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Or
Le compte à rebours est lancé : le 1er novembre, le système des heures pleines - heures creuses, pilier du modèle énergétique français depuis les années 60, va entamer sa mue. Une réforme d’ampleur, pilotée par la Commission de régulation de l’énergie, qui vise à adapter nos habitudes de consommation à l’essor du solaire. Objectif : profiter des surplus d’électricité verte produits en journée, plutôt que la nuit.
Historiquement, ce dispositif est né avec l’ère du tout-nucléaire. À l’époque, les centrales tournaient jour et nuit, produisant la même quantité d’électricité, qu’on en ait besoin ou non. Pour lisser la demande, l’État avait instauré huit heures à tarif réduit, la nuit. Résultat : on lançait sa machine à laver à 23h, on faisait chauffer l’eau pendant le sommeil, et tout le monde y gagnait. Mais depuis quelques années, le paysage énergétique a basculé. Les toitures photovoltaïques se sont multipliées, et le réseau déborde d’électricité en milieu de journée. Désormais, entre 11h et 16h, c’est le plein soleil… et le plein d’énergie. D’où la refonte : les heures creuses glissent peu à peu vers l’après-midi.
Concrètement, 1,7 million de foyers verront leurs plages horaires modifiées d’ici juin 2026, puis 9,3 millions supplémentaires entre fin 2026 et 2027. Le principe reste huit heures à tarif réduit par jour, mais avec au moins cinq heures consécutives la nuit et jusqu’à trois heures entre 11h et 17h. Les périodes de forte demande – 7h-11h et 17h-23h – sortent définitivement du dispositif. Les compteurs Linky seront reprogrammés à distance, et les chauffe-eaux automatiques suivront le mouvement. Seule précaution : si vous rechargez une voiture électrique, vos plages nocturnes pourraient devenir trop courtes. Cette transition s’étalera jusqu’en 2027, avec un système saisonnier l’été et l’hiver. Une révolution silencieuse, mais symbolique : l’électricité française se met enfin à l’heure du soleil.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le compte à rebours est lancé : le 1er novembre, le système des heures pleines - heures creuses, pilier du modèle énergétique français depuis les années 60, va entamer sa mue. Une réforme d’ampleur, pilotée par la Commission de régulation de l’énergie, qui vise à adapter nos habitudes de consommation à l’essor du solaire. Objectif : profiter des surplus d’électricité verte produits en journée, plutôt que la nuit.
Historiquement, ce dispositif est né avec l’ère du tout-nucléaire. À l’époque, les centrales tournaient jour et nuit, produisant la même quantité d’électricité, qu’on en ait besoin ou non. Pour lisser la demande, l’État avait instauré huit heures à tarif réduit, la nuit. Résultat : on lançait sa machine à laver à 23h, on faisait chauffer l’eau pendant le sommeil, et tout le monde y gagnait. Mais depuis quelques années, le paysage énergétique a basculé. Les toitures photovoltaïques se sont multipliées, et le réseau déborde d’électricité en milieu de journée. Désormais, entre 11h et 16h, c’est le plein soleil… et le plein d’énergie. D’où la refonte : les heures creuses glissent peu à peu vers l’après-midi.
Concrètement, 1,7 million de foyers verront leurs plages horaires modifiées d’ici juin 2026, puis 9,3 millions supplémentaires entre fin 2026 et 2027. Le principe reste huit heures à tarif réduit par jour, mais avec au moins cinq heures consécutives la nuit et jusqu’à trois heures entre 11h et 17h. Les périodes de forte demande – 7h-11h et 17h-23h – sortent définitivement du dispositif. Les compteurs Linky seront reprogrammés à distance, et les chauffe-eaux automatiques suivront le mouvement. Seule précaution : si vous rechargez une voiture électrique, vos plages nocturnes pourraient devenir trop courtes. Cette transition s’étalera jusqu’en 2027, avec un système saisonnier l’été et l’hiver. Une révolution silencieuse, mais symbolique : l’électricité française se met enfin à l’heure du soleil.
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