Pour ce dernier épisode de la saison 3 on vous propose un clap de fin dans tous les sens du terme. Fin de saison certes mais promis pas la fin du monde ni celle de CPNG, on sait bien que pour vous comme pour nous, drama queen & queer, l’un ne vas pas sans l’autre!

On vous parle de fin mais vous inquiétez pas on reste fidèles à nous-mêmes, et c’est d’ailleurs pourquoi Millia vous propose un debrief des phrases les plus ICONIC dites à l’antenne cette saison… petit spoiler le mot « manifestafion » est apparemment une pépite signée CPNG.

Millia continue de répertorier nos prouesses, en attribuant - de manière complètement autocratique - les prix « les plus impartiaux » aux membres de l’équipe ! Vous l’aurez compris énormément de choses à célébrer pour cet épisode à commencer par le nombre de personnes qui ont pris le micro cette saison. 12 personnes invitées, 10 personnes chroniqueuses, en tout ce sont 22 personnes qui ont fait partie de l’aventure CPNG #3 et on est pas peu fièr.es de l’efficacité de notre lobby de wokisto-gauchistes !

Finalement on conclut l’épisode avec une chronique de Juliette. On vous parlait de fin, et bien c’est parce que le dernier épisode de la saison est aussi celui du départ de Juliette. Pour sa dernière chronique, Juliette nous parle de la notion de départ, de renouveau, mais surtout de temps qui passe et de temps que l’on choisi de passer. Elle décortique les notions capitalistes derrière la temporalité et nous offre une lecture marxiste du temps pour s’en libérer mais surtout se le réapproprier.

Temps que nous on vous propose d’occuper en nous écoutant tout l’été! Hâte de vous retrouver à la rentrée!

Références : 

Conseils de lecture de Millia :

Passer à l’action : 

Comme vous l’aurez compris, à CPNG on est pas trop subtiles avec nos titres. On pourrait vous dire que ce ne sont que des clickbait, mais malheureusement pour les fachos et heureusement pour vous CE N’EST ABSOLUMENT PAS NOTRE GENRE!

Après avoir éteint des feux de forêt à coup de fuite urinaire - pour comprendre la référence, écoutez l’épisode #31 - nous vous proposons pour celui-ci de les rallumer, mais cette fois-ci pour foutre le feu à des trumpistes et non des forêts!

On débute l’épisode par une question de Paola pour l’équipe : « c’est quoi vos bonnes nouvelles militantes de la semaine? » En réponse : un gros silence, le regard dans le vide; heureusement elle s’est dévouée pour vous faire un petit compte-rendu. Parce que oui, on vous jure, les bonnes nouvelles c’est comme les traumas, ça finit toujours par refaire surface.

On enchaîne avec une chronique qui met les barres sur les T et les points dans la face des politicien.ne.s de droite, avec un compte-rendu des élections fédérales canadienne, réalisé par Jade.

Parce que non, les désastres politiques canadiens n’étaient pas suffisants, on enchaîne avec ceux du folichon peroxydé à l’autobronzant couleur pamplemousse avec une entrevue d’Alice. Alice nous parle de ce que ça fait de vivre aux États-Unis sous l’administration de Trump et du militantisme américain. Parce qu’il est parfois difficile de s’imaginer la réalité des personnes sur place, elle nous éclaire sur comment la rhétorique politique actuelle affecte les communautés marginalisées. Elle nous donne quelques pistes d’actions concrètes à explorer et cela même de l’autre côté de la frontière.

Finalement, c’est Max qui clôture cet épisode, mais surtout remonte le moral des troupes en vous donnant toutes les informations pour participer au Festival Brûlances qui aura lieu du 4 au 8 juin. Max en profite pour nous rappeler l’importance du collectif et de s’engager dans des luttes avec nos adelphes qui font du bien!

Parce que la radicalité, NOUS aussi on a le droit de l’embrasser dans nos luttes!

Bonne écoute!

Références

Articles 

Débats 

Festival 

Podcast

Association

Comptes instagram 

@traps_mtl

@pink_bloc_mtl 

@brulances

Qui d’autre que l’équipe de C’est pas notre genre pour débarquer dans vos écouteurs avec un  titre complètement absurde ? Sachez que si vous écoutez cet épisode, vous comprendrez pourquoi on parle de faire pipi non pas DANS la forêt, mais bien SUR la forêt, quand elle brûle. 

Parce que oui, je ne sais pas si vous êtes au courant, mais la planète brûle. Ça fait combien d’épisodes que Alexia et Sacha essaient de vous le dire au juste ? Aujourd’hui c’est leur rêve qui se réalise, puisqu’on a le plaisir de vous proposer un épisode spécial environnement (youhou émoji arbre). 

On débute l’épisode par une chronique de celle que l’on appelle désormais Professeure Alexia, qui nous explique que la planète a ses limites. Mais visiblement, la planète elle est comme nous avec nos ex, et elle se fait pas trop respecter ses limites. Chemin faisant, si tu t’es rendu·e jusque là dans ton écoute, tu comprendras que tes actions individuelles comptent quand on parle d’environnement, tout comme tes actions collectives, parce qu’on oublie pas, l’écologie sans lutte des classes, c’est du jardinage. Tu pensais qu’on allait faire un épisode dans lequel on ne trouve pas une bonne raison de crier “révolution” ? C’est pas notre genre… 

Finalement, on termine l’épisode avec Anne Desruissaux, qui vient nous parler d’éthique environnementale. On va être honnêtes avec toi, on aurait aimé que ça dure des heures tellement c’était passionnant. Anne nous parle notamment de notre rapport au vivant et de la manière dont on considère la nature. Et si tu trouvais pas Anne déjà assez cool comme ça, sache qu’en plus elle parle de lutte, de désobéissance civile, de sabotage et de tous ces concepts badass qui composent l’action directe en environnement. 

Bonne écoute !

Références

Livres

Collectifs

Événement

Films

Concepts

Rapport

Recommandations supplémentaires de l’équipe

Livre Braiding Sweetgrass : Indigenous Wisdom, Scientific Knowledge, and the Teachings of Plants, Robin Wall Kimmerer (2019)

Coucou, c’est encore nous (hehehe) ! Et non seulement nous sommes toujours là, mais nous célébrons déjà notre 30e épisode (yeah !) et pour célébrer cela, on vous a préparé un programme qu’on espère à la hauteur des enjeux dont nous allons vous parler, car oui, dans cet épisode, on vous parle de ralentir, d’environnement, mais aussi de droit.

On commence en force avec un tour de table pour tenter de répondre à une question brûlante : Que peut-on faire pour ralentir ? Puisque cette question n’est pas la seule chose qui brûle, on prend le temps d’expliquer en quoi le concept de croissance économique illimitée est d’une absurdité tout aussi illimitée et en quoi la décroissance pourrait bien être notre seule voie pour un avenir plus radieux.

Poursuivant sur l’anticapitalisme, on passe par le signe astrologique du pape pour rappeler l’importance de la journée du 1er mai pour les travailleurs.euses, mais aussi pour l’avenir de notre planète. Bien sûr, si vous écoutez CPNG, vous le savez déjà, mais l’exploitation environnementale et humaine vont de pair, et continuer d’en parler c’est pour nous la base, car, oui, n’en déplaise à Katy Perry, nous vivons bien sur terre, et non dans l’espace ! 

Mais ce n’est pas tout ! Puisque le droit ne devrait pas être un privilège, mais bien un droit, nous avons reçu le temps d’un épisode Claude Renald, qui nous présente la CliniX, la clinique de justice sociale de l’UQÀM, qui a pour vocation de former les personnes étudiantes à la pratique du droit, pour la justice sociale, dans une optique partenariale avec les milieux communautaires et des organismes travaillant sur les questions de genres et de sexualités. L’idée ? Faire du droit une pratique accessible et collaborative avec les groupes communautaires dans une perspective d’émancipation collective.

Références:

Livres

Concept

Organisations et mouvement

CliniX (clinique de justice sociale de l’UQÀM)

T’écoutes où des balados toi ? 

Parce qu’on me souffle à l’oreille que dans l’équipe, certaines personnes n’en écoutent tout simplement PAS ! Et oui, faute de moment suffisamment propice pour en écouter. Pour ça, on te fait un épisode qui fait pile la durée d’un trajet Laurier - Jolicoeur en métro. T’habites ni à Laurier ni à Jolicoeur ? C’est pas grave, tu peux l’écouter dans n’importe quel transport et pour aller n’importe où en fait. Et ça tombe bien, parce qu’on te parle justement de transport public aujourd’hui ! 

En effet, cette année la Journée de la Terre cible le manque de financement des transports collectifs. Leeloo, qui travaille pour le Front commun pour la transition énergétique, vient nous expliquer pourquoi le Turbo-Patriarcat découle directement du manque d’investissement dans le transport, et pourquoi les transports, bah c’est vraiment cool en fait.

Si jamais pendant que tu kiffes ta ride de bus, bah t’es pas du genre à écouter des balados, on t’en veut pas. Et on te propose un livre : ça s’appelle Harde, aux éditions Troubles. Mardi Forestier, l’autrice du roman vient directement nous en parler : un Arlequin non genré à la grammaire facétieuse, une réécriture joyeuse des trios amoureux et une magnifique écriture lyrique qui te fera peut-être rougir dans le métro. Et si t’aimes pas lire, viens au moins écouter la super douce voix de Mardi, rien que ça, ça vaut le coup. 

Aller, à plus dans le bus hein.  

Références

Chronique Alexia et Leeloo

Collectif

Balado

Recherche

Manif

Chronique Paola et Mardi

Livres

Collectif

Chanson

Autre

Médias

C’est le printemps, la saison des amours, vous allez vous remettre à dater et roucouler comme Pao qui débarque sur Hinge – on le sait. Pour vous éviter quelques faux pas, on vous liste ce qui est à fuir (les hommes cis, être encore in love de vos ex), et on vous file des sujets de conversation bien sentis.

D’abord, on vérifie si votre date est aussi câblé·e que vous sur l’apocalypse, avec un récap des actus. Sacha l’a surnommé le récap des actus de zinzins – tout est dit.

Ensuite, testez la sensibilité de votre crush en parlant de représentation des jeunes personnes en cours de détransition. Paola vous présente une étude sur celleux qui ont entamé ce processus et comment iels sont perçu.e.s, tant dans la société qu’au sein de leur propre communauté. Si votre date soutient qu’il faudrait engager une approche intersectionnelle fluide, c’est bingo.

Et si tout se passe bien, on a l’after parfait : Never Fully Naked, un documentaire de Laurence Bidal-Pouliot, qui nous plonge dans l’intimité de danseuses nues avec douceur et sensibilité. Après sa diffusion lors du festival Filministes à Montréal, Laurence vient nous raconter comment elle a conçu ce film, la place qu’occupe la tendresse, le care chez les travailleuses du sexe, mais aussi ce rapport si politique que peut avoir la pole. Ca donne envie de se faire des calins et d’aller en manif, bref le plan de match parfait. 

Bonne écoute les sucres

Titre musical : 

What's the move, Naya Ali 

Sources et ressources :

Au coin de ta rue - Sacha et Alexia

Pages insta :

@flip_montreal

@defund the police

@resistance.montreal

@pink_bloc_mtl

@collectif Antigone

@Soulèvements du fleuve

Site Internet Women in stem : https://womeninstemus.blogspot.com 

Crush ou crash - Paola

Article : Comment les jeunes détrans perçoivent-ils les discours sur la détransition? Virginie Soffer, Udemnouvelles, https://nouvelles.umontreal.ca/article/2025/03/18/comment-les-jeunes-detrans-percoivent-ils-les-discours-sur-la-detransition/ 

Recherche:

Projet dirigé par Mélanie Millette, Des pratiques aux discours sur la « dé-transition » : pour une compréhension trans-affirmative des phénomènes de transitions de genre discontinuées chez les jeunes avec des parcours trans et de genre non binaire

Gelly, MA, Atgé-Delbays, S. et Sansfaçon, AP. « Ils ne voient pas ma décision de détransitionner pour ce qu'elle est » : Comment les jeunes détrans perçoivent et reçoivent les discours sur la détransition. Politique sociale de la recherche sexuelle (2025) https://nouvelles.umontreal.ca/article/2025/03/18/comment-les-jeunes-detrans-percoivent-ils-les-discours-sur-la-detransition/

Chaire de Recherche du Canada sur la recherche partenariale et l’empowerment des jeunes vulnérabilisés (CRC ReParE)

Événement: 92e colloque de l’ACFAS 

Rembobine - Emma et Laurence

Docu : Never Fully Naked, Laurence Bidal-Pouliot

Événement : Festival Filministes

Livre : Devenir chienne, Itziar Ziga

Mais tiens, est-ce qu’on aurait pas franchi une petite étape de plus l’équipe de CPNG, là ?

Notre PREMIER ENREGISTREMENT PUBLIC a été réalisé dans le cadre de la Foire féministe de l’IREF (merci pour l’invitation ❤️).

Autour de la table des voix que vous connaissez bien : Alexia, Emma, Juliette, Max, Millia, Sacha et Paola. 

Dans les micros, des sujets qui vous intéressent (on ne vous donne pas le choix) : pas de chroniques cette fois-ci, mais un thème commun : “discours, langage et expression militante”. Emma et Millia parlent de colonialité du savoir, Maxime nous fait faire le tour d’une expo queer en abordant l’art militant, puis Sacha et Alexia nous guident dans la création de nouveaux imaginaires militants à travers les récits. 

Donc dans vos oreilles : nos rires, ceux du public (forcés, sans doute, mais présents), et notre cynisme en guise de ponctuation. Bonne écoute! (pardon d’avance pour l’intro hippique) (oui, hippique et pas épique, comprendra qui écoutera)

Chronique Emma et Millia :

Pierre Bourdieu, La Distinction : Critique sociale du jugement (1979)

Alice Coffin, Le génie lesbien (2020)

Francis Dupuis-Déri, Les hommes et le féminisme. Faux amis, poseurs ou alliés ? (2019)

Donna Haraway, Situated Knowledges: The Science Question in Feminism and the Privilege of Partial Perspective (1988)

Sandra Harding, The Science Question in Feminism (1986)

Patricia Hill Collins, Black Feminist Thought: Knowledge, Consciousness, and the Politics of Empowerment (1990)

Tiffany Jana, The Braid of the Healing Journey (Livre non précisé mais en lien avec l’alliance et les luttes sociales)

Edgardo Lander, Colonialidade do saber 

Linda Martín Alcoff, The Problem of Speaking for Others (1991)

Walter Mignolo, La pensée décoloniale 

Yves-Alexandre Thalmann, Au diable la culpabilité (2018)

Chronique Maxime : 

Kama La Mackerel, recueil de poésie Zom-Fam. Extraits lu : "Let the burn of salt / Purify / Your pain" ; "The rawness of tears / Purge / Your wounds" ; "The churn of waves / Cleanse / Your island body"

Kama La Mackerel, exposition : Rituel du corps île, poésie du corps queer

CPNG #19 : chronique Rembobine sur la pièce Moi, Jeanne

Chronique Alexia et Sacha :

Clément Sénéchal, « Pourquoi l’écologie perd toujours » 

Jean-Félix Chénier et Yoakim Bélanger, « Résister et Fleurir »

Guillaume Carbou et autres auteurs, « Greenwashing, manuel pour dépolluer le débat public »

Robert Musil, « L'homme sans qualités »  

Myriam Bahaffou, « Des paillettes sur le compost »

Trigger warning : cet épisode aborde l’inceste et les violences sexistes et sexuelles.

On vous voit déambuler dans les rayons des supermarchés, errer entre chocolats en forme de CŒURS, ballons en forme de CŒURS, cartes en forme de CŒURS, et toute autre produit rouge ou rose. Et bien si comme nous vous trouvez ça éCŒURant, vous êtes à la bonne place ! Comme vous l’aurez compris, pas d’épisode spécial love ce soir, mais il est quand même rempli d’amour.

On commence par un Rembobine, dans lequel Emma reçoit la très talentueuse Matilde-Luna Perotti, réalisatrice du documentaire “Après le silence” présenté au RIDM cet hiver. L’occasion d’échanger sur son processus créatif, le passage de l’intime à l’écran ou encore la réception du documentaire par le public.

Pour la seconde partie de l’épisode, Paola Débunke l’amitié et attention, ça fait du bien. On espère que ça vous permettra de constater la force de vos liens amicaux et sorores, parce que dans le fond, ils sont puissants.

Vive les ami.e.s., booouh la Saint-Valentin, aimons-nous les un.e.s les autres, mais pas sous un faux cœur du Dollarama s'ilvous-plaît.

Titre musical : 

Karaba - Fyore

Les références citées pendant l’épisode :

Film documentaire : Après le silence, Matilde-Luna Perotti

Livre : Elles vécurent heureuses, Johanna Cincinatis

Livre : S’engager en amitié, Camille Toffoli

Association : L’architecture qui dégenre, Apolline Vranken

Recherche : Jane Jacobs, sur la séparation des espaces productifs et reproductifs

Post instagram : Johanna Cincinatis

Podcast : Les gens qui doutent

Ouvrage collectif : Sororité, Lola Lafon

En ce doux 47ème jour du mois le plus long et le plus triste de l’année, on vous invite à venir vous serrer au chaud avec nous pour chercher des lueurs d’espoir. Contre toute attente, et bien qu’on les déteste, on ne parle presque pas des meta-bros qui jouent à “qui sera le plus gros facho”.

Ne vous inquiétez pas, on ne s’adoucit par pour autant, parce qu’on se demande quand même si c’est OK de tuer les méchants patrons. Pour ce faire, on parle de Luigi Mangione, le Robin des Bois le plus bodybuildé de l’histoire. Éthique du meurtre, nécrocapitalisme, rôle des héros dans les luttes sociales, que de sujets qui nous donnent envie de faire peur aux riches.

On revient ensuite sur l’exposition d’Alanis Obomsawin au MAC pour un Rembobine tout doux. Ici il est question de la place de la parole dans la transmission des récits autochtones, des rapports adultes / enfants, d’ouvrir nos portes à autrui. Les films et courts-métrages sont disponibles sur l’ONF, visionnement fortement recommandé.

En parlant d’espaces plus ouverts dans lesquels on prend du plaisir à échanger et transmettre, est-ce que vous connaissez vos voisin.e.s. vous ? Nous pas forcément, et c’est bien dommage. Pour clore cet épisode, on retrouve un peu d’espoir grâce au pouvoir des autres. Pour s’allier contre l’oppression, on met notre énergie à la bonne place en parlant de collectivités, de compassion, et de communs.

Titre musical :

La fin du monde - Safia Nolin

Les références citées pendant l’épisode :

Jay Feinman, Delay, Deny, Defend : Why insurance companies don’t pay claims and what you can do about it

Post instagram [@homoswipiens] (13 décembre 2024)

Exposition : Les enfants doivent entendre une autre histoire, Alanis Obomsawin (Musée d’art contemporain de Montréal)

Adrienne Maree Brown, Loving corrections