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By Autopsie de la Santé
The podcast currently has 22 episodes available.
#23 : Ségur de la Santé du symptomatique plutôt que du curatif
Face aux demandes des différentes catégories de professionnelles, l’état a apporté en réponse des propositions concrètes pour arrêter l’hémorragie.
Mais pour beaucoup cela n’est pas assez et surtout toutes les propositions ne répondent pas aux vraies problèmes de fond de notre système de santé.
Les moyens humains (création de postes de professionnels) ou encore les moyens financiers avec la revalorisation de certaines catégories ne sont que des traitements symptomatiques visant visant à calmer rapidement la douleur des acteurs de soins.
Une vraie avancée mais qui prendrait plus de temps est de réaliser des examens complémentaires afin d’identifier le ou les réels dysfonctionnements de notre système de santé.
Car il faut bien l’admettre le mal est beaucoup plus profond et ce n’est pas les mesures prises qui vont guérir notre système.
#22 : l'application StopCOVID est la grande absente du déconfinement
L’application StopCovid est la grande absente du déconfinement en France.
Car oui c’est officiel, l’outil de traçage numérique des cas avérés et de l’entourage de ces patients ne sera pas entre les mains des Français pour le premier jours du déconfinement.
Au mieux, le ministère du numérique annonce une mise à disposition début juin soit dans trois semaines. Et encore la mise en oeuvre de cet outil devra au préalable avoir fait l’objet d’un vote au parlement. Il faut juste espérer que les débats ne soient pas aussi longs et constructifs que les votes concernant la réforme des retraites. Car si les députés s’amusent à produire des amendements à la chaîne nous pourrions avoir l’application à Noël.
Alors pourquoi autant de temps pour mettre en place un outil qui semble au dire des spécialités et autres geek pas si compliqué à faire.
En fait tout tourne autour de deux mots : centralisé ou décentralisé.
L’état a fait le choix de centraliser les données issues de ce suivi en développant un outil maison.
#21 : on nous aurait menti sur les masques
On nous aurait menti aussi sur le sujet des masques !
C’est en tout cas le sentiment qui semble se dégager depuis quelques jours sur les médias et sur les réseaux sociaux. Même si beaucoup de personnes et de professionnels comme moi commencent à avoir une overdose de ce sujet, il semble que la polémique recommence à grandir sur les masques. Et cette fois çi ni les pharmaciens ni les grandes surfaces ne semblent en cause dans le débat ou alors de très loin.
Alors que nous apprennent les différents sources d’informations sur ce feuilleton médiatique.
Les autorités de santé et le ministère de l’économie étaient au courant que la grande distribution faisait des stocks en prévision du déconfinement. Les centrales d’achat ont ainsi commander et réceptionner des quantités non négligeables de dispositifs de protection alors que ces masques manquaient cruellement pour les acteurs de santé.
On nous aurait menti aussi sur le sujet des masques !
C’est en tout cas le sentiment qui semble se dégager depuis quelques jours sur les médias et sur les réseaux sociaux. Même si beaucoup de personnes et de professionnels comme moi commencent à avoir une overdose de ce sujet, il semble que la polémique recommence à grandir sur les masques. Et cette fois çi ni les pharmaciens ni les grandes surfaces ne semblent en cause dans le débat ou alors de très loin.
Alors que nous apprennent les différents sources d’informations sur ce feuilleton médiatique.
Les autorités de santé et le ministère de l’économie étaient au courant que la grande distribution faisait des stocks en prévision du déconfinement. Les centrales d’achat ont ainsi commander et réceptionner des quantités non négligeables de dispositifs de protection alors que ces masques manquaient cruellement pour les acteurs de santé.
#20 : attention risque de surdosage en écrans pour les enfants
Écrans de télévision ou de tablette : attention risque de surdosage
Certains scientifiques parlent même d’overdose numérique pour décrire un phénomène inquiétant : la surconsommation de la présence devant les écrans par les enfants.
Et ces experts vont même plus loin. Ils recommandent de limiter voir d’interdire en dessous de 6 ans l’utilisation du numérique.
Mais au delà de ces discours, ne peut on pas déjà mettre en place des actions de prévention et de communication simples. Pourquoi ne pas prendre comme exemple les messages figurant sur les boîtes de médicaments. Oui vous avez déjà remarqué sûrement ces grosses inscriptions et ces dessins apposés sur vos médicaments. Ils sont destinés à rappeler des informations importantes liées à l’utilisation de produit de santé
#19 : Et si la solution était la prescription des masques chirurgicaux
C’est l’information qui a agité ces derniers jours les médias et les réseaux sociaux : les grandes surfaces vont pouvoir elles aussi vendre des masques chirurgicaux comme en autre les pharmacies.
Alors bien sur je ne rentrerai pas dans cette polémique car c’est pas le sujet de cette chronique. Les principaux concernés se sont chargés par médias interposés de donner leur point de vue de la question ce qui n’a fait qu’alimenter la polémique. D’autant plus qu’on sent que le gouvernement a été pris de cour sur cette problématique.
Mais bon revenons à cette chronique car je souhaite pouvoir prendre un peu de hauteur par rapport à ce sujet en proposant l’idée suivante : et si les masques chirurgicaux étaient soumis à prescription médicale ?
#18 : la vente de masques en Pharmacie : bonne ou mauvaise nouvelle ?
Vous n’avez surement pas pu échapper à cette annonce très médiatisée. Les pharmacies ont le droit de vendre des masques non sanitaires au public.
Alors la question que l’on peut se poser : est ce une bonne ou une mauvaise nouvelle ?
Tout d’abord, si on se place du côté de la population c’est plutôt une bonne chose.
Nous tous allons pouvoir avoir accès facilement à des dispositifs de protection répondant à certaines normes de qualité. En plus il y a des pharmacies partout en france donc cela va faciliter la recherche de masque pour préparer le déconfinement.
Alors maintenant si on se place du côté des pharmaciens les choses peuvent être plus mitigées.
D’abord, l’annonce médiatique a été publiée trés rapidement sans forcément permettre aux pharmacies de s'approvisionner. Et oui une publication au journal officiel un samedi soir rend difficile un approvisionnement pour le début de la semaine.
Résultats dès lundi matin certaines officines ont revu une influence importante dans leur locaux même en cette période de confinement. Et malheureusement beaucoup de pharmacie ont été prise de cours par cette annonce et n’ont donc pas pu répondre aux demandes des clients.
#17 : le business des tests sérologiques par les laboratoires de ville
Certains laboratoires d’analyse médicale n’ont pas attendu les recommandations des autorités de santé.
Ils proposent déjà à leurs patients de réaliser des tests sérologiques de dépistage du COVID19.
Car oui des produits de diagnostic sont déjà disponibles sur la marché pour les professionnels. Ils permettent de déterminer si un patient a été en contact ou non avec le virus. Les hôpitaux et les laboratoires agréés pratiquent déjà cet examen depuis le début de la crise.
Mais là ce sont des laboratoires de ville qui ont décidé de réaliser le dépistage dans l’attente de consignes claires.
Alors bien évidemment ces tests pour les patients ne sont pas pris en charge par l’assurance maladie. Ils doivent débourser quelques dizaines d’euros pour réaliser cet examen simple d’une prise de sang.
Au delà de la polémique suscitée dans la presse autour de cette vente directe, on peut raisonnablement se poser la question de l'intérêt du résultat pour le client. Et oui si le test est négatif cela signifie que le patient n’a pas été en contact avec le virus. Et au contraire s’il est positif cela traduit un contact avec le COVID19.
#16 : le 11 mai nous serons tous masqués et patchés
Le 11 Mai, jour du déconfinement, nous serons tous masqués et patchés. Car c’est l’information importante de ces derniers jours. La prise de nicotine (par la cigarette ou les substituts nicotiniques) aurait un effet préventif vis à vis du coronavirus. Vous pouvez retrouver deux articles publiés sur le sujet sur le site whatupdoc le mag.
Alors bien sur je ne reviendrai pas sur le fond de cette étude menée en en autre par l’APHP. Ce n’est pas le propos de cette chronique. Mais je voudrais m’attarder quand même sur les conséquences de cette information diffusée massivement dans les médias.
Que croyez vous que cela va susciter chez les personnes qui lisent ce type d’article ? Il faut prendre de la nicotine pour éviter le COVID19? Alors qu’est qu’on peut faire . Reprendre la cigarette avec un paquet par jour ou se ruer dans les pharmacies pour acheter patchs et autres gommes de sevrage.
Car oui en cette période de grande tension pour la population, il semble important de mesurer l’impact de ce type d’information.
#15 : Danke Dr DROSTEN : le virologue qui murmure à l'oreille du gouvernement allemand
“Danke Dr DROSTEN” car oui c’est un peu ce que doivent se dire les allemands en ce moment. Car le Dr DROSTEN est un peu le scientifique qui murmure à l’oreille du gouvernement depuis le début de l’épidémie.
Et on peut dire qu’il semble avoir été entendu. Depuis décembre 2019, ce virologue de l’hôpital de la Charité de BERLIN a compris la gravité de l’épidémie qui allait submergée ainsi l’Europe. Il a donc à cette période commencé à développer et à mettre en place un test efficace de type PCR. Avec l’aide notamment de l'industrie allemande reconvertie, le pays a pu produire un nombre importants de tests de dépistage.
Mais en fait ce n’est pas vraiment sur cet aspect que ce médecin a été le plus visionnaire. Il a en effet suggérer une politique de gestion de crise qui semble aujourd’hui porter ses fruits.
#14 : la psychiatrie l'oubliée de la guerre sanitaire
“Les oubliés de la guerre sanitaire”. C’est le titre d’un article publié récemment dans le Parisien que je trouve très intéressant.
Les médias sont aujourd'hui totalement focalisés et c’est normal sur la crise du coronavirus. Mais il ne faut pas oublier que la santé des autres patients ne s’arrête pas de fonctionner.
Il y toujours des malades qui sont malades et que notre système doit les prendre en charge.
Depuis quelque temps déjà, un premier cris d’alarme a été lancé par les médecins généralistes. Ces derniers s'inquiètent en effet que leur salle d’attente et leur carnet de consultation sont anormalement vides. Les français en cette période d’épidémie semble oublier leur maladie chronique parfois au détriment de leur propre santé. Bien sur des mesures ont été prises comme par exemple le renouvellement des ordonnances pour les traitements chroniques. Mais quand même la baisse de fréquentation des cabinets est un signe préoccupant.
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