Dans ce nouvel épisode du podcast on va parler de M. Dreeezzy Drake.

Pourquoi ce sujet? Parce que je trouve que c'est un personnage public intéressant, avec une carrière assez particulière et qui permet je trouve d'aborder avec pertinence la question de la masculinité dans le hip hop dans une certaine mesure.

Dans cet épisode, on va faire une mini biographie de Dreezy et revenir rapidos sur sa carrière musicale, sur le type de musique qu'il fait et les formules de son succès commercial notamment qui tient pour beaucoup je trouve à son hybridité/ sa versatilité.

Et surtout on va s'attaquer au coeur du sujet: le nice guy syndrome et la misogynie qu'elle peut incarner.

On va interroger son rapport aux femmes dans sa musique et son branding apparaissant comme plus socialement conscient et dare i say « feminist » adjacent depuis quelques années ( cue: Nice for what par exemple et la célébration de femmes indépendantes et féministes d'hollywood, plus la collaboration avec une réalisatrice pour le clip; In my feelings avec Big Freedia, la production d'une série comme euphoria; God's plan et sa

philantropie).

D'aucuns de considérer même, à ce moment en tout cas, que Drake apporte une contribution précieuse à la destruction de la masculinité toxique.

On va cependant s'attarder sur certaines frasques ( notamment ses interactions avec des mineures, son obsession excessive pour Aaliyah, les crédits de R Kelly dans Certified lover boy) qui permettent de questionner la mise en place d'une certaine imaginaire « woke » pour déplacer la conversation.

Et évidemment, s'attarder sur la musique de Drake en tant que tel et les dynamiques de pouvoir qu'elle illustre dans la façon dont il incarne son rapport aux femmes qui se situent généralement dans une dichotomie simpliste et assez sexiste, « les good girls » et les « hoes ».

En ressort que M. Dreezy semble avoir un certain complexe du héros et qu'il semble être pour l'autonomisation des femmes uniquement lorsqu'il peut en être le catalyseur...

Dans ce 5ème épisode du podcast, je voulais parler des applications de rencontre. Alors pourquoi?

En vrai je me suis interrogée, est-ce que c'est vraiment un sujet approprié, dans la ligne du podcast qui traite de la pop culture? 

Et la réponse à mon sens est oui, et dans tous les cas je trouvais l'idée intéressante donc je pense que je l'aurais fait quand même mdr.

Au-delà de ça, la réponse est quand même oui parce que les applications de rencontre constituent assurément un phénomène culturel non négligeable qui fait pleinement partie du paysage culturel et de la vie de nombre d'entre nous.

Il s'agit même d'un des moyens de rencontre majoritaire notamment chez les jeunes.

En ce moment ( soit, ces derniers mois), je réfléchis beaucoup à la question de l'amour ( j'suis une go de la métaphysique ouioui) de ce qu'il implique  notamment en tant que force sociale, en tant qu'agent de connexion.

D'où le fait d'interroger les applis, ces catalyseurs de rencontre, et de faire un historique de leur usage, mais aussi des retours de leurs utilisateurs, positifs comme négatifs. 

Cet épisode constitue également une réflexion globale sur le sentiment d'insatisfaction que beaucoup ressentent à l'égard de ces applications, mais également de la question de la commodification qu'implique leur utilisation, celle des connexions mais aussi celle du désir.

Je parle également de capitalisme digital/ de plateforme, de l'historique du "dating" et de sa relation avec le "marché", du ghosting, et d'un concept appelé 'le paradoxe du choix' soit le fait qu'on ait tellement d'options qu'on n'arrive plus à choisir/ qu'on finit parfois par faire du relationshipshopping.

Et après comme je suis une meuf un peu méta t'as capté je parle de la commodification de l'égo/ de soi qu'elles impliquent et de façon générale de l'impact de la technologie sur notre désir et nos relations.

Enjoy !

SOURCES:

- https://feminisminindia.com/2021/10/04/are-you-woke-enough-to-make-out-with-me-dating-apps-digital-activism/ ‘

- What does the app want? A psychoanalytic interpretation of dating apps’ libidinal economy Carolina Bandinelli and Arturo Bandinelli https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8054116/

- https://european-zeitgeist.net/categories/reviews/eva-illouz-capitalist-subjectivity-and-the-internet/ Eva Illouz: Capitalist Subjectivity and the Internet

- https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0747563221003009/ The agony of partner choice:

- https://www.theatlantic.com/podcasts/archive/2022/10/online-dating-apps-ai-tinder/671762/ The Atlantic The Complexities of Human Love; By Rebecca Rashid and Arthur C. Brooks

- https://www.businessinsider.com/how-the-paradox-of-choice-could-explain-why-youre-still-single-2018-2?r=US&IR=T / You might still be single because of something called the 'paradox of choice' — here's what it means

- https://www.discovermagazine.com/technology/how-dating-apps-changed-our-love-lives-for-better-or-worse

-https://blogs.lse.ac.uk/businessreview/2017/11/01/apps-like-tinder-commodify-the-intangible/ Helena Vieira, Apps like Tinder commodify the intangible

- Dating apps are surveillance capitalism at its most cynical : https://www.essyknopf.com/dating-apps-and-surveillance-capitalism/

 -The ‘Dating Market’ Is Getting Worse https://www.theatlantic.com/family/archive/2020/02/modern-dating-odds-economy-apps-tinder-math/606982/

Le nouvel épisode est là pour ça !

Cet épisode compte pour moi parce qu'il permet d'analyser le contenu, la définition de cette expression "pop culture" qu'on utilise immanquablement et de prouver qu'elle renferme plus que ce que l'on croit.

La Culture Populaire est parfois considérée comme triviale, superficielle, consumériste, sensationnaliste et abrutissante, « moins que » la culture « savante » « classique ».

En l’occurrence, le but de cet épisode est l’occasion de revenir sur cette culture, sur ses origines, sa définition et son impact et de redorer son blason en montrant qu’elle peut ( et elle fait déjà l’objet de moult réflexions) faire l’objet de réflexions critiques et qu’elle fonde pour beaucoup notre façon d’appréhender le monde et les médias.

En effet, cette culture populaire est extrêmement influente et représente un tourbillon complexe de perspectives et de valeurs interdépendantes qui influencent la société et ses institutions de diverses façons.

Dans cet épisode, on parlera  pop culture, marxisme, capitalisme, Beyoncé, geek culture, comics, séries, hip hop, bref tout ce que j'aime hehehe.

Enjoyyy !

SOURCES:

- My brain <3

- https://www.eklecty-city.fr/pop-culture/

- Naissance de la culture pop… [*] https://www.cairn.info/la-culture--9782912601179-page-261.htm Bertrand Lemonnier Dans La culture (2002)

- https://www.oxfordbibliographies.com/display/document/obo-9780199756384/obo-9780199756384-0193.xml

- Les dynamiques hégémoniques dans la culture populaire https://calenda.org/299987?lang=es

- http://bougnoulosophe.blogspot.com/2012/12/de-la-deconstruction-du-terme-populaire.html

- Sociological Definition of Popular Culture https://www.thoughtco.com/popular-culture-definition-3026453

-  https://www.lepoint.fr/pop-culture/de-quoi-la-culture-pop-est-elle-le-nom-13-02-2017-2104333_2920.php#11 De quoi la pop culture est-elle le nom?

-  La pop-culture, mainstream et engagée à la fois Par Garance Fitch Boribon: https://www.rtbf.be/article/la-pop-culture-mainstream-et-engagee-a-la-fois-9890997 

- Impact of Pop Culture on Society By Sre Ratha https://medium.com/@thenewswell/impact-of-pop-culture-on-society-fde92ae986f0

- Examining popular culture and society https://news.asu.edu/content/examining-popular-culture-and-society

- La galaxie Pop comme nouvelle culture globale Lolita Broissiat Graziosi: https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-02049188/document

- https://blog.univ-angers.fr/dictionnairefeministes/2017/01/30/pop-feminisme/ POP FEMINISME

- Sociological Definition of Popular Culture https://www.thoughtco.com/popular-culture-definition-3026453

Dans cet épisode on va parler de l'archétype de la 'bad bitch'. 

Sur les réseaux sociaux et dans la 'vraie' vie, c'est une expression qui est utilisée très fréquemment et qui appelle un certain archétype et une certaine imagerie.

C'est une expression qui a pris de l'ampleur et ce qui est intéressant c'est qu'elle emploie le mot bitch, mot initialement dérogatoire mais dans un sens plutôt positif, autonomisant même, empouvoirant.

Dans cet épisode on va donc s'interroger sur le « comment » et le « pourquoi » : en effet, comment et pourquoi un tel terme devient-il si courant et populaire compte tenu des usages et du sens assez problématiques de sa base (bitch) « garce ». Qu'est-ce que cet archétype implique réellement?

Je reviens sur l'usage de cette expression depuis son origine notamment au niveau de la sémantique, mais aussi de son évolution, de la réappropriation du mot bitch dans la pop culture et la musique par certaines rappeuses dans les années 90 et par la littérature féministe.

Je me penche aussi sur les itérations de l'expression sur les réseaux sociaux et sur les 'insta baddies', et sur les attributs  notamment physiques qui participent de l'imaginaire de cette bad bitch.  

Enfin, j'évoque un concept intéressant tiré d'un article (The Bad Bitch Barbie Craze and Beyoncé African American Women’s Bodies as Commodities in Hip-Hop Culture, Images, and Media) qui est cité dans mes sources, celui de la 'bad bitch barbie' et toutes les contradictions qu'il peut représenter.

Enjoy hihi!

SOURCES:

https://helda.helsinki.fi/bitstream/handle/10138/331111/Koponen_Ida-Liisa_thesis_2021.pdf?sequence=2&isAllowed=y

https://www.queensjournal.ca/story/2021-05-30/columns/reclaiming-the-word-bitch-please/

https://www.vice.com/en/article/ppmx3m/the-evolution-of-the-bitch-905

https://www.hamptonthink.org/read/now-thats-a-bad-bitch-the-state-of-women-in-hip-hop

https://www.dazeddigital.com/music/article/29629/1/how-female-musicians-of-the-90s-reclaimed-the-word-bitch

https://westridgespyglass.org/1237/op-ed/the-powerful-bitch-how-the-curse-word-is-actually-a-compliment/

http://www.diva-portal.org/smash/get/diva2:1115312/FULLTEXT01.pdf

The Bad Bitch Barbie Craze and Beyoncé African American Women’s Bodies as Commodities in Hip-Hop Culture, Images, and Media: https://digitalcommons.lsu.edu/cgi/viewcontent.cgi?article=1122&context=taboo

http://www.diva-portal.org/smash/get/diva2:1115312/FULLTEXT01.pdf

Dans cet épisode, on va parler de Lil Nas X et de son clip Montero, de la polémique qu'il y a eu autour tant de ses paroles que du clip en lui-même et d'une controverse liée à une paire de chaussures exclusive qu'il a réalisée en collaboration avec Nike, appelée à l'époque par ses détracteurs les 'devil shoes'.

Dans notre culture de l'immédiateté, la sortie de ce clip et la polémique afférente apparait assez ancienne, c'était il y a à peu près 2 ans, i get it. Mais je veux/ vais en parler quand même.

Pourquoi? 

Principalement parce que cet épisode a été enregistré il y a 2 ans, quand cela s'est passé et a patiemment attendu dans mon ordi afin de pouvoir enfin voir le jour, il fallait qu'il sorte mdr. 

Mais aussi et surtout parce que cet épisode représente bien la direction dans laquelle je veux que le podcast aille en terme de contenus, en terme de réflexion/ d'analyse et aussi parce qu'il était grave fun à faire.

Dans cet épisode plus court que d'habitude ( 39 minutes, vous y habituez pas mdr le reste sera plus long i am a pipelette),  on va faire une espèce de décryptage où on va parler du personnage médiatique de Lil Nas X,  analyser les différents actes du clip ( y aura des petites réfs à l'histoire de l'art pour celleux qui kiffent hihi) la polémique, décrypter également la polémique, ce qu'elle implique et signifie dans l'appréhension de la moralité dans notre société actuelle.

J'espère que ça vous plaira hihi et bonne lecture les stars.

J'ai choisi de commencer le podcast avec cet épisode. 

Pourquoi? Parce que même s'il s'agit d'un sujet qui a été abordé à maintes reprises et même dans une mesure, galvaudé, il s'agit du tout premier sujet sur lequel j'ai travaillé en 2021 et qui m'a permis d'envisager de lancer le podcast qui, alors, ne devait être qu'une série d'un autre projet.

petit warning: les événements auxquels je réfère sont "anciens" maintenant, j'ai enregistré cet épisode il y a à peu près 1 an et demi, mais ils restent appropriés et il me tient à coeur que cet épisode voit le jour, ou en l'occurrence rencontre vos oreilles mdr.

S'agissant du contenu de l'épisode, on va faire un petit retour sur les origines historiques/ sémantiques de cette cancel culture, de ses effets et des débats qu'elle suscite, faire une étude de cas dans différents pays notamment la France, la Corée du Sud et les Etats-Unis en se fondant sur quelques controverses dont je trouvais qu'elles illustraient bien le propos.

De là, j'essaie de trouver les points communs et les différences entre ces situations pour déterminer comment fonctionne cette culture de "l'annulation", qui elle touche, qui peut valablement offenser, qui ne le peut pas et pourquoi.

J'essaie ensuite de faire un balancier négatif/ positif de cette "culture" en présentant différentes positions valides sur la question et notamment sur la pertinence de l'existence du 'tribunal médiatique' comme juge de la moralité des personnes.

Enjoy hihihi! 

SOURCES:

- My brain ;)

- https://www.franceculture.fr/societe/comment-la-cancel-culture-se-developpe-tardivement-en-france

- https://www.cbsnews.com/news/cancel-culture-internet-joke-anything-but/

- http://www.slate.fr/story/193824/cancel-culture-cancelled-lyncher-reseaux-sociaux-twitter-delation-internautes-debat-boycott-liberte-expression

- https://www.letemps.ch/societe/aux-origines-cancel-culture

- https://www.lefigaro.fr/international/cancel-culture-woke-quand-la-gauche-americaine-devient-folle-20201220

- https://www.madmoizelle.com/cancel-culture-definition-1037892

- https://theconversation.com/la-cancel-culture-ou-comment-lyncher-sans-reflechir-sur-les-reseaux-sociaux-144095

- https://www.marianne.net/agora/tribunes-libres/la-cancel-culture-assez-dure