Dans cet épisode, Ahmed, 34 ans et originaire du Sahara Occidental, raconte comment il est parti à la recherche de son père à l'adolescence. Après le divorce de ses parents, sa famille le coupe de tout contact avec son père qu'il ne connait qu'au travers des récits de sa grand-mère. Mais un jour, Ahmed décide de braver les interdits et de partir avec son meilleur ami à Agadir pour le retrouver.

L’épisode que vous venez d’écouter est réalisé par les journalistes Yoram Melloul et Yasmine Sellami et produit par Klaam. L’identité graphique est faite par Inès Hosni.

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Les actes valent parfois mille mots. C’est en tout cas la philosophie de Sabrina, une rappeuse marseillaise connue en tant que « DZ Kaïna ». Un nom de scène qui, vous vous en doutez, rappelle ses origines algériennes 🇩🇿.

DZ Kaïna grandit entre les foyers de sa mère, de sa tante et l’Aide Sociale à l’Enfance, un endroit où il n’y a pas de place pour l’affection. Dans ce tumulte, elle prend conscience que certaines personnes sont capables de jouer avec le sentiment amoureux pour asseoir leur domination. DZ Kaina nous raconte ici sa méfiance des « je t’aime ».

L’épisode que vous venez d’écouter est réalisé par les journalistes Yoram Melloul et Yasmine Sellami et produit par Klaam. L’identité graphique est faite par Inès Hosni. La musique est de Zohar Cherbit et Teresa Godas Perez .

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Comment s’épanouir dans des relations amoureuses, quand il faut les vivre dans le secret ?

Youcef, qui a choisi de témoigner sous un pseudonyme, nous raconte son apprentissage de l’amour.

Entre ruse et vigilance pour passer sous les radars du contrôle maternel, Youcef se réjouit d’avoir « triché », comme il le dit, avant de choisir de se marier… et d’enfin pouvoir parler d’une relation à sa mère.

L’épisode que vous venez d’écouter est réalisé par les journalistes Yoram Melloul et Yasmine Sellami. Et produit par Klaam. L’identité graphique est faite par Inès Hosni. La musique est de Zohar Cherbit.

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Il y a des vies qui ressemblent à des films. Nadia en a une. Qui plus est, elle la conte, et la raconte, avec talent. Son père ouvrier travaille à l'usine Peugeot de Sochaux, et la famille habite dans un village près de Montbeliard où vivent presque exclusivement des familles marocaines. Enfant dans les années 1980, elle découvre son attirance pour les femmes et tombe amoureuse de la directrice d'école. Elle grandit, déménage, explore le milieu gay, soudoie des juges pour sauver ses parents de la prison au Maroc, contracte un faux mariage...

En creux, elle raconte ce que c'est qu'être homosexuelle sans représentation de cette orientation autour de soi.

Pour aller plus loin :

La petite dernière, Fatima Daas, un livre publié en 2020 aux éditions Noir sur Blanc.

La Franche-Comté, territoire pilote des diversités en 1973, un article publié en 2020 par Stéphane Kronenberger dans la revue Hommes et migrations.

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Le récit que vous allez écouter questionne le silence et ses conséquences. Sacha, c’est un pseudonyme, grandit dans une famille où les tabous sont nombreux.

Dans l’adolescence, elle vit sa première relation dans le secret. À 15 ans, elle se retrouve confrontée à des violences conjugales et ne peut se confier ni à ses parents ni à ses sœurs. Le silence s’impose à elle car dans la petite ville du sud de la France, où elle habite, les rumeurs vont vite. Et les jeunes femmes peuvent facilement se voir coller des étiquettes. Cette relation violente dure plusieurs années avant que Sacha ne parvienne à en sortir, notamment grâce à un départ en Angleterre.

L’histoire de Sacha n’est pas un cas isolé. 9 jeunes femmes sur 10 déclarent avoir déjà subi des violences conjugales dans un sondage réalisé en 2021, par la newsletter féministe les petites Glo et l’association En avant toutes. Des initiatives émergent pour aider les victimes à sortit de ces situations. L’association En avant toutes a par exemple un tchat en ligne gratuit et anonyme. A retrouver sur son site.

Attention, l’épisode que vous allez écouter mentionne des violences conjugales, familiales et gynécologiques.

L’épisode que vous venez d’écouter est réalisé par les journalistes Yoram Melloul et Yasmine Sellami. Et produit par Klaam. L’identité graphique est faite par Inès Hosni. Si avez envie de suivre le projet, ou de nous écrire, abonnez-vous à la page Instagram @klaam.fr ou écrivez-nous sur [email protected]

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Samia et Yazid sont marié·es depuis 16 ans et se connaissent depuis... 16 ans.

Leur histoire commence en 2008. On est à Skikda, une ville côtière à l'est de l'Algérie. Samia, bientôt la quarantaine, s'apprête à rendre visite à sa soeur qui habite à l'étranger. Alors qu'elle prépare le voyage, elle reçoit un coup de fil qui va changer sa vie : une proche lui parle de Yazid, 49 ans, qui vit à Marseille et cherche à se marier. Il est divorcé depuis dix jours et ne supporte pas la vie de célibataire. Samia accepte. L'affaire est conclue au téléphone entre les deux futurs époux qui se marient 15 jours plus tard.

Pour Yazid et Samia, le mariage, c'est un contrat qui garantit la stabilité aux deux partis. L'amour n'y est pas central, mais il peut venir après.

Une série sonore produite et réalisée par Klaam.

Journalistes et prise de son : Yoram Melloul et Yasmine Sellami

Crédit pour les images : Inès Hosni

Titre de la musique: Poison Auteur: Ona

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/3.0/deed.fr

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Sophia, a grandi en Normandie, d'une mère marocaine et d'un père français. Et c'est dans sa première relation qu'elle pense se rapprocher de ses origines maghrébines. Elle à qui on impose une éducation « à l'occidentale » tombe sous le charme d'un Oranais « sanguin, qui conduit vite et parle fort ». Une relation tumultueuse, parfois dangereuse, mais qui, selon son témoignage, lui a « permis d'être intégrée à une communauté » qui jusque-là lui était interdite.

Journalistes et prise de son : Yoram Melloul et Yasmine Sellami

Crédit pour les images : Inès Hosni

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Sofiane*  est un homme dans la trentaine. Il est originaire d'Algérie, où ses parents ont grandi.  

En tant qu'ainé de la fratrie et enfant d'immigré·es, il est le premier à faire face au décalage entre la pudeur familiale et le monde extérieur. Ce qui n’est pas sans laisser des traces sur sa manière de vivre l’amour et de l'exprimer.

Par moments, vous entendrez Sofiane parler de lui au féminin et d'autres fois au masculin. C'est parce que - et ce sont ses mots - Sofiane a vécu en tant que femme jusqu'à l'âge adulte. Il a ensuite fait une transition de genre. 

(*) Le prénom a été modifié

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On est à Casablanca à la fin des années 1960. Fatima est une adolescente coquette née d’un père yéménite et d’une mère marocaine. 

Elle vit une intense relation platonique avec son voisin. Il habite l’immeuble d’en face et elle ne lui a jamais parlé. 

Autour de ses 17 ans, Fatima décide de partir en France pour subvenir aux besoins de sa famille. Elle s’installe à Marseille, où elle rencontre son mari.

Fatima nous livre un témoignage précieux : celui de la vie amoureuse d’une jeune femme débrouillarde et un peu rebelle arrivée en France dans les années 1970 sans parler un mot de français. 

Journalistes et prise de son : Yoram Melloul et Yasmine Sellami

Crédit pour les images : Inès Hosni

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Denise est adolescente quand elle rencontre Robert en Algérie, au milieu des années 1940. 

Elle vit à Bordj Bou Arreridj, dans le nord du pays, et lui, à Constantine. Les deux jeunes se sont aimé·s immédiatement, et ne se sont plus jamais quitté·es. 

Presque 80 ans plus tard, alors que Robert n’est plus là, Denise, qui vit désormais à Marseille, revient sur le début de leur idylle. Elle raconte cette histoire d'amour entre deux personnes juives d'Algérie, les règles qui encadrent la relation, et le rôle joué par la famille…

Journalistes, prise de son et réalisation : Yoram Melloul et Yasmine Sellami

Crédit Vignette : Inès Hosni

Crédit Logo Sonore : Virginie Tasset

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