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Or
Google promet de nous simplifier la vie avec Gemini, son intelligence artificielle désormais capable de gérer nos mails, créer des événements dans notre agenda, ou encore vérifier notre emploi du temps. Une avancée séduisante sur le papier, mais qui ravive un débat bien connu : jusqu’où sommes-nous prêts à aller pour plus de confort au quotidien ? Là où certains y voient un assistant personnalisé, d’autres alertent sur une surveillance renforcée. C’est le cas de Proton, entreprise suisse engagée dans la défense de la vie privée. Dans un message publié récemment sur X (anciennement Twitter), Proton s’inquiète de l’intégration de Gemini avec des services comme Gmail et Google Calendar, qui ne bénéficient pas, par défaut, de chiffrement de bout en bout. Ce chiffrement garantirait que seuls les utilisateurs peuvent lire leurs données. Sans lui, Google garde une porte d’entrée technique sur les contenus – titres, lieux, participants d’un rendez-vous – même s’il affirme ne pas les utiliser à des fins publicitaires.
Mais la question va plus loin. Gemini conserve les requêtes et réponses des utilisateurs. Et même si Google assure ne pas entraîner ses modèles sur les contenus Google Docs, sa politique de confidentialité n’interdit pas clairement l’usage de données disponibles publiquement. S’ajoute un autre problème : l’absence de code open source, qui empêche toute vérification externe de ces promesses. Proton, de son côté, propose une philosophie radicalement différente. Proton Mail, Proton Calendar ou Proton Drive reposent sur du chiffrement fort, parfois appelé "zéro accès" : même Proton ne peut lire les données de ses utilisateurs. Et surtout, leur modèle économique repose non pas sur l’exploitation des données, mais sur des abonnements payants, soutenus par leur communauté.
Cette transparence va jusqu’au code open source et à des audits de sécurité indépendants. Une réponse directe à l’opacité reprochée aux géants du numérique. L’entreprise suisse défend ainsi une approche éthique de la technologie, où la souveraineté numérique et la confidentialité ne sont pas sacrifiées sur l’autel de la praticité. Alors, Gemini est-il un progrès ou une menace ? Tout dépend du niveau de confiance que nous accordons à ceux qui traitent nos données. Car derrière l’intelligence artificielle, c’est une question de contrôle, et surtout, de choix.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Google promet de nous simplifier la vie avec Gemini, son intelligence artificielle désormais capable de gérer nos mails, créer des événements dans notre agenda, ou encore vérifier notre emploi du temps. Une avancée séduisante sur le papier, mais qui ravive un débat bien connu : jusqu’où sommes-nous prêts à aller pour plus de confort au quotidien ? Là où certains y voient un assistant personnalisé, d’autres alertent sur une surveillance renforcée. C’est le cas de Proton, entreprise suisse engagée dans la défense de la vie privée. Dans un message publié récemment sur X (anciennement Twitter), Proton s’inquiète de l’intégration de Gemini avec des services comme Gmail et Google Calendar, qui ne bénéficient pas, par défaut, de chiffrement de bout en bout. Ce chiffrement garantirait que seuls les utilisateurs peuvent lire leurs données. Sans lui, Google garde une porte d’entrée technique sur les contenus – titres, lieux, participants d’un rendez-vous – même s’il affirme ne pas les utiliser à des fins publicitaires.
Mais la question va plus loin. Gemini conserve les requêtes et réponses des utilisateurs. Et même si Google assure ne pas entraîner ses modèles sur les contenus Google Docs, sa politique de confidentialité n’interdit pas clairement l’usage de données disponibles publiquement. S’ajoute un autre problème : l’absence de code open source, qui empêche toute vérification externe de ces promesses. Proton, de son côté, propose une philosophie radicalement différente. Proton Mail, Proton Calendar ou Proton Drive reposent sur du chiffrement fort, parfois appelé "zéro accès" : même Proton ne peut lire les données de ses utilisateurs. Et surtout, leur modèle économique repose non pas sur l’exploitation des données, mais sur des abonnements payants, soutenus par leur communauté.
Cette transparence va jusqu’au code open source et à des audits de sécurité indépendants. Une réponse directe à l’opacité reprochée aux géants du numérique. L’entreprise suisse défend ainsi une approche éthique de la technologie, où la souveraineté numérique et la confidentialité ne sont pas sacrifiées sur l’autel de la praticité. Alors, Gemini est-il un progrès ou une menace ? Tout dépend du niveau de confiance que nous accordons à ceux qui traitent nos données. Car derrière l’intelligence artificielle, c’est une question de contrôle, et surtout, de choix.
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