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IA génératives et contenu font-ils bon ménage ? Un récent article de Stratégies a fait écho à des discussions issues d’une table ronde organisée par Adobe à la fondation Louis Vuitton début novembre. Ce débat réunissait un certain nombre d’experts du Web dont Fabrice Frossard, Emmanuel Vivier, Frédéric Cavazza, Jonathan Chan, Lionel Lemoine d’Adobe et moi-même. Le débat était animé par Caroline Mignaux. Une occasion rêvée pour faire le bilan d’un an d’utilisation des IA génératives pour illustrer le site d’actualités de Visionary Marketing.
Le sujet de ce débat organisé à la fondation Louis Vuitton par Adobe était l’IA générative et le marketing de contenu. L’occasion pour moi de faire le bilan d’un an d’expérience d’utilisation de l’IA générative pour la fabrication d’images dans Visionary Marketing.
Après à une période d’enthousiasme, lors de laquelle je me suis amusé à produire des images dans tous les sens, est arrivé un moment de réflexion où j’ai pu prendre un peu de recul par rapport à cela. Comme je l’ai expliqué pendant le débat, cela m’a rappelé les filtres HDR quand j’ai commencé à utiliser Adobe Lightroom il y a 12 ans. D’abord, on les a utilisés tous les jours, puis on est revenu dessus 5 ans après et on les a tous enlevés.
Voici quelques réflexions en vrac sur cette utilisation d’outils qui, de mon point de vue, restent intéressants, mais qui nécessitent d’être remis dans un contexte d’utilisation généralisée par les acteurs du Web et les médias.
En fait, sur Visionary Marketing nous sommes passés par plusieurs étapes. Au début, nous n’utilisions que les images de mon stock personnel. Tous les rédacteurs de Visionary Marketing étaient obligés de passer par ce stock d’images réduit. Ces photos étaient personnelles, et donc forcément uniques, mais un sentiment de répétition est arrivé rapidement. Et surtout l’incapacité de décrire certains concepts par des images, puisque ce stock était limité et qu’il ne comportait pas toutes les métaphores.
Une deuxième étape a consisté à ajouter à ces images des photos de stock. Cela a permis de sortir du syndrome limitatif, mais en apportant une certaine banalisation des images. Ceci a pu être dommageable dans certains cas. Heureusement, nous utilisons Jumpstory et cette banque d’images est plus inhabituelle. Ce qui fait que nous avons quelque peu évité cet écueil.
Puis depuis l’année dernière, troisième étape, nous faisons une utilisation plus intensive des IA génératives pour produire des illustrations de nos articles. Dans tous les cas, que ce soit la première, la deuxième ou la troisième étape, nous en sommes arrivés à la même conclusion : utiliser la même source d’images tout le temps, provoque un sentiment de répétition, de lassitude, et de banalisation.
Il faut donc mélanger les différents types d’images et surtout, comme je l’explique dans le débat repris par Stratégies, être capable de maîtriser le prompt de manière à produire des illustrations qui soient différentes de ce que l’on voit habituellement sur les réseaux.
Ce que j’ai remarqué c’est que les prompts plus abstraits, qu’il faut a priori bannir, sont au contraire ceux qui permettent de produire les images les plus intéressantes, les plus originales et qui sortent du lot.
Enfin, une maîtrise avancée de tous ces outils, IA générative, Photoshop, Illustrator, ou l’ensemble de ces logiciels, permet de garder une maîtrise totale sur l’image et de sortir de ce syndrome de la banalisation de l’illustration.
Dernier point et non des moindres, il ne faut pas hésiter à revenir sur son contenu pour en changer les illustrations qui, avec du recul, vous semblent trop banales, trop stéréotypées ou trop criardes. Sauf si vous aimez ça, bien entendu.
Je vous laisse découvrir le reste de ce compte rendu sur le site de Stratégies.
« Ce qu’il faut comprendre, c’est que ce sont tous les métiers du tertiaire qui vont être impactés. Nous ne sommes pas en train de vouloir remplacer des individus, nous sommes plus sur une augmentation de la productivité et un gain de temps. On va pouvoir utiliser l’IA générative comme un co-pilote, un assistant qui va nous donner des superpouvoirs pour gagner du temps et de l’argent. » Explique Emmanuel Vivier, cofondateur du HUB Institute. Une maîtrise du prompt nécessaire que partage Yann Gourvennec, fondateur de Visionary Marketing : « Il y a un enjeu de formation et de créativité, mais aussi de style. C’est là que ça devient intéressant, car ça devient une expertise. C’est un peu ce qu’on a connu avec le Web dans les années 90 : tout le monde pouvait faire un site Web, mais tout le monde ne l’a pas fait. »
A lire sur IA générative et expérience client : optimiser sa content supply chain pour soutenir sa croissance
The post Content marketing : leçons après un an d’utilisation de l’IA appeared first on Marketing and Innovation.
By Visionary MarketingIA génératives et contenu font-ils bon ménage ? Un récent article de Stratégies a fait écho à des discussions issues d’une table ronde organisée par Adobe à la fondation Louis Vuitton début novembre. Ce débat réunissait un certain nombre d’experts du Web dont Fabrice Frossard, Emmanuel Vivier, Frédéric Cavazza, Jonathan Chan, Lionel Lemoine d’Adobe et moi-même. Le débat était animé par Caroline Mignaux. Une occasion rêvée pour faire le bilan d’un an d’utilisation des IA génératives pour illustrer le site d’actualités de Visionary Marketing.
Le sujet de ce débat organisé à la fondation Louis Vuitton par Adobe était l’IA générative et le marketing de contenu. L’occasion pour moi de faire le bilan d’un an d’expérience d’utilisation de l’IA générative pour la fabrication d’images dans Visionary Marketing.
Après à une période d’enthousiasme, lors de laquelle je me suis amusé à produire des images dans tous les sens, est arrivé un moment de réflexion où j’ai pu prendre un peu de recul par rapport à cela. Comme je l’ai expliqué pendant le débat, cela m’a rappelé les filtres HDR quand j’ai commencé à utiliser Adobe Lightroom il y a 12 ans. D’abord, on les a utilisés tous les jours, puis on est revenu dessus 5 ans après et on les a tous enlevés.
Voici quelques réflexions en vrac sur cette utilisation d’outils qui, de mon point de vue, restent intéressants, mais qui nécessitent d’être remis dans un contexte d’utilisation généralisée par les acteurs du Web et les médias.
En fait, sur Visionary Marketing nous sommes passés par plusieurs étapes. Au début, nous n’utilisions que les images de mon stock personnel. Tous les rédacteurs de Visionary Marketing étaient obligés de passer par ce stock d’images réduit. Ces photos étaient personnelles, et donc forcément uniques, mais un sentiment de répétition est arrivé rapidement. Et surtout l’incapacité de décrire certains concepts par des images, puisque ce stock était limité et qu’il ne comportait pas toutes les métaphores.
Une deuxième étape a consisté à ajouter à ces images des photos de stock. Cela a permis de sortir du syndrome limitatif, mais en apportant une certaine banalisation des images. Ceci a pu être dommageable dans certains cas. Heureusement, nous utilisons Jumpstory et cette banque d’images est plus inhabituelle. Ce qui fait que nous avons quelque peu évité cet écueil.
Puis depuis l’année dernière, troisième étape, nous faisons une utilisation plus intensive des IA génératives pour produire des illustrations de nos articles. Dans tous les cas, que ce soit la première, la deuxième ou la troisième étape, nous en sommes arrivés à la même conclusion : utiliser la même source d’images tout le temps, provoque un sentiment de répétition, de lassitude, et de banalisation.
Il faut donc mélanger les différents types d’images et surtout, comme je l’explique dans le débat repris par Stratégies, être capable de maîtriser le prompt de manière à produire des illustrations qui soient différentes de ce que l’on voit habituellement sur les réseaux.
Ce que j’ai remarqué c’est que les prompts plus abstraits, qu’il faut a priori bannir, sont au contraire ceux qui permettent de produire les images les plus intéressantes, les plus originales et qui sortent du lot.
Enfin, une maîtrise avancée de tous ces outils, IA générative, Photoshop, Illustrator, ou l’ensemble de ces logiciels, permet de garder une maîtrise totale sur l’image et de sortir de ce syndrome de la banalisation de l’illustration.
Dernier point et non des moindres, il ne faut pas hésiter à revenir sur son contenu pour en changer les illustrations qui, avec du recul, vous semblent trop banales, trop stéréotypées ou trop criardes. Sauf si vous aimez ça, bien entendu.
Je vous laisse découvrir le reste de ce compte rendu sur le site de Stratégies.
« Ce qu’il faut comprendre, c’est que ce sont tous les métiers du tertiaire qui vont être impactés. Nous ne sommes pas en train de vouloir remplacer des individus, nous sommes plus sur une augmentation de la productivité et un gain de temps. On va pouvoir utiliser l’IA générative comme un co-pilote, un assistant qui va nous donner des superpouvoirs pour gagner du temps et de l’argent. » Explique Emmanuel Vivier, cofondateur du HUB Institute. Une maîtrise du prompt nécessaire que partage Yann Gourvennec, fondateur de Visionary Marketing : « Il y a un enjeu de formation et de créativité, mais aussi de style. C’est là que ça devient intéressant, car ça devient une expertise. C’est un peu ce qu’on a connu avec le Web dans les années 90 : tout le monde pouvait faire un site Web, mais tout le monde ne l’a pas fait. »
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