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https://www.aufonddelaclasse.com/
Les chiens et les chats qui apparaissent, parfois comme personnages principaux dans Les Vrilles de la vigne, font revivre les animaux familiers de la vie intime de Colette. Mais ils ont surtout comme fonction d’illustrer les comportements humains, et en particulier de porter la complexité des points de vue et de la psychologie de Colette.
L’opposition entre chien et chat. Les chiens sont « chaleureux » se donnent aisément à leur maîtresse chez qui ils comblent un fort besoin de reconnaissance et d’affection. Mais c’est « un peu trop facile ». Les chats, quant à eux, ont une humeur plus changeante et complexe, et une personnalité plus affirmée, liée à leur hyper-sensibilité (« hyperesthésie »). Leur caractère exige une initiation, une expertise : ils ne se donnent qu’à qui sait les prendre. Il est évident que les chats sont le modèle de Colette elle-même.
Les chats permettent aussi de peindre les rapports amoureux humains, et d’en donner une représentation ambigüe, à la fois érotique et marquée par une certaine violence, dont on a du mal à savoir si elle appartient complètement au scénario amoureux ou si elle est porteuse d’une souffrance réelle. La tirade du « Matou » montre en tout cas une forme de sensualité qui révèle chez Colette un goût certain pour le scandale, mais aussi des blessures personnelles.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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L’opposition entre chien et chat. Les chiens sont « chaleureux » se donnent aisément à leur maîtresse chez qui ils comblent un fort besoin de reconnaissance et d’affection. Mais c’est « un peu trop facile ». Les chats, quant à eux, ont une humeur plus changeante et complexe, et une personnalité plus affirmée, liée à leur hyper-sensibilité (« hyperesthésie »). Leur caractère exige une initiation, une expertise : ils ne se donnent qu’à qui sait les prendre. Il est évident que les chats sont le modèle de Colette elle-même.
Les chats permettent aussi de peindre les rapports amoureux humains, et d’en donner une représentation ambigüe, à la fois érotique et marquée par une certaine violence, dont on a du mal à savoir si elle appartient complètement au scénario amoureux ou si elle est porteuse d’une souffrance réelle. La tirade du « Matou » montre en tout cas une forme de sensualité qui révèle chez Colette un goût certain pour le scandale, mais aussi des blessures personnelles.
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