David HORNUS, négociateur dans les cadre des polices d'assurance "risques spéciaux" revient sur la polémique suite à la plainte déposée par M. GADOULLETun ancien agent de la DGSE, concernant son rôle dans les négociations qui ont conduit à la libération de tout ou partie des otages et qui
affirme ne pas avoir été payé après avoir permis la libération des otages français détenus par l'Aqmi.
Dans le cas précis de l’affaire des otages d’Arlit, le comportement des sociétés VINCI et AREVA est révélateur de la culture française en matière de gestion des situations d’otage et met en lumière la puissance des réseaux de la françafrique confirmant en cela leur existence malgré les dénégations politiciennes.
Malgré la participation capitalistique de l’Etat français dans ces sociétés (Areva 28,83%, Vinci 16,2%), on pourrait naïvement penser que celles-ci sont parfaitement indépendantes dans leur prise de décision. Or, dans ce dossier, dés le départ l’État, la DGSE ou le MINDEF ont été impliqué et sont intervenus dans la gestion de la crise.
Selon l’Expansion et l’Express, après l’enlèvement des 7 otages, c’est Jean-Cyril SPINETTA, qui est à l’époque au Conseil de Surveillance d’AREVA, qui dès septembre 2010, informe l’Elysée et
Anne LAUVERGEON qu’un de ses proches, Guy DELBRE, bien introduit dans la région et bien connu des palais présidentiels africains, peut « donner un coup de main ».
Donner un coup de main ? qu’est-ce à dire ?
Au regard des efforts, de l’énergie et des frais engagés dans de tels situation, personne de « donne de coup de main » sans compensation. Cela coute très vite très cher simplement en frais.
David HORNUS décrypte au cours de cet interview les dessous des négociations de libération d'otage.
https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/otages-d-arlit-david-hornus-estime-qu-il-n-est-pas-mesquin-pour-un-negociateur-de-reclamer-son-du-7778595267