En 1912, un antiquaire de livres de New York, Wilfrid Voynich, achète en Italie un manuscrit ancien. De retour aux États-Unis, Voynich — et les experts consultés — découvre que le document est écrit dans une langue inconnue. Bientôt, tous les experts en cryptographie s'intéressent au manuscrit. Tous veulent en percer le secret. Aujourd'hui, ledit manuscrit est conservé à l'Université Yale (CT), dans la collection des livres anciens et des manuscrits rares... Tous les 2 ou 3 ans, des cryptographes amateurs affirment avoir percé son mystère, mais leur "décryptage" est vite remis en question. Ce qui semble en effet fonctionner pour certains passages ne fonctionne plus trois ou quatre pages plus loin. Cela dit, la semaine dernière, le périodique britannique Romance Studies a publié une étude menée par un certain Gerard Cheshire de la faculté des sciences de l'Université de Bristol. Le scientifique y affirme avoir déchiffré le manuscrit de Voynich... cette fois serait-ce la bonne ?