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Les étranges métissages évoqués la fois passée ne sont rien ; les folklores de notre planète regorgent d’assemblages insolites entre plusieurs animaux. Ce sera notre sujet du jour !
Mon nom est Joffrey Lebourg, journaliste, podcasteur (j’ai également enregistré une série sur les mythologies du monde, Le Cercle des Dieux Disparus) et romancier aux seize ouvrages, répartis entre quatre sagas.
Je vous invite à découvrir mes univers sur les sites www.les-sept-reliques.fr (pour les amateurs de quête épique à la recherche d’un renouveau du genre) ou www.chroniquesdunouveaumonde.fr (si votre fibre vous entraîne vers une odyssée culturelle autour de la Terre, à la rencontre de ses peuples oubliés).
Quoi de mieux, pour débuter, que la chimère ? Celle qui donne son nom à toutes les autres est issue de la religion grecque. C’est un lion cracheur de feu avec une seconde tête, de chèvre et parfois une troisième, d’aigle. Et un serpent en guise de queue.
Elle m’évoque deux autres êtres. D’abord la nué, en Chine : un corps de chien viverrin bien plus gros que la normale, une queue de serpent, une tête de singe et des pattes de tigre. Cette chose répand la maladie sur son passag et, comme elle déménage souvent, suivant ses proies, elle peut ravager des régions entières ! L’autre est la panthère d’eau. Un grand puma avec des cornes de daim et, encore, une queue reptilienne. Moins agressive, elle maîtrise aussi la magie ; certains chamans des Premières Nations l’invoquaient pour obtenir des visions prophétiques. Référez-vous aux Chroniques des Sang-Mêlé pour en savoir un peu plus.
Proche parente de la chimère : la manticore. Un lion rouge avec un visage vaguement humain, des aigles de dragon et une queue de scorpion. Son ennemi naturel est le noble et fier griffon, qui possède l’avant d’un aigle (tête et ailes comprises) et l’arrière d’un lion. J’adore ces grosses bêtes et je les cite de plus en plus dans mes travaux !
J’aime aussi laisser une part de mystère, une ouverture disant « Et si ces êtres existaient bel et bien ? ». Cependant, dans le cas du griffon, nous avons la certitude assez confortable qu’il a été inventé d’après des crânes de dinosaures cératopsiens retrouvés par les anciens peuples scythes et persans.
Le griffon a deux cousins : l’hippogriphe, bien connu des Potterheads, bâti sur le même modèle mais avec l’arrière-train d’un cheval ; et l’hippalectryon, qui possède quant à lui l’avant et la tête du cheval mais les pieds, les ailes et la queue du coq.
En dernier lion, évoquons l’androsphinx ! Lui, ses quatre pattes sont félines et, s’il a toujours des ailes d’aigle, sa tête est humaine. Vous le savez sans doute, à Delphes, une sphinge – c’était une femelle – adorait poser son énigme. Et dévorer ceux qui échouaient à la résoudre. Le sphinx existe aussi en version égyptienne, sans ailes. Et dans la foulée, les Égyptiens lui donnent deux parents : le criosphinx (à tête de bélier) et l’hiéracosphinx (à tête de faucon).
Les gestes médiévales mentionneront aussi la Bête glatissante, dans le cycle arthurien notamment. Un corps à mi-chemin entre le léopard et le lion, des sabots de cerf, tandis qu’un serpent remplace sa tête. Et ses entrailles génèrent un vacarme sourd lui donnant son nom. Elle est difficile à placer, mais je l’utilise dans le Grand Tournoi.
Nous pourrions en évoquer plein d’autres. Le Minotaure, l’homme à tête de taureau comme le Pégase, cheval ailé que j’ai écarté de la chronique d’aujourd’hui, sont des créatures uniques, selon leur légende. C’est dans la fantasy moderne qu’ils deviennent une race à part entière.
Intro : All the works of Nature which adorn the World – Vista, Nightwish
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
By Joffrey LEBOURGLes étranges métissages évoqués la fois passée ne sont rien ; les folklores de notre planète regorgent d’assemblages insolites entre plusieurs animaux. Ce sera notre sujet du jour !
Mon nom est Joffrey Lebourg, journaliste, podcasteur (j’ai également enregistré une série sur les mythologies du monde, Le Cercle des Dieux Disparus) et romancier aux seize ouvrages, répartis entre quatre sagas.
Je vous invite à découvrir mes univers sur les sites www.les-sept-reliques.fr (pour les amateurs de quête épique à la recherche d’un renouveau du genre) ou www.chroniquesdunouveaumonde.fr (si votre fibre vous entraîne vers une odyssée culturelle autour de la Terre, à la rencontre de ses peuples oubliés).
Quoi de mieux, pour débuter, que la chimère ? Celle qui donne son nom à toutes les autres est issue de la religion grecque. C’est un lion cracheur de feu avec une seconde tête, de chèvre et parfois une troisième, d’aigle. Et un serpent en guise de queue.
Elle m’évoque deux autres êtres. D’abord la nué, en Chine : un corps de chien viverrin bien plus gros que la normale, une queue de serpent, une tête de singe et des pattes de tigre. Cette chose répand la maladie sur son passag et, comme elle déménage souvent, suivant ses proies, elle peut ravager des régions entières ! L’autre est la panthère d’eau. Un grand puma avec des cornes de daim et, encore, une queue reptilienne. Moins agressive, elle maîtrise aussi la magie ; certains chamans des Premières Nations l’invoquaient pour obtenir des visions prophétiques. Référez-vous aux Chroniques des Sang-Mêlé pour en savoir un peu plus.
Proche parente de la chimère : la manticore. Un lion rouge avec un visage vaguement humain, des aigles de dragon et une queue de scorpion. Son ennemi naturel est le noble et fier griffon, qui possède l’avant d’un aigle (tête et ailes comprises) et l’arrière d’un lion. J’adore ces grosses bêtes et je les cite de plus en plus dans mes travaux !
J’aime aussi laisser une part de mystère, une ouverture disant « Et si ces êtres existaient bel et bien ? ». Cependant, dans le cas du griffon, nous avons la certitude assez confortable qu’il a été inventé d’après des crânes de dinosaures cératopsiens retrouvés par les anciens peuples scythes et persans.
Le griffon a deux cousins : l’hippogriphe, bien connu des Potterheads, bâti sur le même modèle mais avec l’arrière-train d’un cheval ; et l’hippalectryon, qui possède quant à lui l’avant et la tête du cheval mais les pieds, les ailes et la queue du coq.
En dernier lion, évoquons l’androsphinx ! Lui, ses quatre pattes sont félines et, s’il a toujours des ailes d’aigle, sa tête est humaine. Vous le savez sans doute, à Delphes, une sphinge – c’était une femelle – adorait poser son énigme. Et dévorer ceux qui échouaient à la résoudre. Le sphinx existe aussi en version égyptienne, sans ailes. Et dans la foulée, les Égyptiens lui donnent deux parents : le criosphinx (à tête de bélier) et l’hiéracosphinx (à tête de faucon).
Les gestes médiévales mentionneront aussi la Bête glatissante, dans le cycle arthurien notamment. Un corps à mi-chemin entre le léopard et le lion, des sabots de cerf, tandis qu’un serpent remplace sa tête. Et ses entrailles génèrent un vacarme sourd lui donnant son nom. Elle est difficile à placer, mais je l’utilise dans le Grand Tournoi.
Nous pourrions en évoquer plein d’autres. Le Minotaure, l’homme à tête de taureau comme le Pégase, cheval ailé que j’ai écarté de la chronique d’aujourd’hui, sont des créatures uniques, selon leur légende. C’est dans la fantasy moderne qu’ils deviennent une race à part entière.
Intro : All the works of Nature which adorn the World – Vista, Nightwish
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