Dans cet épisode, nous discutons du livre L’Afrique contre la démocratie de Ousmane Ndiaye, un essai qui questionne le rapport complexe entre le continent africain et la démocratie.
Avec notre invité, un lecteur passionné, nous revenons sur les grandes idées du livre : pourquoi la démocratie semble-t-elle en crise en Afrique, que signifie réellement une « démocratie à l’africaine », et comment repenser un modèle politique fidèle aux réalités du continent sans renoncer aux valeurs universelles de liberté et de justice.

Entre analyse, échange d’idées et regard critique, cet épisode propose une réflexion vivante sur les défis démocratiques actuels en Afrique.

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Dans cet épisode, Au rythme du Monde explore les recompositions politiques provoquées par la crise institutionnelle que traverse la France. Avec Antoine, un militant socialiste, nous revenons sur le rôle historique et l’avenir incertain de la gauche face à l’effritement du modèle républicain, à la montée des extrêmes et au désenchantement démocratique.
Entre héritage, renouveau et stratégies d’alliance, quelle place la gauche peut-elle encore occuper dans le paysage politique français ?

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Pourquoi juge-t-on la dignité africaine plus sévèrement que celle des autres ?

Les récentes images de dirigeants africains reçus à la Maison Blanche ont déclenché une vague d’indignation. Une mise en scène jugée humiliante, une posture interprétée comme une soumission. Mais des scènes similaires avec des dirigeants européens n’ont jamais suscité autant de critiques. Pourquoi ?

Parce que le regard posé sur les présidents africains est encore trop souvent chargé d’attentes, de soupçons, de sévérité symbolique.

Là où l’Europe bénéficie d’une présomption d’égalité, l’Afrique reste dans l’obligation de prouver sa dignité, en permanence.

Ce n’est plus seulement une question d’image, mais de déséquilibre du regard. Un angle invisible, hérité d’une histoire coloniale encore vivace, qui façonne ce que nous voyons, et comment nous le jugeons.

Il est temps d’interroger non seulement les postures diplomatiques… mais nos propres perceptions.

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Dans son ouvrage La diplomatie consulaire du Sénégal à l’ère du pouvoir citoyen, Cheikh Mouhamed Seck pose une question aussi simple que redoutable : et si la diplomatie devait désormais composer avec le citoyen ?

Au fil des pages, l’auteur dessine les contours d’un consulat en transition : tiraillé entre les logiques administratives héritées des indépendances, et les exigences nouvelles d’une diaspora mobile, connectée, engagée. Il y parle de réformes, bien sûr. Mais surtout de proximité, d’écoute, de lien civique. Il y parle d’avenir.

Dans cet épisode, nous tentons une exploration : celle d’une diplomatie consulaire repensée, peut-être réinventée. Une diplomatie qui, au-delà des tampons et des passeports, pourrait devenir le laboratoire d’une démocratie élargie – au-delà des frontières.

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Cet épisode de podcast explore le malaise grandissant des cadres, longtemps perçus comme les bénéficiaires du système méritocratique. Malgré leurs titres et salaires, beaucoup ressentent aujourd’hui un épuisement, une perte de sens, et un déclassement symbolique. Certains se tournent vers la gauche radicale, rompant avec le progressisme managérial. La sociologue Marion Beauvalet parle d’une "prolétarisation des cadres", marquée par un contrôle accru et une autonomie réduite. Le podcast interroge : ce malaise peut-il devenir une force politique ?

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Et si on changeait de regard ?

On parle beaucoup de société civile.
Mais rarement avec nuance.
Rarement avec profondeur.

Cette chronique propose autre chose :

Un détour par la pensée d’Antonio Gramsci, pour comprendre pourquoi la société civile n’est ni un danger, ni un fumier…
Mais bien le champ central de la bataille culturelle.

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Enseigner, débattre, chercher librement. Voilà l’essence même des libertés académiques. Pourtant, ces fondements de la démocratie et du progrès scientifique vacillent aujourd’hui sous le poids d’offensives politiques, idéologiques et économiques. Aux États-Unis, depuis 2021, plus de 300 projets de loi ont été déposés dans 44 États pour censurer les enseignements sur le genre, l’histoire raciale ou encore l’identité LGBTQ. Des concepts comme la « critical race theory » sont devenus des épouvantails politiques, utilisés pour restreindre les marges de manœuvre des enseignants et des chercheurs.

En France, les universités d’Île-de-France doivent désormais signer une « charte des valeurs de la République » pour accéder aux subventions régionales. Derrière la rhétorique républicaine, certains y voient une tentative de contrôle idéologique sur les institutions d’enseignement supérieur, voire une atteinte à leur autonomie statutaire.

Ces attaques ne sont ni isolées ni accidentelles. Elles s’inscrivent dans ce que certains chercheurs — dont notre invité — décrivent comme une offensive globale contre la liberté académique. Nous avons aujourd’hui le plaisir de recevoir Jérôme Heurtaux, politiste, spécialiste de la sociologie des régimes autoritaires, qui a travaillé sur la Turquie, la Tunisie, mais aussi la Pologne, pays emblématique de la politisation des institutions académiques.

Dans un article récent intitulé « La liberté académique comme enjeu global » (Cultures & Conflits, 2025), il rappelle que cette liberté n’est pas seulement un droit individuel, mais un pilier collectif de nos sociétés démocratiques. Que pouvons-nous apprendre des offensives menées ailleurs, en Europe centrale notamment ? L’exemple polonais préfigure-t-il ce qui menace aussi l’université française ? Et quelle résistance est possible ?

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