Tu sais quand je m'assieds et quand je me lève, Tu pénètres de loin ma pensée;
Tu sais quand je marche et quand je me couche, Et tu pénètres toutes mes voies.
Car la parole n'est pas sur ma langue, Que déjà, ô Eternel! tu la connais entièrement.
Tu m'entoures par derrière et par devant, Et tu mets ta main sur moi.
Une science aussi merveilleuse est au-dessus de ma portée, Elle est trop élevée pour que je puisse la saisir.
Où irais je loin de ton esprit, Et où fuirais je loin de ta face?
Si je monte aux cieux, tu y es; Si je me couche au séjour des morts, t'y voilà.
Si je prends les ailes de l'aurore, Et que j'aille habiter à l'extrémité de la mer,
Là aussi ta main me conduira, Et ta droite me saisira.