Happy Days : Musique et souvenirs des années 60 et 70

C’est ma fête : Richard Anthony pleure et chante le tube de l’été 63


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Nous sommes le 1er juillet 1963. Drôle de date pour sortir un titre entraînant. À croire que ses producteurs veulent en faire un tube de l'été. Bref, happy Day pour Richard Anthony, crooner au sourire sage et à la diction parfaite. Ce jour-là sort "C’est ma fête", une chanson qui n'a rien de très original.

Et pour cause, c'est l'adaptation en français d’un tube américain signé Lesley Gore : "It’s My Party".

Et comme souvent à l’époque, c’est grâce à Richard Anthony qu’un hit venu des États-Unis franchit les frontières de la langue et s’invite sur les ondes belges.

En version française “c’est ma fête et je pleure si je veux…” devient "C'est ma fête Je fais ce qui me plaît". Oui, tous les coups sont permis pour y mettre de la joie.

Un texte simple, une histoire d’amour contrariée en plein jour de fête. L’adolescence résumée en trois minutes.

La chanson est traduite par Georges Aber, fidèle traducteur de l’époque yéyé. Mais Richard Anthony y ajoute sa patte : une interprétation retenue, douce, un peu triste. Et cette justesse-là touche à peu près tout le monde. Car l'été, ce qui importe, c'est de trouver l'amour. Et ensuite de noyer son chagrin...

En Belgique, la chanson arrive très vite en tête des classements francophones. Dans les juke-boxes des cafés de Dinant à Mouscron, elle tourne à plein régime !

Richard Anthony est au sommet de sa popularité. L’année suivante, il passera au twist, puis au rock plus sérieux. Mais "C’est ma fête" reste l’un de ses titres les plus légers, mais aussi les plus tendres, les plus universels.

Parce que parfois, pleurer un bon coup… c’est encore la meilleure façon de danser. Et de passer l'été...
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Happy Days : Musique et souvenirs des années 60 et 70By Nostalgie+