Un chanteur peut-il aussi durer grâce à la création de musiques sans paroles ?
La musique instrumentale peut illustrer des images, accompagner les professionnels de la santé, du bien-être, du sport, dans leur pratiques, les particuliers dans certains moments de vie… parce qu’elle laisse de la place.
Nous avons évoqué ce sujet dans le podcast précédent avec David Séchan mais aujourd’hui nous allons nous plonger dans sa version durable, connectée au bien-être, à la terre.
Notre invité de ce jour conçoit la musique instrumentale sous son angle vibratoire, celui qui aide à se mettre en accord avec l’instant présent. Au service de ce type de musique bien particulier, il a créé le label Origins il y a près de 30 ans.
Chanteur durable se plonge aujourd’hui avec Jean-Patrick Teyssaire, dans l’origine de la musique où l’image et les mots laissaient toute la place aux rythmiques, aux timbres des instruments et aux mélopées tribales…

Ensemble nous avons parlé :

Parmi tous les acteurs de la musique, il y en a qui demeurent ceux de l’ombre. Et pourtant comme souvent, ce sont les plus importants pour poser les fondations solides d’une carrière, pour durer.

Aujourd’hui nous allons parler droits d’auteurs… nous allons parler droits voisins… nous allons parler SACEM, éditeurs, librairie musicale…
Même pour un chanteur qui évolue sans le soutien des médias de masse centralisés, ces revenus, s’ils sont pris au sérieux, permettent bout à bout de constituer un vrai revenu complémentaire, qui peut s’avérer vital sur le long terme.

Les petits ruisseaux font-ils vraiment les grandes rivières ? Nous allons tenter de répondre à cette question avec David SECHAN, des éditions Milo Songe accompagné par un ambassadeur officiel qui dis-je « un ange » de la SACEM, Romain LATELTIN, mon alter égo chanteur durable, très pointu sur ces sujets de droits.

Ensemble nous avons parlé :

Elle s’apprête à monter sur scène pour sa deuxième date dans le cadre d’une mini-tournée des jardins dans les côteaux du lyonnais. 3 dates sur 3 jours dans les jardins, les granges, les salons devant 30-50 personnes sans filtre, sans artifice…Ses chansons à tiroir, sa voix douce et profonde, son jeu de guitare percutant. Buridane semble avoir posé toutes les fondations d’une carrière qui dure. Hors des contraintes médias centralisées et/ou de maisons de disque elle s’offre un chemin d’expérimentation artistique et une liberté à toute épreuve qui fait plaisir à entendre.
Cette liberté elle l’exprime fort dans son nouvel album Colette Fantôme, qui est tout à la fois léger et accessible / profond et exigeant si l’on veut bien pousser l’écoute.
J’ai hâte de me plonger avec elle dans le processus de création de cet album qui a tout pour résonner longtemps à nos oreilles.
Ensemble nous avons parlé de :

Deux semaines sont passés depuis son concert au festival Nos lieux en chantés dans le pays Mornantais… Ce moment est resté gravé en moi… la petite place du village de Soucieu-en-Jarrest aux maisons et à l’église de pierre étaient éclairées pour l’occasion, plus de 300 personnes s’étaient déplacées ; un magnifique écrin pour cet artiste aux chansons efficaces, aux mélodies accrocheuses, aux textes ciselés et surtout à la voix parfois grave et souvent angélique qui habitait l’espace et les cœurs.
Léman, oui comme le lac, jeune chanteur artiste d’origine lyonnaise blindé de talent, très connecté à son époque va nous dire s’il arrive à rester connecté à lui-même, nous faire part de sa vision du métier et nous dire comment il compte durer !
Ensemble nous avons parlé :

40 ans de carrière. Là on peut commencer à parler de chanteur durable. Je reçois aujourd’hui Stéphane PETRIER, chanteur lyonnais ayant œuvré près de 38 ans au cœur du groupe lyonnais Le Voyage de NOZ.
Bien sûr, j’aurais pu lui proposer d’échanger plus tôt tant la ligne de ce podcast semble lui coller à la peau.
Mais il y a des synchronicités contre lesquelles il est vain d’aller. Il y a quelques jours en effet mon cher ami Romain LATELTIN me transmet le lien du dernier clip de Stéphane « Les beaux restes » extrait de son premier album solo à venir « L’homme coupé en deux » en me disant écoute et regarde cette chanson, elle me touche...
Et là tout devient limpide. Stéphane est encore là, plus que jamais à fleur de poésie avec un clip intelligent, aux moyens mesurés, avec le recul et la légèreté d’une chanson verte et mure.
C’était simplement le moment de prendre un peu de temps pour savoir ce qui anime cette plume et cette voix si caractéristique depuis tant d’année.

Ensemble nous avons parlé :

Thierry PILAT, le Ninkasi Gerland Kafé, Kao… voici des mots qui résonnent encore fort aux oreilles des chanteuses et chanteurs de Lyon qui ont commencé comme moi leur carrière début des années 2000 (je pense à Prohom, Carmen Maria Vega, Triste Sir, Déjà Vu… ) et qui pour certains sont encore là !

Présent dès l’origine de cet endroit (salle de concert, brasserie, restaurant) Thierry PILAT a beaucoup œuvré pour que les équipements culturels lyonnais soient à la hauteur du bouillonnement de la scène locale de l’époque.

Après une longue aventure comme directeur du fil, scène de musique actuelle de Saint Etienne, Thierry revient dans son quartier de Gerland, au sud de Lyon, en prenant, en 2021, la tête de la Halle Tony Garnier,

Thierry PILAT sert donc depuis près de 25 ans la cause de la scène locale et plus largement de la scène qui évolue hors médias centralisés et c’est pour cela qu’il a sa place dans le podcast chanteur durable.
Mais depuis 3 ans, sa nouvelle fonction lui confère une nouvelle place de gestion d’événementiels dépassant le seule domaine musicale, sur une jauge de spectateur (17000 personnes je crois) impliquant la programmation d’artistes surmédiatisés dans un contexte de concurrence accrue.

Comment voit-il l’évolution du paysage de la chanson à Lyon, en France. Comment voit-il la place de cette salle typiquement lyonnaise dont il a la charge ? J’ai hâte d’échanger avec lui pour bénéficier de ses « lumières ».

Ensemble nous avons parlé :

Depuis bientôt 3 ans, Romain LATELTIN et moi vivons au théâtre cinéma Jean Carmet de Mornant(près de Lyon) une expérience passionnante étiquetée « résidence d’artistes associés » ; en échange d’un accès à la scène, à un local administratif pour travailler nos créations, notre organisation et stocker notre matériel, nous co-construisons des projets artistiques hors de la salle, avec les villages, , les écoles, les crèches, les médiathèques…plus largement les habitants du pays Mornantais.
En 2021, Péroline DREVON comédienne et chanteuse, nous rejoint et Le spectacle Ôrage de vivre nait. Puis, en 2022, Nathalie CARON, graphiste et auteur avec qui nous travaillons sur de futurs beaux projets.
L’idée d’une ruche artistique à Mornant émerge alors : endroit de ressources partagées, endroit convivial de rencontres et de créations artistiques pour animer le territoire des tous ses talents, de toutes ses forces.
Existent-ils des lieux dans la région dont nous pourrions nous inspirer ?
Parmi tant d’autres, nous pensons aux Subsistances à Lyon, à La Fabrique à Andrézieux Bouthéon… Cette initiative dont nous entendons parler depuis des années nous apparait comme une expérience ancrée, forte, durable.
Je tends aujourd’hui mon micro à Philippe Chappat Président de l’association La Fabrique et à Maxime Lavieville coordinateur, pour essayer de comprendre cette fabrique, cette manufacture de projets artistiques aux valeurs coopératives et participatives chères à notre podcast.
Ensemble nous avons parlé :

Le 12 juillet 2022, Péroline DREVON artiste associée à nos côtés au Théâtre Jean CARMET de Mornant, nous annonce qu’elle est atteinte d’un cancer du sein... Mon premier réflexe est de lui dire « Tu vas en faire ce que tu sais faire, de l’art… ».

Dès la rentrée je demande à Romain LATELTIN mon frère de musique, s’il serait d’accord pour écrire quelques chansons pour et avec Péroline (Péro pour les intimes), dans le but d’accompagner son parcours, de lui donner une belle perspective, et par la même occasion de libérer les tabous qui pèsent sur cette maladie pour nous, pour le public…

Romain dit spontanément oui, on appelle Péro pour lui proposer… Elle est enthousiaste, reconnaissante, boostée par l’idée… Nous sommes ravis de pouvoir l’aider par l’art.

C’est là que commence l’aventure Ôrage de vivre, un spectacle mariant théâtre et chanson que nous jouons depuis quelques semaines sur scène.

Une expérience inédite pour nous de résilience boostée par l’art, au côté d’une meuf impressionnante d’énergie et de créativité.

J'ai causé :

Nous avons la chance de vivre dans un pays qui regorgent de lieux historiques magnifiques, chargés de la grande et des petites histoires.
Notre compagnie Des histoires en musique est en permanente recherche d’écrins stimulant pour ses spectacles mais aussi de nouvelles sources d’inspiration… La plupart de ces lieux sont de magnifiques décors réels et de sources intarissables, d’histoires, d’anecdotes, d’intrigues qui font marcher l’imaginaire à plein.
Pour les personnes en charge d’animer ces lieux, il semblerait que les artistes soient une ressource précieuse pour accomplir leur mission. Pourquoi ? Quelle relation forte entre un lieu patrimonial et une compagnie artistique peut servir la rencontre du public avec l’endroit ?
Nous en parlons aujourd’hui avec Marie RONDEL et Sandrine VIALLE toutes deux médiatrices culturelles pour le première au Prieuré de Pommiers et pour la seconde au château de la Batie d’Urfé, qui nous font confiance depuis quelques années en accueillant régulièrement nos spectacles nos différents spectacles.

Causerie passionnée et passionnante sur les petites histoires qui font vivre la grande.

Ensemble nous avons parlé :

C’était il y a 2 an et demi et nous tentions avec Romain LATELTIN une expérience libératrice pour déconfiner nos esprits et nos corps engourdis par la crise COVID: un échange à bâton rompu sur notre vécu du métier de chanteur dans le circuit court que nous expérimentons au quotidien; le premier épisode du podcast chanteur durable.**

Nous voilà, 28 épisodes plus tard, à nouveau réunis, cette fois-ci sur la scène du Théâtre Cinéma Jean Carmet à Mornant pour faire un nouveau point, une escale tant l’eau a coulé sous les ponts de notre beau métier.

Causerie printanière sur le bonheur de faire un métier que l'on aime. Partie 1/2.

Ensemble nous avons parlé :