C'EST PRESQUE TOUT DANS LA TÊTE

De son port d’attache Lyonnais à ses navettes à La Réunion ou Paris, il y a avant tout de la liberté. A l’image de ce CDI qu’elle fuyait et qu’elle accroche tardivement à sa blouse blanche. Grâce à un patron au sens de l’humour certain, qui lui laisse les clés du camion d’une pharmacie de Pigalle, où elle croise le tout Paris.

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Mais celle qui a compris que les choses prenaient du temps, cite Confucius. «  L’expérience est une lanterne attachée dans notre dos, qui n’éclaire que le chemin parcouru ». Alors elle a dû faire preuve de philosophie et tester son propre mental pour rebondir quand la maladie la frappe. Car cocher l’étape du moment n’a pas été tout rose et surtout tout cuit.

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A la tête de sa propre pharmacie reprise il y a 8 en déshérence, auteure de l’ouvrage «  Cuisiner pour se soigner » co-écrit avec Audrey Ligot-Ange et animatrice du blog éponyme, Estel «  avec un seul l » fait partie de la catégorie des «  battantes ». 

En faisant un gros reset après que la maladie ne lui ai pas laissé le choix de combattre. Évidemment au mauvais moment. Mais il n’y en a jamais de bon de moment  dans ces phases là.

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Alors, lorsqu’on lui demande de nous citer 3 lieux inspirants pour se ressourcer, la fille d’enseignants liste deux chapelles et le Finistère Nord. Non pas pour les chemins de croix mais pour les retours à la nature que cela implique. Car la nature elle doit être dans l’assiette mais aussi dans les 1000 liens qui nous unissent à la vie. Celle du mouvement et de l’effort. Comme une étoile polaire. La sienne.

[ Estelle ]. Du latin et de l’Arabe. Dérivé de [ Stella ] qui veut dire étoile. CQFD.

Pour en savoir plus sur Estel Barrellon :

Sa pharmacie de la soie est situé au 9 Rue de Belfort, 69004 Lyon dans le quartier de la Croix Rousse.

Son bouquin est collector mais va rapidement revenir dans les bacs : « Cuisiner pour se soigner » co-écrit avec Audrey Ligot-Ange

Son blog lui est accessible 24/24H via le lien suivant : https://www.cuisinerpoursesoigner.fr/blog/ 

Et on peut la retrouver sur Linkedin facilement ; )

>> Pour les chapelles à visiter, voici celle située dans la Loire :

Chapelle Notre-Dame de Valensanges : >> https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA42001316

Elle est si facile n’est ce pas ? 

Parce qu’après 12 ans dans le business du vin d’abord au sein de la maison d’édition Jean Lenoir, puis au Château de Montfrin et désormais dans sa propre boîte nommée [ Vins d’Avenir ], Réjane a développé un nez mais surtout une vision très singulière du monde vinicole.

Vision qui passe notamment par les mots. 

Qu’elle cultive avec Léa Desportes à défaut de ceps de vigne. Car tout le monde connaît les pot-de-vin. Mais on oublie trop souvent les mot-de-vin…

Ces mots. Tout aussi essentiels, que l’adresse des vignerons sur la contre étiquette n’est ce pas Réjane ?

Alors il faut le préciser tout de suite. 

Réjane a des convictions.

Et son monde vinicole, il est bio à 99 %. Issus de domaines ou vignobles où le soufre est banni. 

Réjane est progressiste et même le Champagne en prend pour son grade. Lui qui empoisonne les hommes qui cultivent le raisin. A en perdre la raison.

Mais Réjane n’est pas idéologue non plus.

Si le vigneron, qui peut être un ami, lui dit que les levures qui sont naturelles, permettent d’éviter les sulfites alors ses quilles seront dans sa gamme.

Voilà le combat de Réjane. Celui d’une vie. De la femme. De la Maman. Car la passion chevillée au corps transpire dans chaque prise de parole. 

Mais nous n’irons pas plus loin. Le reste s’écoute en montant le son en imaginant aussi ISKA. La chienne patou qui veille sur Réjane et les siens et qui nous a accompagné en ce mercredi 30 06.

(...) “ Bonjour Réjane Feltz “

Pour suivre, acheter ou lire le vin de Réjane ou mieux la connaître :

Pour la chanson de Réjane c’est par ici : https://www.youtube.com/watch?v=5yb2URBwXIc">https://www.youtube.com/watch?v=5yb2URBwXIc

Son site internet et sa charte sur les vins d’auteur : https://vins-avenir.fr/">https://vins-avenir.fr/

Et son facebook : https://www.facebook.com/Vins-dAvenir-103738554376613">https://www.facebook.com/Vins-dAvenir-103738554376613

Gilles Roussi n’a pas sa langue dans sa poche. D’ailleurs, il a démarré avec l’Allemand comme première langue. Ce qui lui a valu de se faire traiter de “ boche “ à son arrivée à Paris. 

Car Gilles est né à Constance en RFA, et c’est avec la langue de Goethe en tâche de fond, qu’il a articulé ses premières idées.

Alors Gilles qui es-tu ? 

On ne va évidemment pas dévoiler tout ce que le neveu d’Aimé Césaire nous narre dans plus de 60 minutes d’échanges à bâtons rompus. 

De son interprétation du cours “ Structures et Volumes “ où il suggère à ses étudiants de concevoir un jardin exubérant qui affole ses collègues à son “ Bon Robot “ qui surprend le président de la République François Mitterrand.

Mais je peux d’ores et déjà vous garantir une chose. 

Gilles Roussi ne semble pas concevoir le consensus mou. 

De sa vie routier international qui l’a amené à transporter des tonnes de belles bouteilles de Bourgogne aux 4 coins de l’Europe, à sa lecture de la modernité via “ la guerre des robots “ inspirée de ses lectures d’Isaac Asimov. 

Oui Gilles vit sans compromis dans les idées comme lorsqu’il programme un synthétiseur vocal MEA 8000 avec les ingénieurs issus des plus grandes écoles au service de sa sculpture.

En résumé, Gilles Roussi qui assume sa dégaine est un esthète. 

A la fois chaloupée comme ces élégants basketteurs qui virevoltent sous les paniers. Et aussi plus provocante comme le rocker qu’il est. Fan de Frank Zappa.

Pour suivre et mieux concevoir le travail de Gilles :

Pour ses lectures et bouquins de référence il pioche deux classiques dans son immense bibliothèque. D’abord Don Quichotte de Cervantes et La véritable histoire de Moby Dick de Melville. Encore deux belles destinations n’est ce pas ?

Et à propos de la grande cause qu’il défend concernant la mémoire de l’esclavage :

https://antilla-martinique.com/lettre-ouverte-de-gilles-roussi-a-emmanuel-macron/">https://antilla-martinique.com/lettre-ouverte-de-gilles-roussi-a-emmanuel-macron/

Antonio Beninca a construit sa “ maison-bulle ” en voile de béton de ses propres mains. 

Des mains d’autant plus précieuses qu’Antonio parle aussi avec. Et bien sûr, celles que tu serres en te disant que la poigne solide qu’elle dégage 

Alors je le dis tout net. Je ne m'attendais pas à cette " Masterclass " sur les choix de vie en arrivant dans l’écrin de verdure du plasticien bâtisseur.

Quelle force dans son premier " NON " à son père qui voulait l’embarquer dans un projet de création d’entreprise. “ NON “ qu’il n'a pas lâché ensuite !

Et je ne verrais plus " la maison " de la même manière désormais... Il a  raison, on ne devrait pas vivre " dans une boîte à chaussures ".

Plasticien et bâtisseur ?  Oui, celui qui a appris à marcher sur un chantier, loue d’ailleurs le génie constructif des habitants de Venise. Lui, le Vénitien, savait déjà très tôt, qu’il en construirait des maisons. 

Venise ? Ben oui, une "cité non envahie malgré les hordes de barbares pendant mille ans ". Alors quand il pose la question, « c’est quoi une maison ? », on sait que la réponse sera ni trop conventionnelle ni trop linéaire.

Lui le chantre de la révolution de la double courbure et détracteur de la dictature Euclidienne.

Vous l’aurez compris, cet épisode plaira aux innovateurs et bâtisseurs de tous bords ! 

Merci Antonio Beninca dont l’origine  du nom de Benin

Pour suivre et comprendre Antonio : 

Pour le suivre, il n’y pas cinquante solutions puisqu’Antonio n’existe pas sur les réseaux sociaux. Deux solutions s’offrent à vous :

obtenir son email ou son 06 par cooptation ; ) …

trouver sa cachette au milieu de son écrin végétal ou chercher ses grenouilles et leur bassin

Sinon pour mieux le comprendre :

>> Le dernier bouquin qu’on lui a offert :

Habiter poétiquement le Monde, Édition revue et augmentée, Poesis de Frédéric Brun

>> Ses conseils de lecture :

Le Bug Humain de Sébastien Bohler aux éditions Robert Laffont, 2019

Eloge de la Fuite d’Henri Laborit, Collection d’Idées, Gallimard 

Retour sur 30 ans de lecture de cartes et d’activité mentale intensive.

Dans cet épisode, François revient sur la nécessité d’apprendre à se connaître sans se comparer aux autres. Surtout quand ton ami et voisin d’enfance devient le “ numéro 1 “ mondial de la discipline. Il aborde les raisons pour lesquelles les enfants doivent pratiquer la Course d’Orientation. Il commente aussi la manière d’animer un groupe de 19 athlètes en s’attachant à individualiser chacune de ses interactions. 

Nous avons  ponts entre le monde de l’Entreprise et celui du coaching de sportifs de haut niveau. 

>> Suivons la carte !

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Depuis 2014, François est l'entraîneur de l’équipe masculine Helvétique de course d’orientation(C.O. pour les intimes). 

La Course d’Orientation ? Oui vous avez bien lu. 

Cette activité touchée du doigt par la plupart d’entre nous avec un ou une prof’ de sports désireux de nous initier à un peu d’autonomie en forêt ou au parc municipal. A l’école ou lors de colonies. 

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Mais cette activité, reine en Scandinavie, et qui consiste à relier un point A à un point B (un poste dans le jargon)grâce à une carte et une boussole est bien plus qu’un cours d’EPS pour des milliers de personnes dans le monde.

Notamment en Suisse. Le pays du vrai Gruyère et du chocolat au lait. Pays qui a mis en musique depuis qq années une partition consistant à mailler leur territoire de cartes de C.O., de parcours balisés via les clubs et les écoles. 

Ce qui fait que François coach aujourd’hui 19 athlètes qui sont le fruit d’une filière et d’un système rôdé.

Mais revenons

Mais surtout serviteur de “ La Parabole des Talents “.  

Pas simple de présenter Philippe Tournaire. 

Le bijoutier. A moins que ce soit le joaillier. 

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On ne voudrait pas faire injure au fils.

D’une maman à la culture générale débordante. Qui lui enseigne ce qui se cache derrière un tas de cailloux(une église ou abbaye selon Philippe) et lui fait écouter France Musique ou Cultures.

D’un artisan et d’un papa surtout très cultivé. Véritable puits de science. Qui lui a appris à souder du métal à 8 ans. Souder le métal ? 

Oui cet art de relier deux pièces sans colle. Action essentielle selon Philippe. Tout du moins aussi essentielle que de savoir monter un mur de pierres. Ou semer une graine et l’aider à pousser. 

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Vous n’y êtes pas encore. C’est normal. Alors son portrait chinois peut nous y aider.

S’il était un animal ? Un buffle. Son signe chinois. Un animal qui avance doucement mais sûrement.

Un plat ? Aucun. Car il y en aurait trop puisque Philippe est un gourmand. Mais surtout gourmand de la vie a priori… Lui qui pense que tout n’est pas dans la tête mais que “ tout est dans le vivant “ 

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Son cursus ? 

A 12 ans il rejoint l’internat du lycée d’altitude de Briançon. Une communauté ouverte sur le monde. 

Avec un système éducatif dont l’objectif du proviseur était d’élever “ le niveau de l’humanité ” … Quelle promesse ! Visiblement tenue. 

Car Philippe semble en être le témoin vivant aujourd’hui. 

On passera vite ici toutes les dates clés que Philippe prend le temps de détailler avec une mémoire aiguisée. Peut être pouvons-nous nous arrêter sur ce moment de la vie, où animateur de discothèque, il s’aperçoit au bar que son papa est extraordinaire d’une part. Mais aussi surtout, que face à ces dirigeants de boîtes locales, il ne doit souffrir d’aucune comparaison. Il tracera sa route.

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Soixante ans plus tard, le créateur de bijoux dont la seule ambition est de faire le mieux possible en la traçant “ tout droit “ (sa route) est encore au cœur d’une organisation de 33 personnes. Avec son fils Mathieu avec qui il partage le pouvoir des idées et de la force créative.

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Suivre, rencontrer, être inspiré par Philippe Tournaire :

Sur Facebook"> Facebook, si les bonnes manières sont au RDV. Ou en achetant une de ses créations, comme une des pièces de la collection “ Architecture "> “ Architecture “ sur l’eshop de la Maison Tournaire. Et avec de la chance et si vous êtes matinal, sur un rocher de lîle de Beauté ; ) 

C’était en 2018. Mais pour Mathieu c’était il y a longtemps. On en reparlera plus bas.

Alors Mathieu Momein qui es-tu ? 

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«  Quand on ne connaît pas, on ferme sa gueule ». Mathieu qui fait du commerce d’antiquités a le sens de la formule. A la manière d’un titi Parisien. Le commerce. C’est viscéral. Il le porte sur lui. De là, à s’autoriser quelques vérités. Comme celle d’un commentaire Google que nous tairons ici.

Mathieu place aussi le «  on » au cœur de son discours. Le «  on » c’est une équipe d’artisans, de collègues, d’amis et  la famille.

Et la semaine de Mathieu, ça commence presque tous les dimanches à 04H30 du matin. Un café. Et on part à la chasse.  Normal, « chiner c’est un art » et il faut être «  au cul des camions » . Sur des gros déballages comme sur une broc’ de campagne

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Voilà la vie de Mathieu Momein, le le plus jeune antiquaire de France » en 2018 qui passe sur France 2 avec Sophie Davant dans Affaire conclue. Mais selon lui, il y va pas préparé et même s’il s’en défend, ce qui ne serait pas de la télé-réalité, l’éloigne de la vraie vie.

Celle où il exerce son art. Car son histoire c’est avant tout un art de faire des rencontres et «  être libre dans son regard ». Totalement open à toutes opportunités … Car quotidiennement son job c’est des opportunités à prendre ou à laisser.

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En Terres Stéphanoises, le voilà à la tête de l’Atelier de Papy. 600 m2 où Mathieu fait son business en choisissant du beau qui lui plaît. Mentoré par la paternel qui apprend que le fiston a rentré telle ou telle pièce, Mathieu a appris du COVID et souhaite plus que jamais recevoir ses clients dans son magasin.

Alors nous c’est décidé ce baby-basket unique en son genre, on va aller le voir de nos yeux ! Vous nous suivez ? 

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Suivre et rencontrer Mathieu Momein :

Dans ses stories sur Instagram :

Au magasin où il a décidé d’être très présent :

Via son site internet : 

Gérant et associé du restaurant Likoké dans le village des Vans en Ardèche, une étoile au Michelin,  [Cyril], si on le prononce “ à la Flamande “, en est certain : 

“ C’est tout dans la tête “.

Le mental semble en effet guider ses pas. Celui qu’il soigne, avec 2 heures à la salle de gym’ à une heure du matin, pour évacuer le run de la soirée où ses clients deviennent des invités. Ces runs de 15 à 16H qui s’enchaînent tout l’été.

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Ce mental qu’il fait s’activer au pied de ses rangs de vignes. 

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On va l’évacuer tout de suite. Oui Cyriel, c’est le fils de Piet. Ce chef cuisinier qui récupère son étoile perdue en Belgique... au fin fond de l’Ardèche en redonnant au Lutin Gourmand un lustre et surtout un nom. 

Nom dont les origines remontent à un poisson et une légende du Congo. Ce pays bien connu du grand-père.

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Mais aujourd'hui, Cyriel trace son propre cap avec Guido Niño Torres. Son associé Colombien. Le chef et boss en cuisine. Tous les deux, et entourés d’une équipe internationale, ils s’accomplissent pour mieux accomplir un truc au moins aussi bien que ce qu’a fait le Papa. Stop. On ne re-parlera pas davantage du père. 

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Faire table rase. Bien distinguer le Trac versus le Stress. Proposer le job au sous-chef du jour au lendemain. Cyriel prend ses décisions avec le ventre. Mais le ventre c’est la tête n’est ce pas ? 

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Alors il n’y aurait qu’un pas pour penser que le communicant et stratège prend rapidement ses décisions. Mais non, en homme “ du Nord “ il pèse et mûrit les choses avant de trancher.

Trancher, il l’a fait en nous invitant chez lui. 

À la maison. Plutôt qu’au restaurant. Plus pratique avant de prendre son TGV pour Paris. La maison. Une auberge espagnole dans un écrin de verdure et de nature. Ou normalement on se rend avec une cagoule pour ne pas identifier le spot. Peut-être cette discrétion toute Flamande ?

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Alors merci. Car on est désormais doublement convaincu de réserver une table dès que c’est possible. Car l’expérience qu’elle soit culinaire, sensorielle ou sonore est une petite aventure. Et on avait adoré la première fois.

Pour suivre Cyril & déjeuner / dîner au Likoké :

http://www.likoke.fr/fr/">http://www.likoke.fr/fr/

https://www.instagram.com/cyrielhuysentruyt/?hl=fr">https://www.instagram.com/cyrielhuysentruyt/?hl=fr

Alors quel est son secret ? C’est simple … 10 000 cartouches par an ;)  et surtout beaucoup de travail ! 

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Ainsi, c’est construit le chemin de vie de PBS. Patrice Bailly Salins. Le Jurassien qui a laissé une trace dans l’Histoire de son sport. Le gaillard de Morbier au caractère bien trempé qui, dès les cadets, glanait déjà quelques coupes … à vélo. Formé à la petite reine par un papa champion local.

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Alors vous l’aurez compris, la voie n’était pas toute tracée et il a fallu rebondir après la désillusion de ne pas monter dans le même train que Franck Piccard ou Luc Alphand les champions de ski de descente.

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Patrice Bailly Salins, ce n’est donc pas le premier Français à avoir marché sur la Lune * …

Mais c’est bien le premier Français à avoir gagné une coupe du monde générale de biathlon en 1994. Avant Raphaël Poirée et bien avant le grand champion Martin Fourcade … 

Bref, le gars qui a transformé l’ambition du charismatique directeur du biathlon cité plus haut en vrai succès sur une saison entière. Un exploit où chaque cartouche compte et où quand tu as la caisse, les tours de pénalité sont presque instantanément oubliés. Presque...

Car le moteur, Patrice l’avait. Avec une endurance développée gamin. La capacité à descendre vite aussi. Lui l’ancien Alpin. Mais tiré debout, avec la carabine 22 long rifle, ça il l’a appris tard à 19 ans. Probablement trop tard pour être aussi réputé que la gâchette Martin Fourcade...

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Dans cet épisode, Patrice revient donc sur une carrière au long cours, émaillée de 3 participations aux Jeux Olympiques. Il raconte comment son cœur ralentit, juste avant le tir en lui laissant 30 secondes pour les 5 balles, avant de remonter irrémédiablement. Il précise que ce sont les centaines de séquences répétées l’été et l’automne qui le permettent. Il évoque la famille comme étoile polaire et revient sur la confiance en lui. “ La vraie “. Celle du quotidien. Il confirme que croire en soi est une bonne idée mais que cela ne veut pas dire “ rêver “...  

Bref, une belle rencontre avec celui qui aujourd’hui, été comme hiver, démocratise sa discipline, en initiant petits et grands au biathlon grâce au tir laser. Aux gentianes au pied de sa ferme Jurassienne. Ou au Glacier juste au-dessus de la maison. Avec la même passion et le même engagement. Chapeau bas et à l’hiver prochain Patrice.

Suivre Patrice :

A l’ESF de Morbier pour des cours

https://www.facebook.com/esfmorbier/">https://www.facebook.com/esfmorbier/

Pour revenir sur lui :

https://www.liberation.fr/sports/1995/02/14/les-dernieres-cartouches-du-tireur-de-fond_123453/">https://www.liberation.fr/sports/1995/02/14/les-dernieres-cartouches-du-tireur-de-fond_123453/

Son gîte à Morbier :

* C’est bien l’astronaute Jean-François Clervoy qui l’a fait ...