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Or
1. Introduction
Dans cet épisode, Michel Onfray poursuit son analyse de Paul-Henri Thiry d’Holbach et son entreprise de démolition systématique du christianisme. À travers une lecture critique des textes sacrés, d’Holbach démontre les incohérences, les contradictions et les manipulations qui ont permis à la religion chrétienne de s’imposer. Onfray met en lumière la rigueur et la radicalité de son approche, qui reste d’actualité dans l’analyse des croyances religieuses.
2. La critique des croyants et de l’ignorance religieuse
Une foi fondée sur l’ignorance
D’Holbach constate que la majorité des croyants ne connaissent pas réellement leur religion. Il affirme que la foi repose davantage sur l’habitude, la tradition et l’ignorance que sur une véritable compréhension des dogmes.
Une lecture encadrée et contrôlée
L’Église interdit longtemps la lecture critique des textes religieux et impose une lecture encadrée par des théologiens. Contrairement aux protestants, qui encouragent une approche individuelle des Écritures, le catholicisme demande une soumission absolue à la tradition et à l’autorité religieuse.
3. Une exégèse rationaliste des textes bibliques
Une lecture critique et historique
D’Holbach propose d’aborder les textes sacrés comme on lirait un texte historique, sans se laisser impressionner par leur prétendue sainteté. Il met en évidence les erreurs de raisonnement, les fautes de style et les contradictions qui truffent les Écritures.
Les incohérences dans les Évangiles
En comparant les différentes versions des Évangiles, d’Holbach souligne que les récits de la crucifixion, de la résurrection et de la nativité varient considérablement d’un texte à l’autre. Ces contradictions prouvent, selon lui, que les Évangiles ne sont pas des textes inspirés par une entité divine, mais des œuvres humaines sujettes aux erreurs et aux réécritures.
4. Jésus, un personnage reconstruit
Un mythe forgé par les hommes
D’Holbach décrit Jésus comme un prophète parmi d’autres, dont la figure a été modelée après sa mort pour en faire une icône divine. Il estime que l’image du Christ a été construite par des générations de croyants et de théologiens, en sélectionnant les éléments qui servaient la doctrine.
Une récupération du platonisme
Il établit un lien entre le christianisme et le platonisme, soulignant que l’idéalisme chrétien hérite directement des idées de Platon. L’au-delà, la transcendance et le rejet du monde matériel sont des concepts empruntés à la philosophie grecque.
5. Une critique sociale du christianisme
Un instrument de domination
D’Holbach insiste sur le fait que la religion chrétienne a servi de moyen de contrôle des populations. En prônant l’obéissance, la soumission et la pauvreté, elle a justifié l’ordre établi et empêché les revendications sociales.
Un frein au progrès scientifique et philosophique
L’Église a longtemps lutté contre la science et la pensée critique, interdisant certaines découvertes et persécutant les penseurs jugés hérétiques. D’Holbach voit dans le christianisme un obstacle majeur au développement de la raison et de la connaissance.
💡 Conclusion
Michel Onfray met en évidence la méthode rigoureuse et implacable de d’Holbach pour déconstruire le christianisme. En s’appuyant sur une lecture critique des textes et une analyse des structures de pouvoir, il démontre que cette religion est une construction humaine visant à asseoir une domination sociale et intellectuelle.
📚 Philosophes mentionnés
* Platon (env. 428 av. J.-C. – 348 av. J.-C.) — Philosophe idéaliste, influençant la pensée chrétienne.
* Épicure (341 av. J.-C. – 270 av. J.-C.) — Philosophe matérialiste et hédoniste.
* Lucrèce (env. 94 av. J.-C. – env. 55 av. J.-C.) — Poète et philosophe épicurien.
* Pierre Gassendi (1592 – 1655) — Philosophe empiriste et matérialiste.
* René Descartes (1596 – 1650) — Philosophe rationaliste, défenseur du dualisme.
* Baruch Spinoza (1632 – 1677) — Philosophe rationaliste et panthéiste.
* Jean Meslier (1664 – 1729) — Prêtre et philosophe matérialiste, auteur du Testament.
* Claude-Adrien Helvétius (1715 – 1771) — Philosophe des Lumières, théoricien du bonheur collectif.
* Paul-Henri Thiry d’Holbach (1723 – 1789) — Philosophe matérialiste, critique du christianisme et défenseur d’une éthique rationaliste.
* Friedrich Nietzsche (1844 – 1900) — Philosophe allemand, critique du rationalisme et du christianisme.
* Gilles Deleuze (1925 – 1995) — Philosophe français, auteur de Le Pli. Leibniz et le baroque.
Crédits : Michel Onfray et la Contre-histoire de la philosophie
1. Introduction
Dans cet épisode, Michel Onfray poursuit son analyse de Paul-Henri Thiry d’Holbach et son entreprise de démolition systématique du christianisme. À travers une lecture critique des textes sacrés, d’Holbach démontre les incohérences, les contradictions et les manipulations qui ont permis à la religion chrétienne de s’imposer. Onfray met en lumière la rigueur et la radicalité de son approche, qui reste d’actualité dans l’analyse des croyances religieuses.
2. La critique des croyants et de l’ignorance religieuse
Une foi fondée sur l’ignorance
D’Holbach constate que la majorité des croyants ne connaissent pas réellement leur religion. Il affirme que la foi repose davantage sur l’habitude, la tradition et l’ignorance que sur une véritable compréhension des dogmes.
Une lecture encadrée et contrôlée
L’Église interdit longtemps la lecture critique des textes religieux et impose une lecture encadrée par des théologiens. Contrairement aux protestants, qui encouragent une approche individuelle des Écritures, le catholicisme demande une soumission absolue à la tradition et à l’autorité religieuse.
3. Une exégèse rationaliste des textes bibliques
Une lecture critique et historique
D’Holbach propose d’aborder les textes sacrés comme on lirait un texte historique, sans se laisser impressionner par leur prétendue sainteté. Il met en évidence les erreurs de raisonnement, les fautes de style et les contradictions qui truffent les Écritures.
Les incohérences dans les Évangiles
En comparant les différentes versions des Évangiles, d’Holbach souligne que les récits de la crucifixion, de la résurrection et de la nativité varient considérablement d’un texte à l’autre. Ces contradictions prouvent, selon lui, que les Évangiles ne sont pas des textes inspirés par une entité divine, mais des œuvres humaines sujettes aux erreurs et aux réécritures.
4. Jésus, un personnage reconstruit
Un mythe forgé par les hommes
D’Holbach décrit Jésus comme un prophète parmi d’autres, dont la figure a été modelée après sa mort pour en faire une icône divine. Il estime que l’image du Christ a été construite par des générations de croyants et de théologiens, en sélectionnant les éléments qui servaient la doctrine.
Une récupération du platonisme
Il établit un lien entre le christianisme et le platonisme, soulignant que l’idéalisme chrétien hérite directement des idées de Platon. L’au-delà, la transcendance et le rejet du monde matériel sont des concepts empruntés à la philosophie grecque.
5. Une critique sociale du christianisme
Un instrument de domination
D’Holbach insiste sur le fait que la religion chrétienne a servi de moyen de contrôle des populations. En prônant l’obéissance, la soumission et la pauvreté, elle a justifié l’ordre établi et empêché les revendications sociales.
Un frein au progrès scientifique et philosophique
L’Église a longtemps lutté contre la science et la pensée critique, interdisant certaines découvertes et persécutant les penseurs jugés hérétiques. D’Holbach voit dans le christianisme un obstacle majeur au développement de la raison et de la connaissance.
💡 Conclusion
Michel Onfray met en évidence la méthode rigoureuse et implacable de d’Holbach pour déconstruire le christianisme. En s’appuyant sur une lecture critique des textes et une analyse des structures de pouvoir, il démontre que cette religion est une construction humaine visant à asseoir une domination sociale et intellectuelle.
📚 Philosophes mentionnés
* Platon (env. 428 av. J.-C. – 348 av. J.-C.) — Philosophe idéaliste, influençant la pensée chrétienne.
* Épicure (341 av. J.-C. – 270 av. J.-C.) — Philosophe matérialiste et hédoniste.
* Lucrèce (env. 94 av. J.-C. – env. 55 av. J.-C.) — Poète et philosophe épicurien.
* Pierre Gassendi (1592 – 1655) — Philosophe empiriste et matérialiste.
* René Descartes (1596 – 1650) — Philosophe rationaliste, défenseur du dualisme.
* Baruch Spinoza (1632 – 1677) — Philosophe rationaliste et panthéiste.
* Jean Meslier (1664 – 1729) — Prêtre et philosophe matérialiste, auteur du Testament.
* Claude-Adrien Helvétius (1715 – 1771) — Philosophe des Lumières, théoricien du bonheur collectif.
* Paul-Henri Thiry d’Holbach (1723 – 1789) — Philosophe matérialiste, critique du christianisme et défenseur d’une éthique rationaliste.
* Friedrich Nietzsche (1844 – 1900) — Philosophe allemand, critique du rationalisme et du christianisme.
* Gilles Deleuze (1925 – 1995) — Philosophe français, auteur de Le Pli. Leibniz et le baroque.
Crédits : Michel Onfray et la Contre-histoire de la philosophie