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Or
Que nous dit le tombeau d’une princesse de France, descendante de saint Louis ? Elle se présente à nos yeux, debout, mais macabre oblige, désormais sous la forme d’une effigie funèbre : un transi.
Cet élément du tombeau de la duchesse Jeanne de Bourbon, puis comtesse de Boulogne et d’Auvergne (1465-1511), occupait autrefois l’église des Cordeliers de Vic-le-Comte (Puy-de-Dôme). Il est désormais conservé, sans son gisant, au musée du Louvre.
Anne Lafran, dans sa communication, nous la décrit ainsi qu’elle a été représentée : « …le visage émacié, le corps rongé par les vers, le ventre ouvert sur les entrailles qu’elle retient à la manière d’une femme enceinte, [la comtesse] ne manque pas de noblesse malgré son état avancé de décomposition. Dérangeante, intrigante, cette effigie interroge. »
« Exceptionnellement libre, en avance sur son temps ( …) Jeanne n’a rien d’une comtesse « académique »» ,et sa mémoire a sans doute été, pour cette raison, volontairement oubliée dans un « angle mort » de l’histoire.»
A travers l’étude de son tombeau et sans avoir toutes les réponses, Anne Lafran nous expose l’état de ses recherches, et nous propose d’explorer ses réflexions en parcourant « un chemin, tortueux et composite (…) sans que les morceaux du puzzle [des acteurs et historiens ayant écrit à tour de rôle sur sa vie] ne s’articulent parfaitement » composant un vrai « cadavre exquis ».
🎧 Gardez votre oreille ouverte et écoutez le podcast.
Cette communication est réalisée dans le cadre du XXème Congrès de Danses macabres d'Europe qui s'est tenu à Brest au mois de septembre 2023, au cours de la session « Transis, monuments funéraires et cimetières »
Vous pouvez prendre connaissance de l’intégralité de la communication d’Anne Lafran et des illustrations dans les actes du colloque, disponible sur commande par e-mail à l'association : [email protected].
Nos podcasts font l’objet d’une transcription audio en texte.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Que nous dit le tombeau d’une princesse de France, descendante de saint Louis ? Elle se présente à nos yeux, debout, mais macabre oblige, désormais sous la forme d’une effigie funèbre : un transi.
Cet élément du tombeau de la duchesse Jeanne de Bourbon, puis comtesse de Boulogne et d’Auvergne (1465-1511), occupait autrefois l’église des Cordeliers de Vic-le-Comte (Puy-de-Dôme). Il est désormais conservé, sans son gisant, au musée du Louvre.
Anne Lafran, dans sa communication, nous la décrit ainsi qu’elle a été représentée : « …le visage émacié, le corps rongé par les vers, le ventre ouvert sur les entrailles qu’elle retient à la manière d’une femme enceinte, [la comtesse] ne manque pas de noblesse malgré son état avancé de décomposition. Dérangeante, intrigante, cette effigie interroge. »
« Exceptionnellement libre, en avance sur son temps ( …) Jeanne n’a rien d’une comtesse « académique »» ,et sa mémoire a sans doute été, pour cette raison, volontairement oubliée dans un « angle mort » de l’histoire.»
A travers l’étude de son tombeau et sans avoir toutes les réponses, Anne Lafran nous expose l’état de ses recherches, et nous propose d’explorer ses réflexions en parcourant « un chemin, tortueux et composite (…) sans que les morceaux du puzzle [des acteurs et historiens ayant écrit à tour de rôle sur sa vie] ne s’articulent parfaitement » composant un vrai « cadavre exquis ».
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Cette communication est réalisée dans le cadre du XXème Congrès de Danses macabres d'Europe qui s'est tenu à Brest au mois de septembre 2023, au cours de la session « Transis, monuments funéraires et cimetières »
Vous pouvez prendre connaissance de l’intégralité de la communication d’Anne Lafran et des illustrations dans les actes du colloque, disponible sur commande par e-mail à l'association : [email protected].
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