Il y avait d’abord sa voix, chaude, sensuelle, pleine de feeling, sans artifice, d’un naturel qui a impressionné Benny Goodman, le premier à l’avoir remarqué au début des années 40, Sinatra qui l’adorait, Duke Ellington qui avait dit un jour « Si je suis le Duc, alors elle est la reine », ou même Paul McCartney, qui l’admirait tellement qu’il lui a écrit la chanson Let’s Love dans les années 70 !
En reprenant Fever, en 1958, une chanson d’abord popularisée par le chanteur de rhythm’n’blues Little Willie John, Peggy Lee est aussi devenue une artiste capable à la fois de fédérer un large public et de toucher la jeunesse américaine, en quête d’émancipation et sensible à cet appel à l’amour charnel.
D’autant qu’elle prend alors des libertés avec les paroles, sans l’accord de ses auteurs, pour faire encore un peu plus monter la fièvre.
Peggy Lee est née il y a cent ans aujourd’hui sous le nom de Norma Deloris Egstrom dans la petite ville de Jamestown dans le Dakota du Nord…
On célèbre ce centenaire dans 15 minutes avec le journaliste François Gorin qui avait consacré à la chanteuse plusieurs papiers sur le site internet de Télérama, il y a trois ans.
Pour ouvrir notre Deli, on honore une nouvelle fois la mémoire du batteur Jimmy Cobb, dont on a appris la disparition hier à l’âge de 91 ans.
Avant d’entrer dans l’histoire en participant à l’aventure Kind of Blue, en 1959 aux côtés de Miles Davis, Jimmy Cobb s’est d'abprd illustré avec le saxophoniste Earl Bostic, puis la chanteuse Dinah Washington dont il a été le directeur musical et le compagnon…
Parmi ses premiers enregistrements, il y a d'ailleurs l’album For Those In Love de Dinah, paru en 1955.
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