est un thème vaste et que j'aborde uniquement en fonction de mon ressenti, de mon vécu ou encore de mon expérience. Donc pas de vérités absolues ici mais un partage, pour celles et ceux qui se posent la question de la FIV à l'étranger. Si vous avez encore des questions, n'hésitez pas à me contacter sur Instagram ou par e-mail, j'y réponds volontiers.
Allez, bonne écoute! 🎧
Cette semaine, j’échange avec Marine (@marine_mazella).
La douceur dans sa voix cacherait presque tout ce qu’elle a vécu pendant ces deux dernières années… Et pourtant, ils s’en sont passé des choses.
Lorsqu’elle et son compagnon décident que le temps est venu d’agrandir leur famille, Marine tombe enceinte quasi instantanément. Un grand bonheur balayé quelques semaines plus tard par une fausse couche qui, comme elle le dit elle-même, a certainement été la plus dure. Parce que non envisagée, non préparée et quelque peu banalisée.
Quelques mois après, rebelote. Marine est à nouveau enceinte. Cette fois-ci, Marine le voit. Son tout petit bébé est là et même que son petit cœur bat. Mais là encore, une deuxième fausse couche efface toutes ces jolies perspectives qui surgissent en même temps que la fameuse deuxième barre.
Quand j’entends l’histoire de Marine, on est presque obligés de croire que le sort s’acharne parfois. Car sa suite est éprouvante et douloureuse : s’en suivront deux grossesses extra-utérines, dont l’une découverte au fin fond de la Nouvelle-Zélande et qui lui vaudra une trompe. Ah, et au milieu de tout ça, il y a aussi un diagnostic d’endométriose – que Marine doit se battre pour avoir – et une grosse opération afin de la soulager.
Le corps en bataille et un désir d’enfant grandissant, Marine et son mari décident alors de faire appel à la PMA. Et c’est après une première insémination infructueuse que Marine s’apprête désormais à entamer sa première FIV.
Parce que ce que tu ne sais pas, c’est que Marine n’a que 23 ans. Et si je ne peux m’empêcher de penser que toutes ces épreuves t’enlèvent un peu de ta jeunesse, Marine, elle, m’a dit que ça l’avait beaucoup fait grandir.
Allez, bonne écoute! 🎧
Cette semaine, j’échange avec Camille (@bla.bla.de.lendo). Ne souffrant d’aucun symptôme typique lié à l’endométriose, elle tombe des nues lorsqu’on la lui diagnostique. D’autant plus que son endométriose est profonde et touche ses organes digestifs. Une opération est tout de suite prévue mais cette dernière est lourde et sa convalescence l’est tout autant.
Moins de deux semaines après son opération, Camille souffrira d’une fistule recto-vaginale et dans la foulée, subira une stomie. Tu sais pas ce que c’est qu’une stomie ? Bah estime-toi très chanceuse : la stomie désigne une ouverture chirurgicale créée sur la surface de l’abdomen afin de permettre l’évacuation des selles et de l’urine. Pas glamour et hyper dur à porter au quotidien, mais dur de faire autrement quand il s’agit de sauver ta vie.
Une fois rétablie, elle peut enfin se relancer dans ce projet bébé qui la fait tant vibrer. Mais les mois passent et toujours rien. Et c’est là que la PMA rentre dans sa vie. Avec une première FIV qui finit en hyperstimulation et 0 embryons, Camille digère désormais tout ce qui lui est arrivée lors de ces deux dernières années. Pour autant, elle ne perd pas de vue son désir d’enfant qu’elle sait qu’elle comblera un jour.
Elle garde aussi sa combativité et sa joie de vivre : comme elle le dit si bien, son moteur c’est l’amour et chaque jour, pour mieux avancer, elle aime.
Allez, bonne écoute! 🎧
Cette semaine je discute avec Camille. Ayant toujours voulu devenir maman, Camille se lance dans les essais bébé en mode « au taquet » : elle connaît bien son cycle, elle a ses tests d’ovulation… Bref, elle est parée ! Donc quand au bout de six mois ça ne marche toujours pas, les questions commencent à surgir. Quelques nombreux rendez-vous plus tard, les réponses commencent à poindre et la voilà parachutée dans la grande cour de la PMA.
Son parcours est dense et en seulement deux ans, on peut dire que Camille a pris de la bouteille : plusieurs cycles de stimulation ovarienne, 3 FIV et cinq (si mes calculs sont justes !) transferts d’embryons. Et ça, c’est sans parler du diagnostic de son endométriose, d’une opération visant à la soulager et de deux grossesses malheureusement interrompues. Pfiou, ça en fait des sujets à aborder !
Ce qui est étonnant, c’est que malgré la cadence de ses traitements et des déceptions auxquelles elle a dû faire face, Camille raconte son histoire d’une manière très calme et posée. Comme si en plein milieu de la tempête, elle savait comment rester placide et garder confiance.
Allez, bonne écoute! 🎧
Pour de douzième épisode, je discute avec Pamela (@thegempicker). C'est une de mes meilleures amies, avec qui je partage mes doutes, mes peines, mes joies ou encore mes coups de gueule, souvent sous forme de très longues notes vocales envoyées sur What’s App.
Depuis que je la connaîs, Pamela a toujours verbalisé ses doutes quant à son envie d'avoir un enfant un jour. A la fatidique question « mais toi, tu veux des gosses ? », elle m'a toujours répondu qu'elle n'en avait aucune idée. Une réponse intrigante car jusqu'alors, j’avais déjà entendu des « non » très francs. Ou alors des « oui » très enthousiastes. Mais jamais un « je ne sais pas ».
Donc du haut de ses 33 ans, Pamela s'interroge. Car entre pression sociétale, années qui filent et l'idée que la maternité reste une expérience unique: ce n'est de loin pas évident de ne pas savoir et d'identifier quelles sont nos réelles motivations à la réalisation d'un tel projet de vie.
Alors que faire quand la question reste ouverte et quand on sait qu’en matière de fertilité féminine, la notion de temps est cruciale ? Est-ce qu’on fait un bilan de fertilité histoire de voir où on en est ? Est-ce qu’on congèle ses ovocytes ? Jusqu'où sommes-nous prêtes à aller à titre préventif?
Allez, bonne écoute! 🎧
Pour ce onzième épisode, j’ai pu échanger avec Jacqueline. Ayant souffert d’un manque d’enfants pendant 5 ans, elle a connu ces sentiments d’angoisse, de peur et d’échec causés par un ventre terriblement vide.
Jacqueline le dit elle-même, depuis toute petite, elle ne voulait qu’une chose : être adulte afin de pouvoir avoir des enfants.
Alors quand bébé ne vient pas, elle se voit propulsée dans une crise existentielle. Comme si un ouragan était venu heurter son cœur de plein fouet… Après son passage rien n’a été pareil, mais ce qu’elle a su construire ensuite est superbe.
Quelques années après, une fois son cheminement fait et ses maux pansés, elle crée Espace Fertile et devient coach en désir d’enfant. Elle aide aujourd’hui des femmes à se remettre au centre d’un parcours où trop souvent, elles ne sont que spectatrices.
Grâce à différentes approches qu’elle choisit en fonction de l’état de chacune, elle offre des clés, des outils concrets qui aident à mieux vivre cette attente et à mieux appréhender les diverses étapes d’un parcours PMA.
Vous verrez, cet épisode est ponctué de phrases qui invitent au repositionnement et à la réflexion. C’est ça qui est beau avec Jacqueline : quand on croit déjà bien avoir avancé sur son propre développement personnel, voilà que l’air de rien elle ouvre d’autres portes.
Allez, bonne écoute! 🎧
Pour ce dixième épisode j'ai échangé avec Aline. Pour elle, le désir d’enfant a toujours été là. Depuis toute petite, elle le savait, elle voulait devenir maman. Donc quand elle arrête sa contraception et que ses règles ne viennent pas, elle et son conjoint Simon se disent que la médecine saura les aider.
Plusieurs mois de stimulation et deux FIV plus tard, Aline attend toujours sa fin heureuse. Elle se lance aussi dans un parcours d’adoption afin de construire sa famille où, comme elle le dit si bien, « personne ne se ressemblera et chacun aura son histoire ».
Alors qu’elle est encore en plein cheminement, ce qui frappe dans le récit d’Aline, c’est que très vite, la PMA est venue secouer sa vie : changement de job, changement de ville... Elle décide de construire un nouveau scénario. Puis viennent ensuite les questions existentielles : Quelle est ma place? Comment se débarrasser de ce qui est bancal et bouffe ton énergie ? Comment se construire en tant que femme quand on arrive pas à porter la vie? Des tas de questions sur lesquelles on aurait pu débattre des heures.
Vous verrez, les mots d’Aline redonnent confiance et nous prouvent que ce n’est pas grave d’être un peu perdue pour autant qu’on continue à aller dans la bonne direction.
Allez, bonne écoute! 🎧
Pour ce neuvième épisode, je reçois Margaux, la fondatrice de Deux Barres Roses : une communauté dédiée aux mamans où on parle de maternité sans tabou et sans détours.
Dans cet épisode, on revient sur son parcours: on parle de la découverte de son endométriose, qui vient accélérer son désir d’enfant et aussi de sa première grossesse. Tant espérée, tant attendue mais pendant laquelle Margaux ne se sent plus du tout elle-même.
Puis vient l’après, cette envie d’agrandir la famille qui sera rythmée par une histoire rocambolesque de traffic d’embryons (si si, tu as bien lu!) et malheureusement, par deux fausses-couches.
Ces deux fausses-couches ont énormément marqué Margaux. Non, elle n’a pas perdu juste un "amas de cellules" comme on entend parfois. Elle a dû dire au revoir à deux projets de vie. Deux bébés désirés, pour lesquels elle s’est battue puisque tous deux issus d’un protocole de FIV qui lui aura été coûteux sous différents aspects. Des bébés qui n'en étaient peut-être qu’au tout début de leurs vies, mais dont l'existence planait au-dessus de Margaux depuis un petit moment déjà.
Ce qui frappe dans son histoire, c’est la pugnacité. Elle insiste, demande des des deuxièmes avis et se bat pour faire entendre sa voix par le corps médical. Car après tout, ces docteurs savent beaucoup de choses... Mais celles qui connaissent au mieux nos corps, bah c’est quand même-nous.
Allez, bonne écoute! 🎧
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