Share Aux sources du numérique (ASDN)
Share to email
Share to Facebook
Share to X
By Spintank & Renaissance Numérique
The podcast currently has 25 episodes available.
Ă€ l’occasion de la 34e Ă©dition du cycle Aux Sources Du NumĂ©rique, Renaissance NumĂ©rique et Spintank vous proposent un dĂ©bat en ligne avec Olivier Tesquet, journaliste chez TĂ©lĂ©rama et autour du livre “À la trace : EnquĂŞte sur les nouveaux territoires de la surveillance” (Premier Parallèle, 2020).Â
Une rencontre animée par Nicolas Vanbremeersch (Président-fondateur de Spintank) et Henri Isaac (Président du Think Tank Renaissance Numérique).
Bonne écoute ! 🎧
Le pseudonymat utilisé par les auteurs critiques durant l'âge des Lumières et les outils pour échapper à la censure dans notre “État d’urgence numérique” sont-ils de même nature ? Le système de contrôle de l'État sur les premières imprimeries peut-il être mis en parallèle avec  l’oligopole technologique moderne ?  Faut-il remonter jusqu’au XVe siècle pour mieux saisir ce qui se joue aujourd’hui autour d’Internet ?
Pour Félix Tréguer, sociologue et chercheur associé au Centre Internet et Société (CIS) du CNRS, co-fondateur de La Quadrature du Net, association de défense des libertés numériques, la réponse à toutes ces questions est indéniablement oui. C’est ce projet qu’il poursuit dans "L’utopie déchue. Une contre-histoire d’Internet. XVe - XXIe siècle" (Fayard, 2019).
Si l’anachronisme des comparaisons peut surprendre, la posture d’historien permet de replacer le projet Internet dans le temps long, révélant par là même les dynamiques et tensions socio-politiques à l’œuvre à chaque fois que de nouveaux moyens de communication ont été inventés.
À l’heure où Internet et le web apparaissent de plus en plus éloignés des idéaux émancipateurs de l’origine, entre surveillance globale et concentration monopolistique de l’économie du Net, il est plus que jamais nécessaire, pour tenter de sortir de l’ornière, de comprendre comment et pourquoi nous en sommes arrivés là .
Nous avons reçu Félix Tréguer le 11 février 2020 au Tank pour en parler. Une  rencontre animée par Nicolas Vanbremeersch (Président-fondateur de Spintank) et Claire Pershan (Google Policy Fellow chez Renaissance Numérique).
Bonne écoute ! 🎧
Rencontres en ligne : vers une marchandisation de l’intime ?
Match, Meetic, Once, OKCupid, Tinder, Bumble… La liste des applications de rencontres et le nombre de leurs utilisateurs réguliers ne cessent de croître, contribuant par là même à bouleverser les scénarios amoureux et sexuels jusque là bien établis dans nos sociétés. Elles nous permettent de court-circuiter notre cercle de sociabilité habituel, de “filtrer” nos partenaires potentiels selon nos préférences, de draguer partout et tout le temps, ou encore de mesurer notre attractivité.
Alors que  les concepteurs de ce marché, principalement des hommes hétérosexuels évoluant dans la Silicon Valley, conçoivent bien souvent ces outils par  mimétisme, quel est l'effet de cette captation marchande de l’amour et  de la sexualité sur notre rapport à l’intime ? Faut-il voir dans l’abondance, la liberté de choix et les comportements de consommation de masse qui en découlent une évolution positive ? L’introduction d’une grammaire mercantile dans nos échanges romantiques les a-t-elle pour autant profondément bouleversés ?
Pour Marie Bergström, sociologue et chercheuse à l'Institut national d'études démographiques  (Ined), la nouveauté des services de rencontres se trouverait avant tout dans la « privatisation » de la rencontre qu’ils induisent. Dans son ouvrage, Les nouvelles lois de l'amour. Sexualité, couple et rencontres au temps du numérique (Éditions La Découverte, 2019), elle revient sur  une vaste enquête conduite auprès des usagers et développeurs de ces sites et applications. Loin d'abolir les frontières sociales, elle montre surtout que ces dispositifs de mise en relation sont toujours porteurs de nombreuses discriminations.
Nous avons reçu Marie Bergström le 24 mai 2019 pour en parler. Une rencontre animée par Nicolas Vanbremeersch (Président-fondateur de Spintank) et Henri Isaac (Président de Renaissance Numérique).
Bonne écoute ! 🎧
En mars 1989, le physicien passionné d’informatique, Tim Berners-Lee, exposait pour la première fois l'idée de relier des informations grâce à des liens renvoyant les uns vers les autres. Le Web allait ainsi naître, avec la promesse d’un nouvel accès débridé à l’information, aux savoirs et à l’expression.
Réduction des libertés, positions dominantes, surveillance de masse, atteintes aux données personnelles, manipulation de l’information, biais algorithmiques, Bitcoin… Trente ans plus tard, force est de reconnaître que l’environnement en ligne et ses dispositifs numériques sont en proie à des dérives qui cristallisent désormais la défiance des utilisateurs. Pourtant, comme dans la vie en société, la confiance est le combustible nécessaire au bon fonctionnement du moteur numérique.
Mais alors, qu’est-ce que la confiance à l’ère du numérique ? Comment la garantir ? La transformation numérique de la société a-t-elle modifié notre rapport à cette notion ? À quelles conditions peut-on faire confiance à un service numérique ? À qui faire confiance ? Et comment ?
Autant de questions cruciales à la croisée de la philosophie, de la sociologie et de l’éthique que le théoricien du numérique et historien des religions Milad Doueihi et le philosophe normalien Jacopo Domenicucci ont cherché à approfondir au sein d’un programme de recherche de près de trois ans porté par l’éditeur Berger-Levrault et l’École normale supérieure. Des réflexions riches de sens réunies aujourd’hui au sein d’un ouvrage collectif, La confiance à l’ère numérique(Berger Levrault – Éditions Rue d’Ulm, 2018), accueillant les contributions de nombreux chercheurs de tous horizons.
Pour l’occasion, nous avons reçu Francesca Musiani, co-auteure d’une contribution sur la confiance et le système Bitcoin, et Jacopo Domenicucci, co-directeur de l’ouvrage.
Une rencontre animée par Nicolas Vanbremeersch (Président-fondateur de Spintank) et Henri Isaac (Président de Renaissance Numérique).
Bonne Ă©coute !
The podcast currently has 25 episodes available.