Cela fait sept jours que je suis en isolation dans une chambre d'hôtel à Vina del Mar, au Chili. On plaisantait au début avec l'autre français qui fait partie de mon programme, que même en prison ils ont plus de libertés que nous - au moins eux ils ont une cour dans laquelle sortir ! Je n'ose pas sortir de la chambre, il y a des caméras dans le couloir. Personne d'entre nous n'ose le faire. Les seules personnes à qui on ouvre la porte sont les personnes de l'hôtel qui nous apportent les repas, nous apportent des serviettes de rechange, ou bien la police qui vient prendre une photo de notre passeport chaque jour.