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Entretien avec Claude Schmitz, réalisateur de "Lucie perd son cheval"
RÉSUMÉ
Pièce de théâtre avec une partie filmée, Lucie perd son cheval est devenu un film en adaptant la partie théâtrale de ce premier objet hybride pour en devenir un second, repoussant la frontière entre les mediums. Claude Schmitz filme Lucie Debay, à la fois femme, mère, actrice et chevaleresse, dans les Cévennes puis dans un théâtre à l’arrêt, où reprend une répétition du Roi Lear.
Dans cette entretien où nous perdons le fil comme Lucie, il a été question du dispositif mis en place, sans préméditation, par Claude Schmitz. « Il faut créer des contextes où les uns et les autres puissent trouver des terrains de création et de vibration ». Comment advient une telle forme, si déroutante pour l’œil qui la découvre ?
« J’ai l’impression d’être à l’endroit de l’observation, d’essayer de capter une présence et de la mettre dans un contexte qui n’est pas forcément complètement rationnel mais qui serait mutant, procédant par métamorphoses, par glissements de terrain ou par digressions. »
De ces circonstances particulières de création à la question primordiale de la sieste au cinéma, Claude Schmitz interroge le pouvoir poétique du cinéma et l’imagine comme une possibilité de rêverie : « Je n’ai pas beaucoup d’imaginaire ou de vision. C’est le monde qui en est rempli. Si l’on est attentif, tout arrive. »
LES CHAPITRES
By Thibault ELIE5
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Entretien avec Claude Schmitz, réalisateur de "Lucie perd son cheval"
RÉSUMÉ
Pièce de théâtre avec une partie filmée, Lucie perd son cheval est devenu un film en adaptant la partie théâtrale de ce premier objet hybride pour en devenir un second, repoussant la frontière entre les mediums. Claude Schmitz filme Lucie Debay, à la fois femme, mère, actrice et chevaleresse, dans les Cévennes puis dans un théâtre à l’arrêt, où reprend une répétition du Roi Lear.
Dans cette entretien où nous perdons le fil comme Lucie, il a été question du dispositif mis en place, sans préméditation, par Claude Schmitz. « Il faut créer des contextes où les uns et les autres puissent trouver des terrains de création et de vibration ». Comment advient une telle forme, si déroutante pour l’œil qui la découvre ?
« J’ai l’impression d’être à l’endroit de l’observation, d’essayer de capter une présence et de la mettre dans un contexte qui n’est pas forcément complètement rationnel mais qui serait mutant, procédant par métamorphoses, par glissements de terrain ou par digressions. »
De ces circonstances particulières de création à la question primordiale de la sieste au cinéma, Claude Schmitz interroge le pouvoir poétique du cinéma et l’imagine comme une possibilité de rêverie : « Je n’ai pas beaucoup d’imaginaire ou de vision. C’est le monde qui en est rempli. Si l’on est attentif, tout arrive. »
LES CHAPITRES