#23 KENIA ALMARAZMURILLO
25/11/2019. Nous retrouvons Kenia, artiste plasticienne, aux Beaux-Arts de Paris dans l’atelier de Djamel Tatah. C’est dans son espace de travail, “sa deuxième maison” qu’elle nous reçoit. Née en 1994 à Santa Cruz en Bolivie, elle y reste jusqu’à ses 11 ans avant de rejoindre sa soeur en France, d’où elle ne partira jamais.
Après des études à Paris 8 et Paris 1 en Arts Plastiques, elle entre aux Beaux-Arts de Paris, poussée par @elliottcausse, artiste, compagnon et “source de son éveil artistique”.
À ses débuts, c'est guidé par une "peur" de la couleur, qu'elle dessine, la plupart du temps, des indigènes en noir et blanc. Kenia retournera ensuite en Bolivie à 16 ans où elle découvrira les tissages colorés artisanaux de ses ancêtres. Elle s’essaiera ensuite à la sérigraphie puis à la peinture à l'huile. La peinture et le tissage deviendront ses médiums principaux et son travail sera plus largement inspiré par les textiles andins et son héritage sud américain. Elle passera également à de plus grands formats et à des fresques.
Kenia trouve l'inspiration dans son environnement, dans le visible et l’invisible, dans les vibrations qui l’entourent, dans les énergies de la nature, des planètes ou encore du cosmos. Elle tente, par le biais de son art, d’établir des liens avec les anciens en créant des ponts entre tradition et modernité: une manière pour elle de se reconnecter à ses racines.
Crédits :
Témoignage recueilli par Léa Razy, Milena Stojilkovic et Roman Deroubaix.
Photographie : Roman Deroubaix // @roman.aldrx.
Mixage : Théo Massard.
Jingle : Orion Noiro.
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