“Abandonné, je faisais plus confiance à personne." À 11 ans, Michael est oublié à Berri-UQAM, en arrivant en bus de Sorel pour voir son père. Les années suivantes, encore ado, il voit et vit trop de choses qu’on ne devrait jamais voir.
À 20 ans, après une 3e cure, il s’en sort pour vrai. Il pardonne à ceux qui l’ont blessé, remercie ceux qui l’ont aidé… et tente de redéfinir ce que c’est qu’aimer et être aimé.
Aujourd’hui, à 43 ans, Michael apprend que la solitude peut être une force. Il met de l’avant l’importance d’être un père aimant pour son fils.
Au début, j’ai cru que Michael et moi étions très différents. Mais en réalité, nous avions plus en commun que je ne l’aurais jamais imaginé : des mères monoparentales, des pères imparfaits… Et le même rôle de père aimant à réinventer.
Michael est engagé, touchant, vrai. Avec lui, j’ai eu une discussion sincère, sans détour. Différents? La vie a mis sur mon chemin un frère… En espérant que ce soit ça aussi, CQFV