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Or
Aux États-Unis, la guerre technologique avec la Chine prend un nouveau tournant. Après des années de restrictions sur les exportations d’équipements avancés, notamment les fameuses puces d’intelligence artificielle de NVIDIA, Washington cherche à renforcer son arsenal législatif face à une contrebande persistante qui affaiblit ses efforts.
Un projet de loi bipartisan actuellement en discussion au Congrès pourrait bien changer la donne. Son objectif : imposer la traçabilité à distance des puces IA et permettre leur désactivation automatique si elles se retrouvent dans des zones non autorisées. Une réponse directe à l’utilisation potentielle de ces technologies par l’armée ou les chercheurs chinois, dans un contexte de compétition stratégique mondiale. Problème : NVIDIA affirme ne pas pouvoir localiser ses puces après leur vente. Une position remise en cause par le député démocrate Bill Foster, également physicien des particules. Il assure que la technologie actuelle permet cette localisation, comme le prouve l’exemple de Google, qui suit déjà ses propres puces dans ses data centers.
Selon Foster, le risque est majeur : « À un moment donné, nous découvrirons que le Parti communiste chinois ou ses militaires conçoivent des armes, ou travaillent sur l’intelligence artificielle générale, en s’appuyant sur des réseaux massifs de puces IA ». Une menace qu’il juge aussi sérieuse que celle posée par l’arme nucléaire. Si la localisation à distance semble techniquement envisageable, l’arrêt à distance des puces reste plus complexe. Mais Foster se montre optimiste : il prévoit d’engager rapidement des discussions avec les acteurs du secteur pour mettre au point un dispositif de contrôle fiable. Ce projet de loi, s’il est adopté, pourrait transformer en profondeur la chaîne d’approvisionnement technologique mondiale, en imposant des contraintes inédites aux fabricants de puces et en durcissant la lutte contre les dérives de l’exportation high-tech.
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Aux États-Unis, la guerre technologique avec la Chine prend un nouveau tournant. Après des années de restrictions sur les exportations d’équipements avancés, notamment les fameuses puces d’intelligence artificielle de NVIDIA, Washington cherche à renforcer son arsenal législatif face à une contrebande persistante qui affaiblit ses efforts.
Un projet de loi bipartisan actuellement en discussion au Congrès pourrait bien changer la donne. Son objectif : imposer la traçabilité à distance des puces IA et permettre leur désactivation automatique si elles se retrouvent dans des zones non autorisées. Une réponse directe à l’utilisation potentielle de ces technologies par l’armée ou les chercheurs chinois, dans un contexte de compétition stratégique mondiale. Problème : NVIDIA affirme ne pas pouvoir localiser ses puces après leur vente. Une position remise en cause par le député démocrate Bill Foster, également physicien des particules. Il assure que la technologie actuelle permet cette localisation, comme le prouve l’exemple de Google, qui suit déjà ses propres puces dans ses data centers.
Selon Foster, le risque est majeur : « À un moment donné, nous découvrirons que le Parti communiste chinois ou ses militaires conçoivent des armes, ou travaillent sur l’intelligence artificielle générale, en s’appuyant sur des réseaux massifs de puces IA ». Une menace qu’il juge aussi sérieuse que celle posée par l’arme nucléaire. Si la localisation à distance semble techniquement envisageable, l’arrêt à distance des puces reste plus complexe. Mais Foster se montre optimiste : il prévoit d’engager rapidement des discussions avec les acteurs du secteur pour mettre au point un dispositif de contrôle fiable. Ce projet de loi, s’il est adopté, pourrait transformer en profondeur la chaîne d’approvisionnement technologique mondiale, en imposant des contraintes inédites aux fabricants de puces et en durcissant la lutte contre les dérives de l’exportation high-tech.
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