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Or


C’est un tour de force qui n’a rien d’un hasard : les revenus publicitaires de YouTube ont atteint 9,8 milliards de dollars au deuxième trimestre 2025, dépassant les prévisions des analystes. Un chiffre impressionnant… mais surtout le fruit d’une stratégie méthodique et musclée. Objectif : réduire au silence les bloqueurs de pub, pousser les utilisateurs à bout… et les faire payer. Le cœur de cette offensive s’appelle l’injection publicitaire côté serveur, ou SSAI pour les initiés. Concrètement, les pubs sont désormais intégrées directement dans le flux vidéo avant même d’arriver sur votre appareil. Résultat : les adblockers classiques, qui opèrent dans le navigateur, sont tout simplement aveuglés. La publicité devient indissociable du contenu lui-même.
Même les outils communautaires comme SponsorBlock, qui permettaient de zapper les segments sponsorisés, sont mis à mal. Les repères temporels sont déréglés, les extensions perturbées. Et ce n’est pas un accident : YouTube vise clairement celles et ceux qui tentent d’échapper à son modèle économique. Et quand cela ne suffit pas, la plateforme sort l’artillerie lourde : écrans noirs, vidéos retardées, et autres petits désagréments pour les utilisateurs d’adblockers. Chaque contournement technique est suivi de près par les équipes de Google… et contré dans la foulée.
Mais cette politique du bâton a un revers payant : le nombre d’abonnés à YouTube Premium et Music a grimpé à 125 millions. Une croissance stimulée par une expérience gratuite de plus en plus dégradée, et par la hausse des tarifs, notamment pour l’abonnement Famille. Même l’offre « Lite », censée être plus douce, conserve les publicités. Le message est limpide : YouTube assume sa stratégie et montre la voie à d’autres géants du numérique. Pour les utilisateurs, le choix devient de plus en plus binaire : subir… ou s’abonner. Et la frontière entre contenu gratuit et tranquillité d’esprit ne cesse de s’estomper.
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By Acast FranceC’est un tour de force qui n’a rien d’un hasard : les revenus publicitaires de YouTube ont atteint 9,8 milliards de dollars au deuxième trimestre 2025, dépassant les prévisions des analystes. Un chiffre impressionnant… mais surtout le fruit d’une stratégie méthodique et musclée. Objectif : réduire au silence les bloqueurs de pub, pousser les utilisateurs à bout… et les faire payer. Le cœur de cette offensive s’appelle l’injection publicitaire côté serveur, ou SSAI pour les initiés. Concrètement, les pubs sont désormais intégrées directement dans le flux vidéo avant même d’arriver sur votre appareil. Résultat : les adblockers classiques, qui opèrent dans le navigateur, sont tout simplement aveuglés. La publicité devient indissociable du contenu lui-même.
Même les outils communautaires comme SponsorBlock, qui permettaient de zapper les segments sponsorisés, sont mis à mal. Les repères temporels sont déréglés, les extensions perturbées. Et ce n’est pas un accident : YouTube vise clairement celles et ceux qui tentent d’échapper à son modèle économique. Et quand cela ne suffit pas, la plateforme sort l’artillerie lourde : écrans noirs, vidéos retardées, et autres petits désagréments pour les utilisateurs d’adblockers. Chaque contournement technique est suivi de près par les équipes de Google… et contré dans la foulée.
Mais cette politique du bâton a un revers payant : le nombre d’abonnés à YouTube Premium et Music a grimpé à 125 millions. Une croissance stimulée par une expérience gratuite de plus en plus dégradée, et par la hausse des tarifs, notamment pour l’abonnement Famille. Même l’offre « Lite », censée être plus douce, conserve les publicités. Le message est limpide : YouTube assume sa stratégie et montre la voie à d’autres géants du numérique. Pour les utilisateurs, le choix devient de plus en plus binaire : subir… ou s’abonner. Et la frontière entre contenu gratuit et tranquillité d’esprit ne cesse de s’estomper.
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