Dans cet épisode du balado Signets au féminin, Marie-Ève, Esther, Lidia et Dolly, bibliothécaires de la Grande Bibliothèque, discutent de Khiêm : terres maternelles, une bande dessinée de Yasmine et Djibril Phan-Morissette, un tandem frère et sœur dont la mère est vietnamienne et le père, abitibien.

Cette BD publiée chez Glénat en 2020 est divisée en trois sections où chaque partie suit le parcours d’une femme de la même lignée. Les thèmes de l’identité, du déracinement, de la transmission entre les générations et du devoir de mémoire y sont abordés. Une œuvre littéraire puissante, touchante et bouleversante, qui ravira quiconque s’intéresse aux histoires familiales et aux ondes de choc de l’Histoire.

Empruntez cette BD : https://cap.banq.qc.ca/permalink/P-8557d1cc-21ef-46fb-9784-5d7fa4061eca 

Dans cet épisode du balado Signets au féminin, Marie-Ève, Esther et Lidia, bibliothécaires de la Grande Bibliothèque, discutent de Symptômes, une bande dessinée de Catherine Ocelot publiée chez les éditions Pow Pow en 2021. 

Cette bande dessinée se construit autour des récits de femmes qui forment un groupe de soutien, Solitudes anonymes. Des thèmes comme la maladie, la solitude, la sororité et l’anxiété y sont traités avec humour, fantaisie et délicatesse. La protagoniste, déçue des réponses des spécialistes qu’elle consulte pour diagnostiquer le malaise diffus dont elle souffre, constate que les liens qu’elle tisse avec ses consœurs du groupe lui procurent le réconfort dont elle a besoin.

Empruntez cette BD : https://cap.banq.qc.ca/permalink/P-9dc3da9b-59e8-4a0c-a916-7ece7a7371e2 

Dans cet épisode du balado Signets au féminin, Marie-Ève, Esther et Lidia, bibliothécaires de la Grande Bibliothèque, discutent du Film de Sarah, une bande dessinée de Caroline Lavergne publiée chez Nouvelle Adresse en 2022.

Cette bande dessinée aux illustrations magnifiques raconte le tournage du film Nouveau-Québec de la réalisatrice Sarah Fortin à Schefferville, petite ville minière de la Côte-Nord. Caroline, une connaissance de Sarah, lui propose de documenter le projet et d’en rendre compte au moyen d’une bande dessinée. 

Instructive et divertissante, la BD éblouit par la beauté de ses dessins à l’aquarelle. Le film de Sarah témoigne du voyage de l’équipe de tournage, de sa découverte de ce territoire innu et naskapi, et du processus créatif de Sarah et de Caroline, ponctué de doutes.

Empruntez cette BD : https://cap.banq.qc.ca/permalink/P-6fe1bbcb-9e98-4af8-8579-5a1e5ab6d2cc 

Dans cet épisode du balado Signets au féminin, Marie-Ève, Esther et Lidia, bibliothécaires de la Grande Bibliothèque, discutent de La méduse, une bande dessinée de Boum publiée chez Pow Pow en 2022. 

Cette bande dessinée raconte l’histoire d’Odette, une jeune libraire qui, dès les premières pages, se fait diagnostiquer une méduse dans l’œil par son optométriste! Son quotidien s’en trouve bouleversé, de même que ses relations avec ses proches : son indéfectible ami Léon, sa mère avec laquelle elle entretient une relation épineuse, et Naina, une fille qu’elle a rencontrée à son travail. 

Cette BD poignante, aux illustrations détaillées et réalistes, aborde le thème de la cécité, mais surtout le voyage émotif d’Odette face à la maladie qui s’immisce dans sa vie jusqu’à prendre toute la place.

Empruntez cette BD : https://cap.banq.qc.ca/permalink/P-ecd09645-a671-4317-b64d-9d926243379c 

Maya Cousineau Mollen s’est entretenue avec Marie-Ève et Lidia, bibliothécaires à la Grande Bibliothèque, deux des créatrices du balado littéraire Signets au féminin.

Au fil de la conversation, Maya se confie sur sa poésie, son écriture, sa relation avec les langues française et innue ainsi que sur les différentes thématiques qui traversent son recueil. C’est avec verve qu’elle parle de sa vision de la guérison, de la crise climatique et même de son amour pour ses chats! Il en résulte un entretien intime, touchant et fort enrichissant. 

En 2022, Maya Cousineau Mollen publie chez Hannenorak Enfants du lichen, qui lui vaudra le Prix du Gouverneur général du meilleur ouvrage de langue française en poésie. Pour la première fois, ce prix est décerné à une personne autochtone. Quand elle n’écrit pas, Maya multiplie les projets culturels, éducatifs et sociaux. Parmi ses multiples chapeaux, il y a celui de chargée de projets aux relations avec les Premiers Peuples à BAnQ.

De la plume au micro, les mots de Maya Cousineau Mollen sont chargés d’une réflexion engagée et émouvante sur la guérison.

« J’aime ça quand on me décrit comme calmement enragée. Je ne suis pas en colère contre tous les non-autochtones. Ma colère est vers ces gens, qui sont morts aujourd’hui, qui ont cru à une politique raciste et qui ont voulu annihiler des peuples. […] Mon écriture me permet de mettre ces évidences-là à la connaissance des gens, mais sans leur dire “c’est toi qui as fait ça”. Non, je te mets au courant; maintenant, aidons-nous à trouver des solutions, à cocréer et à collaborer. » - Maya Cousineau Mollen

Empruntez le recueil « Les enfants du lichen » de Maya Cousineau Mollen!

Marie-Ève, Esther, Dolly et Lidia ont lu « Moi, figuier sous la neige », recueil de poésie d’Elkahna Talbi, Slameuse connue sous le nom de Queen Ka, publié en 2018 par Mémoire d’encrier. Une lecture puissante et imagée dépeignant la réalité d’une enfant d’immigrants. C’est vivant, c’est coloré et c’est tellement brillant!

« Il y a des tournures percutantes, avec une truculence et une vigueur propres au slam. En quelques mots bien choisis, elle réussit à susciter des émotions profondes. » — Lidia 

« C’est très punché! Chaque poème a une finale qui fait "bam"! » — Dolly 

« J’ai vraiment ressenti l’amour et la tendresse qui la lie à cette communauté, la chaleur des fêtes et des rapports qu’elle a avec sa mère, sa grand-mère et ses tantes. » — Esther 

« Je suis une personne très nostalgique, j’aime les retours en arrière. Le recueil est une succession de souvenirs marquants comme les fêtes, l’été, et ça m’a beaucoup parlé. » — Marie-Ève

En replongeant dans ses souvenirs d’enfance, l’autrice nous fait voyager au cœur d’un pays de neige et de sable qui lui est propre, à travers une écriture sonore et frappante.

Réservez Moi, figuier sous la neige : https://cap.banq.qc.ca/permalink/P-e71340af-6972-4455-84e9-ddb35e912ebd 

Marie-Ève, Esther, Dolly et Lidia ont lu « Quand je ne dis rien je pense encore », un recueil de poésie publié en 2021 par L’Oie de Cravan, pour lequel Camille Readman Prud’homme a remporté le prix Alain-Grandbois. Une lecture envoûtante et introspective qui invite à réfléchir à notre rapport à la prise de parole, au silence et au jeu des apparences. C’est touchant, c’est profond, et on s’y reconnaît tous et toutes! 

« C’est très resserré, mais il y a une voix de vulnérabilité. C’est sensible et délicat. » — Esther 

« Il y a énormément de pression à performer, à dire “voici ce que je suis” dans la vie. Mais parfois, la parole tombe à côté. » — Dolly  

« La narratrice parle souvent pour ne rien dire. On dirait qu’elle ressent le besoin de meubler le silence, et c’est une chose que je fais souvent, comme si un malaise y était associé. » — Lidia 

« Ça nous fait réfléchir au besoin de faire preuve de plus de bienveillance envers les autres. » — Marie-Ève  

Une quête d’ouverture et un appel à la nuance, et il nous pousse à revoir nos rapports avec les autres.

Réservez Quand je ne dis rien je pense encore de Camille Readman Prud'homme :https://cap.banq.qc.ca/notice?id=p%3A%3Ausmarcdef_0006582099&locale=fr 

Marie-Ève, Esther, Dolly et Lidia ont lu « La pluie des autres », un recueil publié en 2022 par la maison d’édition La courte échelle et pour lequel Daphné B. était finaliste au Prix du Gouverneur général (littérature jeunesse) en 2022. Une lecture bouleversante sur l’amitié, l’amour, les troubles alimentaires et la violence familiale. C’est cru, ça frappe fort et ça ne laisse personne indifférent.

« La souffrance de son amie se dilate, et je l’ai ressentie à la lecture du livre. Ça se dilate tellement que ça écrase, ça prend toute la place. » — Lidia  

« On s’attend à "empathiser" avec la douleur de l’amie malade, mais finalement, c’est pour la détresse de la narratrice qu’on a de l’empathie. Ce déplacement m’a surprise. » — Esther 

« On a juste envie de la prendre dans nos bras. En plus, il y a un passage très triste où elle dit qu’elle se berce dans ses propres bras. Ça, c’était crève-cœur! » — Marie-Ève 

« Je la trouve tellement forte dès qu’elle prend cette décision-là de prendre soin d’elle! On est derrière elle et on veut qu’elle y arrive! » — Dolly 

C’est une véritable recherche de soi ainsi qu’une émancipation de relations toxiques qui vous attendent dans ce recueil de poésie pour ados.

Réservez La pluie des autres de Daphné B. : https://cap.banq.qc.ca/search/73ee6374-247f-4403-a208-1590a7502a1f  

Marie-Ève, Esther, Dolly et Lidia ont lu « Mouron des champs » publié aux éditions La Peuplade en 2022, le recueil de Marie-Hélène Voyer, poète et professeure de littérature au cégep de Rimouski. Une lecture féministe qui aborde la relation mère-fille, l’héritage et la passation entre différentes générations de femmes. C’est beau, c’est puissant et ça fait réfléchir! 

« Ce qui m’a beaucoup touchée, c’est l’intime, le secret, le caché qu’on ressent dans la poésie. » – Dolly  

« La tension entre le collectif et l’individuel est ce qui m’a le plus frappée. La narratrice essaie de se déprendre de son héritage sans y renoncer complètement. » – Lidia   

« J’ai trouvé la relation entre la fille et la mère bouleversante. Sa mère a vécu l’écriture de sa fille comme une trahison, comme si elle brisait le lien qui les unissait. C’est tragique pareil! » – Marie-Ève  

« Et pourtant, c’est avec l’écriture que l’autrice va chercher ce lien-là avec sa mère. Quand tu y penses, c’est comme… wow! » – Esther  

Avec une écriture finement ciselée, Marie-Hélène Voyer partage avec nous son besoin de développer sa propre voix hors de celles des femmes qui l’ont précédée.

Réservez Mouron des champs de Marie-Hélène Voyer - https://cap.banq.qc.ca/permalink/P-ba38e23f-5be4-4e80-a98b-c6d635a836a7   

Elles s'appellent Marie-Ève, Esther, Dolly et Lidia. Leur point commun? Elles travaillent toutes les quatre à la Grande Bibliothèque au sein de la section Arts et littérature! Ce sont aussi des femmes curieuses, passionnées et toujours prêtes à discuter de leur dernière lecture. Dans Signets au féminin, elles partagent leurs impressions à la lecture d’œuvres écrites par des femmes du Québec. Pour cette première saison, elles ont choisi de parler poésie à partir de quatre recueils écrits par des poètes d’ici qui les ont touchées. Découvrez avec elles toute la puissance de cette littérature féminine!