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Or


Le Sénat, dominé par la droite, s'est attaqué jeudi au projet de budget de l'Etat pour 2026 en assumant une attitude plus intransigeante que jamais sur sa ligne "anti-taxes", quitte à refermer encore un peu plus l'étroite voie de passage vers un compromis budgétaire. Le projet de loi de finances (PLF) pour 2026 occupera les sénateurs jusqu'à un vote solennel le 15 décembre. Leur comportement sera particulièrement scruté: faut-il s'attendre à une chambre haute constructive? Leader incontesté de la droite sénatoriale, Bruno Retailleau n'est pas franchement dans l'ouverture. "Il ne restera rien du budget. Le Sénat va faire son travail", a-t-il encore lancé jeudi lors d'une intervention au Sommet de l'économie, organisé par le magazine Challenges. "C'est-à-dire qu'il y aura moins d'impôts (...) et on va faire beaucoup, beaucoup, beaucoup plus d'économies que le gouvernement dans sa copie initiale", a-t-il affirmé. Après sa sortie du gouvernement en octobre, le président des Républicains marque sa différence en critiquant notamment les concessions faites par le Premier ministre Sébastien Lecornu en direction de la gauche, "une tambouille" avec "comme seul objectif de pouvoir durer", selon le sénateur de Vendée. Au Sénat, le chef du parti gaulliste aura probablement les moyens de ses ambitions, grâce à la solide alliance nouée avec les centristes.
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By BoursoramaLe Sénat, dominé par la droite, s'est attaqué jeudi au projet de budget de l'Etat pour 2026 en assumant une attitude plus intransigeante que jamais sur sa ligne "anti-taxes", quitte à refermer encore un peu plus l'étroite voie de passage vers un compromis budgétaire. Le projet de loi de finances (PLF) pour 2026 occupera les sénateurs jusqu'à un vote solennel le 15 décembre. Leur comportement sera particulièrement scruté: faut-il s'attendre à une chambre haute constructive? Leader incontesté de la droite sénatoriale, Bruno Retailleau n'est pas franchement dans l'ouverture. "Il ne restera rien du budget. Le Sénat va faire son travail", a-t-il encore lancé jeudi lors d'une intervention au Sommet de l'économie, organisé par le magazine Challenges. "C'est-à-dire qu'il y aura moins d'impôts (...) et on va faire beaucoup, beaucoup, beaucoup plus d'économies que le gouvernement dans sa copie initiale", a-t-il affirmé. Après sa sortie du gouvernement en octobre, le président des Républicains marque sa différence en critiquant notamment les concessions faites par le Premier ministre Sébastien Lecornu en direction de la gauche, "une tambouille" avec "comme seul objectif de pouvoir durer", selon le sénateur de Vendée. Au Sénat, le chef du parti gaulliste aura probablement les moyens de ses ambitions, grâce à la solide alliance nouée avec les centristes.
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