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By Teaser Balades Sonores. Ecran Sonore
The podcast currently has 13 episodes available.
Les années 2010 à 2020 sont marquées par les crises, manifestations d'un système à bout de souffle déconnecté de l'économie réelle impactant tour à tour les différentes parties de notre modèle social (santé, démocratie, sécurité, emploi).
La crise du Covid-19 illustre une évolution de notre modèle de société. Le changement climatique, dont on perçoit aujourd’hui les premiers effets, interfèrera certainement avec l’idée qu’on peut se faire du « monde d’après ».
Parmi les cinq piliers essentiels composant la vie rêvée des jeunes en 2040 :
- Prise en compte de la volonté d'épanouissement personnel, individualisation des parcours
- Intégration par tous (entreprises, citoyens, organisations, élus...) de la responsabilité sociale, sociétale et environnementale
- Orientation des politiques publiques et d’aménagement du territoire vers la proximité
- Omniprésence du numérique et montée en puissance de l'intelligence artificielle
- Collaboration renforcée entre le monde de l'entreprise, celui de la formation et les actifs.
Combien de fois n’a-t-on pas entendu que les « jeunes » ne veulent plus travailler ? Ne serait-ce pas plutôt qu’ils veulent travailler différemment, être plus autonomes, que le travail ne soit pas leur première préoccupation. Cela impliquera encore plus qu’aujourd’hui une souplesse d'organisation et une adaptation aux rythmes de vie des individus. Les temps de vie et les temps de travail seront à considérer dans la relation à l’entreprise. Il existe aujourd’hui des start-ups qui ont fait le pas pour permettre à leurs salariés de bénéficier de temps dit « jockers » où ils peuvent s’absenter pour des projets plus personnels. Ces innovations dans les temps de travail sont toutefois aujourd’hui difficiles à imaginer.
Ainsi les jeunes actifs disposeront d’une diversité de savoirs, savoir-être et savoir-faire constituant le socle des compétences qu’ils pourront valoriser ensuite, tant pour exercer une activité salariée que pour leur engagement associatif ou pour toute activité d’utilité sociale. La reconnaissance et la valorisation sociale de toutes les activités sera l’un des moteurs de cette société où les différentes générations pourront être garanties des ressources nécessaires pour vivre.
La vie rêvée des jeunes, telle qu’imaginée lors de cet atelier prospectif, est ainsi heureuse dans la mesure où elle est égalitaire, elle donne des chances à chacun et elle permet un épanouissement personnel tout en jouant collectif. Résiliente et décarbonnée, cette vie rêvée l’est également dans la mesure où la conscience que la terre est un espace fini où les ressources sont précieuses et que les modèles anciens ont montré leur limite. Cette vie rêvée est finalement liée à un fort niveau d’éducation et une prise en charge des problèmes du monde aujourd’hui pour léguer une planète vivable.
Remerciements aux auteurs ayant participé à l'atelier : Caroline LE NEURÈS, Chargée d'études Emploi formation, Agence d’urbanisme, de développement économique et technopole du pays de Lorient (AudeLor) Mickael BOLLORÉ-PENLAEZ , Responsable du pôle marketing territorial et aménagement du territoire, Quimper Cornouaille Développement (QCD), Christelle POULIQUEN-CALVEZ, Responsable du Pôle administration et communication-Chargée de suivi et valorisation des projets Agence d'urbanisme Brest-Bretagne (Adeupa).
Avec la participation de Amélie CARO, Vice-présidente, Communauté de communes Pleyben-Châteaulin-Porzay, Guillaume LE NILIOT, Fondateur, Breizhacking.
Cet épisode a été réalisé en collaboration avec les équipes de l'ADEUPA (Christelle Pouliquen-Calvez, Benjamin Grebot) avec le soutien de Stéphane Cordobes (Conseiller expert Recherche action prospective & anthropocène ANCT).
Balades Sonores, une création Ecran Sonore
Au micro Alexandre Héraud
Réalisation Benoît Artaud
Création Originale Sonore Guillermo Federico Rodriguez
En 2040, santé et environnement sont étroitement liés. Mieux informés, les citoyens peuvent anticiper et prendre leurs dispositions lors d’épisodes de nuisances diverses : dispersion d’allergènes, pic de chaleur ou pollution de l’eau ou de l’air.
Ceux-ci sont d’ailleurs moins fréquents par le développement de la mobilité active (vélo et marche) qui a réduit les émissions polluantes. Il est également à noter que le changement du modèle économique orienté vers le mieux consommer y contribue.
Parallèlement, l’organisation urbaine et celle du système de santé donnent accès à chacun à une information médicale claire et vulgarisée, accessible à tous, même aux enfants. Le citoyen est pris en compte dans sa globalité (dimensions physique, émotionnelle et mentale). Aussi, l’évolution des professionnels de la santé a amené une meilleure coopération entre les médecines conventionnelles et non conventionnelles, dans une approche globale du patient. Elle permet une meilleure prise en charge et les pratiques du bien-être sont reconnues d’utilité sanitaire.
En 2040, une meilleure coopération entre politiques et professionnels de santé a permis d’instaurer des conseils territoriaux sur la santé comme une obligation. La politique semblait ambitieuse, difficile à mettre en œuvre, et pourtant, tous se sont mobilisés pour coopérer afin que les actions portent sur tous les aspects de la santé. Une meilleure reconnaissance des aidants par un statut « officiel » permet de faire ce choix en toute sérénité.
Ainsi des Conseils Citoyens de la Santé ont été institués. Chacun peut y apporter son expérience, son aide ou son regard sur la meilleure organisation dans son quartier, sa ville ou son village. Aider un proche est reconnu d’utilité publique comme contribuant à la politique globale de santé. Dans des lieux mutualisés de santé, les praticiens bénéficient d’outils permettant la réalisation d’examens et d’interprétations en quasi-temps réel, aidant notamment la réalisation de pré-diagnostics. À domicile ou en mobilité, chaque individu dispose d’une panoplie d’informations et de services numériques personnalisés en lien avec la santé. Un véritable plan d’inclusion à la santé numérique, passant par la formation renforcée des professionnels de santé, mais également par un accompagnement des publics notamment les plus vulnérables, a permis au plus grand nombre de bénéficier de ces progrès.
Ces initiatives ont également été intégrées à un grand plan pour un digital raisonné et responsable qui a permis de faire reculer aussi bien les addictions numériques que l’impact écologique de ces technologies.
Remerciements aux pilotes de l'atelier : Sandrine Babonneau, environnementaliste-urbaniste, Agence d’urbanisme et de développement de la région Flandre Dunkerque (AGUR), Catherine Horodyski , projet urbain-aménagement, Agence d’urbanisme de la région mulhousienne (AURM), Laurent Renavand, urbaniste, Agence d’urbanisme et de développement de la région Flandre Dunkerque (AGUR).
Avec l'intervention de Françoise Schaetzel, vice-présidente Eurométropole de Strasbourg et présidente de l'Adeus, Anne Roué Le-Gall, Enseignante-chercheuse, École des hautes études en santé publique (EHESP).
Cet épisode a été réalisé en collaboration avec les équipes de l'ADEUPA (Anne Ferec, Benjamin Grebot), avec le soutien de Stéphane Cordobes (conseiller expert recherche action prospective & anthropocène, ANCT)
Balades Sonores, une création Ecran Sonore
Au micro Alexandre Héraud
Réalisation Benoît Artaud
Création Originale Sonore Guillermo Federico Rodriguez
L’humanité compte 9 milliards de personnes, dont 6 milliards sur la bande littorale ou à proximité. Les grandes villes mondiales sont pour la plupart d’importants ports.
La poursuite de l’urbanisation et le tropisme littoral a entraîné une augmentation de 2 milliards de la population vivant à proximité des littoraux en 20 ans.
La croissance et la concentration urbaine, en particulier sur le littoral, augmentent la dépendance des populations à un apport de ressources provenant d’un bassin de plus en plus grand. Ainsi, l’augmentation de la taille de villes, en particulier littorales, va de pair avec une croissance du trafic maritime.
Au cœur de la réflexion de cet atelier se trouve la question d'un aménagement équilibré dans lequel les bassins maritimes inspirent les politiques publiques et les modes de vie.
Parmi les grandes questions adressées :
- La réappropriation des littoraux et leurs nécessaires évolutions. Ces évolutions (environnementales et d’aménagement) se sont accompagnées d’une révolution sociétale, autour de deux valeurs : habitabilité et hospitalité. Le littoral est un espace plus social, avec moins de ségrégation socio-spatiale (notamment dans les îles). Des sociétés citoyennes de portage immobilier se sont développées sur le modèle de l’habitat participatif, permettant de maîtriser le coût des logements et le coût de la vie en général, et une meilleure dynamique économique et sociale sur le littoral.
- La mer et les océans sont aussi des ressources de solutions innovantes. En 2040, si elle n’est pas encore unanime, il y a une prise de conscience grandissante sur l’importance de préserver l’environnement maritime, elle n’est plus seulement l’affaire des « maritimes » mais aussi des continentaux. La conscience et la connaissance de l’océan s’est considérablement améliorée ("ocean literacy") grâce à la médiation scientifique et culturelle. De nombreuses structures ont vu le jour en 20 ans et se sont renforcées : port centers, musées maritimes, aquariums pour permettre une meilleure éducation de tous, notamment les plus jeunes, à travers des classes de mer ou des activités nautiques de découverte du littoral ; d’ailleurs en 2040, tous les enfants de France ont au moins un séjour à la mer obligatoire.
- Une nouvelle citoyenneté de la mer émerge. En 2040, la mer et les océans sont devenus un bien commun de l’Humanité et ont désormais une gouvernance spécifique et protectrice. L’initiative est venue il y a 20 ans de l’échelon international, d’abord au sein de l’Organisation Maritime Internationale, puis par la création d’un Conseil International de la Mer et des Littoraux, qui réunit la sphère publique, la sphère privée et les ONG. Cela a permis de réaliser un schéma international de mise en valeur des mers dont la mise en œuvre est suivie par le Conseil International de la Mer, organisation onusienne. Ce schéma permet également de mettre en place une meilleure protection des ressources halieutiques. Toutes ces mesures collectivement adoptées au niveau international ont participé à faire de la mer et des océans, un bien commun de l’Humanité dont la gouvernance est partagée entre institutionnels et usagers de la mer.
Remerciements aux pilotes et auteurs de l'atelier : Benjamin Grebot, directeur de l'Agence d'urbanisme Brest-Bretagne (Adeupa) ; Marianne Malez, directrice de mission Ville durable, Europe et international, Fédération nationale des agences d'urbanisme (Fnau) ; Olivier Poncelet, chargé de la prospective, de la veille et des études, Finistère 360° ; Aurélien Biscaut, secrétaire général, Mission opérationnelle transfrontalière (MOT) ; Rafaele Viaggi, chargé d'études transfrontalières et projets urbains, MOT.
Avec la participation exceptionnelle d'André Talarmin, président de la communauté de communes du Pays d'Iroise.
Balades Sonores, une création Ecran Sonore
Au micro, Alexandre Héraud
Réalisation, Benoît Artaud
Création Originale Sonore Guillermo Federico Rodriguez
Low-tech et territoires, une synergie prometteuse
Entre 2020 et 2040, la question du sens du progrès a revigoré le débat politique et social. Le goût pour le consumérisme et la croyance en un progrès technologique qui apporterait immanquablement à l’humanité bonheur et solutions à ses grands problèmes se sont dissipés, et ont laissé voir un horizon nouveau.
Celui d’un progrès (re)mis au service de l’utilité commune et porteur de sens pour les individus. Sur cette période, les défis n’ont pas manqué : préservation de notre biosphère, inquiétudes sur la vulnérabilité des sociétés nées avec la crise de la Covid-19, nouvelles aspirations sociales et creusement des inégalités, partage des savoirs et du travail dans un monde qui sans cesse accroissait la technicité de ce qu’il produisait.
Elles ont été l’occasion de redéfinir nos attentes profondes et nos besoins essentiels, le sens et le pouvoir de nos actions, de renouveler nos modes de vie et nos modes de faire. Poussées par les contraintes environnementales et sociales, les démarches low-tech, ont accompagné ces changements en plaçant le besoin et l’utilité au cœur des débats sur notre futur. Elles ont favorisé l’essor de technologies simples, peu onéreuses, accessibles à tous et facilement réparables, en faisant appel à des moyens courants et localement disponibles. Elles ont impliqué activement les individus et les communautés, en replaçant l’outil au service de la créativité et de l’ingéniosité humaine. Parmi les grandes prises de conscience succédant à la crise de la Covid-19 :
- Qu'est ce qui est vraiment important à l'échelle individuelle
- Une prise de conscience de nos capacités d'adaptation et des solidarités que les crises rendent nécessaires
- La question de l'utilité commune
Plus largement, le débat sur l’avenir s’est réouvert. Alors que l’on croyait le sens de l’Histoire écrit depuis les années 80, autour de la recherche du seul progrès matériel, les prises de parole se sont multipliées, questionnant la trajectoire et la vitesse du train, et mettant en débat les aiguillages qu’il était utile et nécessaire d’activer.
Remerciements aux pilotes et auteurs de l'atelier : Laurent LE CORVOISIER, (chargé de projets planification modes de vie, Agence d'urbanisme Brest-Bretagne, Adeupa), Cristina LOPEZ, (économiste - département environnement, Institut Paris Region), Odile SOULARD (économiste urbaniste - département économie, Institut Paris Region). Avec l'intervention de Vincent LE MEAUX, président de Guingamp-Paimpol agglomération.
Cet épisode a été réalisé en collaboration avec les équipes de l'Adeupa (Laurent LE CORVOISIER, Benjamin GREBOT) avec le soutien de Stéphane CORDOBES (conseiller expert recherche action prospective & anthropocène, ANCT).
Balades Sonores, une création Ecran Sonore
Au micro : Alexandre Héraud
Réalisation : Benoît Artaud
Création originale sonore : Guillermo Federico Rodriguez
En 2040, tous les secteurs d’activités (industrie, services, loisirs, secteurs primaires…) ont diminué leur impact écologique grâce au développement des réflexions à l’échelle des bassins de vie et d’une économie de la fonctionnalité et de l’usage. Les habitants, formés dès leur plus jeune âge, vivent naturellement et spontanément cette sobriété dans leur vie quotidienne. Les politiques publiques locales de planification poursuivent également le même principe, en proposant une « ville courtes distances» ayant fortement réduit les besoins de déplacements motorisés.
Ainsi, nous sommes passés d’une logique d’aménagement du territoire à une logique de « ménagement » du territoire. Cette évolution se traduit notamment par l’intégration des problématiques énergétiques dans toutes les démarches de planification, avec le souci de coordonner les acteurs et de traiter conjointement lutte contre le changement climatique et adaptation à ces changements.
Parmi les grands enjeux soulevés dans la réfléxion prospective
- De nouvelles pratiques plus sobres en énergie dans tous les secteurs
- Une efficacité territoriale au service de la transition énergétique de tous
- De nouveaux modèles de production basés sur les spécificités de chaque territoire
Remerciements aux pilots et auteurs de l'atelier Fabien AUBRY, Chargé d'études Planification, Agence d'urbanisme Brest-Bretagne (Adeupa), Marianne MALEZ, Directrice de mission – Ville durable, Europe et international, Fédération nationale des agences d'urbanisme (Fnau) Mickaël KERNÉIS, Président, Communauté de communes presqu’île de Crozon-Aulne maritime, Rozenn FERREC , Dynamiques sociales – Énergie, Agence d’urbanisme, de développement économique et technopole du pays de Lorient (AudeLor), Arnaud LE MONTAGNER , Directeur Planification Habitat Démographie, Agence d’urbanisme, de développement économique et technopole du pays de Lorient (AudeLor), Romain SIEGFRIED , Responsable Pôle Energie, environnement & espaces, Agence d’urbanisme de la région nantaise (Auran), Vincent BRIAT, (Responsable des Affaires publiques, Délégation de Lyon, RTE • PAYSANT-LE ROUX Thomas, Chef de projet – Pôle énergie et gaz à effet de serre, Observatoire de l'environnement en Bretagne (OEB), Cveta KIROVA , Direction de l’expertise et des politiques publiques, Agence nationale de l'habitat (Anah)
Cet épisode a été réalisé en collaboration avec les équipes de l'ADEUPA (Fabien Aubry, Benjamin Grebot) avec le soutien de Stéphane Cordobes (Conseiller expert Recherche action prospective & anthropocène ANCT),
Balades Sonores, une création Ecran Sonore
Au micro Alexandre Héraud
Réalisation Benoît Artaud
Création Originale Sonore Guillermo Federico Rodriguez
Entre 2020 et 2040 l’évolution du monde digital a été marqué par des oppositions, des débats politiques et économiques, entre des visions technicistes, mondialisées, libérales, dirigées ou régulées et des approches de frugalité, basées sur le local. Ces modèles se sont à la fois développés en parallèle mais aussi hybridés pour créer le monde digial de 2040.
Quatres axes dessinent la réflexion
De nouveaux modes de vie émergent entre monde virtuel et monde réel, l'hyperconsommation est en déclin. Des modèles sociaux contrastés coexistent entre ceux qui ont pris ce tournant d’une société plus sobre, et ceux qui sont restés dans l’ancienne logique, mais aussi un certain nombre de groupes dissidents fonctionnant en « tribus » revendiquant une forme d’autarcie hors du numérique. Les territoires sont eux aussi transformés par les modes de vies d’aller vers des systèmes territoriaux plus équilibrés, basés sur la réciprocité entre des métropoles qui ont conservé leur attractivité, et des centralités petites et moyennes.
Le droit au numérique pour tous est inscrit dans un pacte social au niveau national et Européen. L’accès au numérique a été reconnu comme un droit fondamental dans la législation de l’Union européenne et, dans chacun de ses pays ont été mises en place des politiques volontaristes. La culture numérique est désormais basée sur la transparence et la responsabilité.
Le monde digital est décarbonné Une culture de la sobriété numérique et énergétique s’est diffusée dans la société et a conduit à mieux prioriser les usages du numérique. Pour faire face à l’épuisement des ressources, notamment celles des terres rares nécéssaires aux technologies numériques, et aux disparité entre pays du Nord et du Sud dans une transition numérique écologique, un accord international en déclinaison de l’accord de Paris a permis de fixer des objectifs de régulation des ressources et un fond de solidarité à l’instar du Fond Vert pour le climat . Il est le fruit d’un travail de longue haleine conduit par des organisations internationales d’un nouveau type.
Souveraineté, gouvernance et régulation Les valeurs de citoyenneté numérique et de « biens communs numériques », des solutions décentralisées et des systèmes de régulation du numérique se sont diffusés dans la société, accompagnées d’un rejet des modèles de smart-city technicisée et d’une remise en cause du modèle des Gafa qui avait dominé les années 2000-2020. Les enjeux de souverainté numérique de la régulation ou du démantèlement des géants américains et asiatiques du numérique ont fait l’objet d’âpres débats et démarches politiques multilatérales tout au long de la décennie 2020. Mais c’est l’émergence de contrepouvoirs portant sur les droits des citoyens et une grave crise de cybersécurité qui ont précipité une transformation des modèles économiques du numérique et une régulation des géants du digital.
Remerciements aux auteurs ayant participé à l'atelier Brigitte BARIOL-MATHAIS, (Déléguée générale, Fédération nationale des agences d'urbanisme (Fnau), Cédric SEUREAU (Vice-président en charge de l'enseignement supérieur, la recherche, l'innovation, le numérique (déploiement de la fibre) et la formation professionnelle, Lannion-Trégor Communauté), David LEBRAS (Délégué général, Association des directeurs généraux des communautés de France), Anne CHARREYRON (Consultante - ancienne chargée de mission, Ministère de la Transition écologique), Simina LAZAR (Chargée du réseau sur les villes numériques africaines, African Smart Towns Network (ASTON)
Cet épisode a été réalisé en collaboration avec les équipes de l'ADEUPA (Julien Florant, Benjamin Grebot) avec le soutien de Stéphane Cordobes (Conseiller expert Recherche action prospective & anthropocène ANCT)
Balades Sonores, une création Ecran Sonore
Au micro Alexandre Héraud
Réalisation Benoît Artaud
Création Originale Sonore Guillermo Federico Rodriguez
La France productive en 2040
Le défi d’une France productive à l’horizon 2040 devra nécessairement passer par la prise en compte de l’ensemble des transitions écologiques (économies d’énergie, productions décarbonées, économie circulaire et sociale…) et le développement d’une nouvelle forme de compétitivité qui ne pourra plus se baser uniquement sur les prix.
A ces enjeux d’offre, les entreprises industrielles devront également s’adapter aux évolutions de la demande, en proposant des produits répondant aux attentes des consommateurs finaux ; le respect de l’environnement, la fabrication plus locale et la responsabilité sociale accrue des entreprises devenant assurément en 2040 des critères de décision qui « comptent » davantage dans le processus d’achat.
Si cette mue de l’appareil industriel, de son activité de production et de fabrication constitue une représentation désirable pour l’avenir, elle ne peut pour autant s’envisager sans perdre de vue que ces activités resteront soumises à la concurrence extérieure. François Rivoal nous présente l'entreprise industrielle de 2040 sous ses multiples facettes : territoriale, sociale, produit, environnementale et concurrentielle pour une immersion dans un tissu productif Français résilient et collaboratif.
Remerciements aux auteurs ayant participé à l'atelier Basile Martineau (Chargé d'études Coopérations et Economie, Audiar), Hélène Rasneur (Audiar), François Rivoal (Adeupa), Sylvain Alasset (aua/T), Audrey Le Bars (Directrice de Projet Territoire d'industrie Lacq Pau-Tarbes, Responsable Economie, Ens. Supérieur & Innovations), Gabriel Colletis (Professeure de sciences économiques, Université de Toulouse 1 Capitole), Dorothée Kohler / Jean-Daniel Weisz (Consultant et Coach - Fondateur et Directeur Général de KOHLER C&C / Consultant associé), Jean-Michel Ségneré (Président chez Groupe SEGNERE, Aéronautique et aérospatiale Adé, Occitanie), Jaques Ravinet (Directeur Société Kippit)
Avec la participation de Michel Gourtay, Vice Président Economie, Brest Métropole
Cet épisode a été réalisé en collaboration avec les équipes de l'ADEUPA (François Rivoal, Benjamin Grebot) avec le soutien de Stéphane Cordobes (Conseiller expert Recherche action prospective & anthropocène ANCT)
Balades Sonores, une création Ecran Sonore
Au micro Alexandre Héraud
Réalisation Benoît Artaud
Création Originale Sonore Guillermo Federico Rodriguez
Ep 4 I La Fin de l'artificialisation des sols en 2040
Quatre problématiques ont émergées, « avec ces nouvelles restrictions foncières » :
- Comment limiter le prix du foncier et rendre le logement abordable et agréable à vivre
- Quel nouveau modèle économique pour les entreprises? - Quel nouveau modèle agricole, rémunérateur pour la profession ?
- Quelles opportunités pour restaurer la biodiversité et renforcer les services rendus par la nature ?
Derrière la question de la zero artificialisation des sols se cache la question de la préservation de la biodiversité. Dans un espace saturé de construction, les centres urbains se remodèlent, les espaces ruraux sont réinvestis par des habitants nomades qui viennent en ville grâce à des moyens de transports décarbonés.
Sylvain Rouault nous parle des mutations qui s'opèrent progressivement pour faire converger agro-écologie, nouvelles mises en réseau grâce à un modèle de ville archipel sobre en carbone intégrant performance écologique et utilité sociale.
Cet épisode a été réalisé en collaboration avec les équipes de l'ADEUPA (Sylvain Rouault, Benjamin Grebot) avec le soutien de Stéphane Cordobes (Conseiller expert Recherche action prospective & anthropocène ANCT).
Remerciementas aux intervenants
Jean-François TRÉGUER, (Président, Communauté de communes du pays des Abers) Georges LINGENHELD, (Président, Groupe Lingenheld), Dominique METREAU, (Pôle Territoires - Urbanisme, infrastructures et périurbanité), Chambre d’Agriculture région Grand Est, Xavier DESJARDINS (Géographe, professeur, Sorbonne Université)
Balades Sonores, une création Ecran Sonore
Au micro Alexandre Héraud
Réalisation Benoît Artaud
Création Originale Sonore Guillermo Federico Rodriguez
Nos vies (im)mobiles
Le cycle urbain, ouvert dans la seconde moitié du XXe siècle, s’est largement appuyé sur une promesse de liberté autour de l’automobile, son énergie peu chère, et des infrastructures rapides (autoroutes, TGV, ...).
Mais cette étape se termine brutalement par une crise climatique et sur le désenchantement de la voiture (coût, temps perdu…). Parallèlement, les impératifs relatifs à la décarbonation de la société et à la rationalisation de la consommation d’espace se multiplient et se traduisent désormais dans les objectifs et textes de lois : ZAN, stratégie bas carbone…
Le localisme, la décroissance et la limitation de la consommation de ressources finies apparaissent comme les conditions nécessaires pour répondre aux enjeux climatiques. Ces utopies se traduisent par exemple dans le « flygskam », la priorité à la consommation locale, la baisse des vitesses et la notion de ville de proximité. D’apparence contradictoires, ces deux utopies concourent à privilégier une baisse de la mobilité, ou à tout le moins des distances, et une nouvelle organisation des espaces, que ce soit par la diminution des effets de métropolisation ou un nouveau partage de l’espace public.
Corentin Le Martelot nous parle des conditions nécessaires à une mobilité heureuse : disparition de la voiture en ville, service universel de mobilité, nouveaux pôles d'emploi commerciaux et lieux phygitaux.
Cet épisode a été réalisé en collaboration avec les équipes de l'ADEUPA (Corentin Le Martelot, Benjamin Grebot) avec le soutien de Stéphane Cordobes (Conseiller expert Recherche action prospective & anthropocène ANCT).
Balades Sonores, une création Ecran Sonore
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