
Sign up to save your podcasts
Or


C’est le 20è numéro de notre chronique hebdomadaire, et cela me donne des ailes ! A vous aussi, car le sujet du jour sera les oiseaux légendaires.
Mon nom est Joffrey Lebourg, podcasteur (j’ai enregistré une série sur les mythologies du monde, Le Cercle des Dieux Disparus) et romancier aux seize ouvrages, répartis entre quatre sagas. Je vous invite à découvrir mes univers sur les-sept-reliques.fr (pour les amateurs de quête épique) ou chroniquesdunouveaumonde.fr (une odyssée culturelle autour de la Terre, à la rencontre des peuples oubliés).
Le phénix, rapace au corps embrasé qui renaît de ses cendres... Les Grecs lui donnaient pour habitat les régions arides du Proche-Orient, où il est nommé huma. Mais saviez-vous qu’il possède des sortes de cousins, tout autour du monde ?
En Egypte, le bénou (tantôt héron et tantôt faucon) n’a pas ses facultés de guérison ou de résurrection. En revanche, son feu puissant consume les créatures maléfiques.
En Russie, la jar-ptitsa est entourée d’un halo solaire qui fait fuir les monstres. Mais gare à ne pas l’approcher, car l’air s’embrase autour d’elle.
En Inde, les dieux ont façonné le garuda. Un aigle criard paré de bijoux, qui peut se changer en hybride homme-oiseau. Ce peuple de soldats, sans capacités de guérison, combat les Nâgas tandis que leur roi est chevauché par Shiva.
En Chine, enfin, la fenghuang est un splendide animal au plumage arc-en-ciel capable de soigner, à défaut de renaître elle-même. Symbole de bonté, de beauté, de sagesse, de paix, elle est l’emblème de l’impératrice.
Dans la même veine, on peut citer l’aosaginohi japonain : un héron couvert du feu bleu, qui porte chance à ceux qui l’aperçoivent. Et le chalchiuhtecolotl mexicain, un hibou au corps étincelant et aux yeux de feu.
Un dernier possible parent est le wakinyan, ou oiseau-tonnerre cher aux Premières Nations, dont les vastes ailes font le bruit de l’orage et qui peut générer des tempêtes porteuses de pluie bienfaitrices ou d’éclairs destructeurs.
Bien plus au sud, dans l’Atacama, vit un petit oiseau dont le plumage a des teintes métalliques. Car l’alicanto niche dans les grottes et gobe du minerai. Son grand cousin l’hercinia, résident des forêts européennes, a une parure couleur or qui vire au bleu à la pointe des plumes.
A en croire Sinbad le Marin, le Moyen-Orient et l’Asie sont le territoire de chasse du rokh, un vautour de quarante mètres d’envergure qui attrape éléphants et rhinocéros. Il s’apparente au Simurgh persan, perché sur l’Arbre de vie dans la chaîne de l’Albourz. A son service, le chamrosh est un loup qui a la tête, les ailes et les quatre pattes d’un rapace ; cette race disperse les graines de l’arbre légendaire.
Le valraven est un corbeau maléfique qui, en dévorant le cœur d’un enfant ou d’un roi, se transforme en chimère de loup. A ne pas confondre avec le nattravnen, ou nachtkrapp : un corbeau zombie qui répand la maladie si on croise ses orbites vides. Honteux quand un enfant le voit, sa colère le fait enfler et il peut alors enlever le pauvre gamin.
Mais tous les corbeaux ne sont pas démoniaques ! Les gestes médiévales citent le caladrius, à la queue et aux ailes blanches. Lui peut guérir par la force de son regard. Cependant, s’il refuse de dévisager un malade, c’est qu’il est trop tard...
Intro : All the works of Nature which adorn the World – Vista, Nightwish
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
By Joffrey LEBOURGC’est le 20è numéro de notre chronique hebdomadaire, et cela me donne des ailes ! A vous aussi, car le sujet du jour sera les oiseaux légendaires.
Mon nom est Joffrey Lebourg, podcasteur (j’ai enregistré une série sur les mythologies du monde, Le Cercle des Dieux Disparus) et romancier aux seize ouvrages, répartis entre quatre sagas. Je vous invite à découvrir mes univers sur les-sept-reliques.fr (pour les amateurs de quête épique) ou chroniquesdunouveaumonde.fr (une odyssée culturelle autour de la Terre, à la rencontre des peuples oubliés).
Le phénix, rapace au corps embrasé qui renaît de ses cendres... Les Grecs lui donnaient pour habitat les régions arides du Proche-Orient, où il est nommé huma. Mais saviez-vous qu’il possède des sortes de cousins, tout autour du monde ?
En Egypte, le bénou (tantôt héron et tantôt faucon) n’a pas ses facultés de guérison ou de résurrection. En revanche, son feu puissant consume les créatures maléfiques.
En Russie, la jar-ptitsa est entourée d’un halo solaire qui fait fuir les monstres. Mais gare à ne pas l’approcher, car l’air s’embrase autour d’elle.
En Inde, les dieux ont façonné le garuda. Un aigle criard paré de bijoux, qui peut se changer en hybride homme-oiseau. Ce peuple de soldats, sans capacités de guérison, combat les Nâgas tandis que leur roi est chevauché par Shiva.
En Chine, enfin, la fenghuang est un splendide animal au plumage arc-en-ciel capable de soigner, à défaut de renaître elle-même. Symbole de bonté, de beauté, de sagesse, de paix, elle est l’emblème de l’impératrice.
Dans la même veine, on peut citer l’aosaginohi japonain : un héron couvert du feu bleu, qui porte chance à ceux qui l’aperçoivent. Et le chalchiuhtecolotl mexicain, un hibou au corps étincelant et aux yeux de feu.
Un dernier possible parent est le wakinyan, ou oiseau-tonnerre cher aux Premières Nations, dont les vastes ailes font le bruit de l’orage et qui peut générer des tempêtes porteuses de pluie bienfaitrices ou d’éclairs destructeurs.
Bien plus au sud, dans l’Atacama, vit un petit oiseau dont le plumage a des teintes métalliques. Car l’alicanto niche dans les grottes et gobe du minerai. Son grand cousin l’hercinia, résident des forêts européennes, a une parure couleur or qui vire au bleu à la pointe des plumes.
A en croire Sinbad le Marin, le Moyen-Orient et l’Asie sont le territoire de chasse du rokh, un vautour de quarante mètres d’envergure qui attrape éléphants et rhinocéros. Il s’apparente au Simurgh persan, perché sur l’Arbre de vie dans la chaîne de l’Albourz. A son service, le chamrosh est un loup qui a la tête, les ailes et les quatre pattes d’un rapace ; cette race disperse les graines de l’arbre légendaire.
Le valraven est un corbeau maléfique qui, en dévorant le cœur d’un enfant ou d’un roi, se transforme en chimère de loup. A ne pas confondre avec le nattravnen, ou nachtkrapp : un corbeau zombie qui répand la maladie si on croise ses orbites vides. Honteux quand un enfant le voit, sa colère le fait enfler et il peut alors enlever le pauvre gamin.
Mais tous les corbeaux ne sont pas démoniaques ! Les gestes médiévales citent le caladrius, à la queue et aux ailes blanches. Lui peut guérir par la force de son regard. Cependant, s’il refuse de dévisager un malade, c’est qu’il est trop tard...
Intro : All the works of Nature which adorn the World – Vista, Nightwish
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.