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By Madame Figaro
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The podcast currently has 11 episodes available.
Dixième invitée de notre podcast nommé Désirs, la youtubeuse star Juliette Tresanini, dédramatise le rapport à la sexualité par l’humour.
Plus de 600 000 internautes suivent chaque semaine sa web-série sexo et hilarante, Parlons peu, mais parlons, qu’elle anime avec son acolyte Maud Bettina-Marie. Depuis leur rencontre en 2012, sur le tournage de la série Bref, de Kyan Khojandi, ces deux comédiennes cartonnent sur YouTube auprès des jeunes. Leurs vidéos dépassent souvent le million de vues.
Face aux ravages de la culture porno sur Internet, ces deux trentenaires délivrent, avec un humour décomplexé, une éducation sexuelle alternative et positive qui fait du bien. Mixant les sujets graves et légers, la première fois, la Saint Valentin, le slut-shaming, l’endométriose, le sexe écolo…, elles distillent, l’air de rien, telles des grandes sœurs bienveillantes, des messages essentiels sur la tolérance, le respect de l’autre ou le consentement mutuel. A l’ère du féminisme pro-sexe, elles dynamitent les tabous par une bonne dose d’autodérision et assument une parole joyeuse et libérée sur la sexualité féminine.
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Désirs est proposé en partenariat avec Yves Saint Laurent Beauté. Pendant près de 40 ans, Monsieur Saint Laurent a mis son talent au service des femmes contribuant, à travers son œuvre, à leur émancipation. Dans son sillage, la beauté Yves Saint Laurent nourrit cette histoire d’amour avec les femmes en imposant des créations mues par l’audace, le désir, la jeunesse et l’avant-garde
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Neuvième invitée de notre podcast nommé Désirs, la réalisatrice Lisa Azuelos veut rendre les femmes actrices de leurs vies.
Elle fait partie des pionnières de la nouvelle génération de réalisatrices à succès, telles Géraldine Nakache, Maïwenn, Mia Hansen-Løve ou Julia Ducournau, qui s’imposent désormais dans le cinéma français. Il y a dix ans, Lisa Azuelos a signé la comédie générationnelle LOL, avec Sophie Marceau, vue par 5 millions de téléspectateurs. Le succès a été tel qu’elle a réalisé un remake américain avec Miley Cyrus et Demi Moore. L’amour, elle le filme dans tous ses états, à travers Une rencontre, avec Sophie Marceau et François Cluzet, la vie de la chanteuse Dalida, sur laquelle elle a réalisé un biopic.
Depuis 2016, elle met sa notoriété pour lutter contre les violences faites aux femmes et a fondé l’association Ensemble contre la gynophobie. Dans son dernier film, le documentaire YOLOVE, Lisa a posé sa caméra dans des collèges et des lycées un an après le mouvement #MeToo. «Je voulais écouter des jeunes parler d’amour, de sexualité, de porno, des réseaux sociaux et des rapports filles-garçons. C’est à l’école que l’on peut infléchir cette tendance à la violence. J’ai voulu tourner dans des établissements qui prennent des initiatives. Aujourd’hui, les garçons sont en désarroi, ils ne savent plus comment parler à une fille ni comment se regarder eux-mêmes. On est en train de déconstruire le masculin dominateur, et c’est une bonne chose. Pour lutter contre la culture du viol et les ravages du porno, la fiction a un énorme rôle à jouer pour réinventer le désir.»
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Huitième invitée de notre podcast Désirs, la chef green Angèle Ferreux-Maeght insuffle un vent de liberté et de sensualité en cuisine comme dans la vie.
Reine de la food healthy, cette jeune chef vegan, que le tout-Paris s’arrache, réussit le pari de nous faire manger des fleurs et des graines avec gourmandise. Avec elle, on a envie de devenir gluten free, vegan, bio… À 29 ans, Angèle incarne cette nouvelle génération de femmes chefs qui s’impose en cuisine.
Naturopathe de formation, elle invente une cuisine saine, fraîche, gourmande, joyeuse et colorée, qui a le souci du beau, du bon et du corps. Depuis quelques années, la Guiguette d'Angèle, son entreprise de traiteur bio et detox, fait souffler un esprit green et savoureux dans l’univers de la mode (Yves Saint Laurent, Chanel, APC, Dior, Chopard…) Et chaque dimanche, elle compose aussi le brunch gourmand et healthy du restaurant l’Alcazar, à Saint-Germain des Prés. Ses trois livres, La Guiguette d'Angèle, les nourritures bienfaisantes, Délicieusement Green (Marabout Editions) et Les fêtes végétales (Alain Ducasse Editions), sont de jolis succès de librairie.
Formée à la naturopathie, aux vertus du jeûne, ses recettes n’ont rien d’austère. Au contraire : «Tout est érotique dans l’assiette, affirme-t-elle. Il m’est arrivé de tomber amoureuse d’un chef juste en mangeant son plat. La nourriture est comme un acte sexuel. Il s’agit de mettre en nous quelque chose qui nous fait du bien et qui nous nourrit. Ce sont des orgasmes gratuits, et tout le temps. Pourquoi s’en priver ?»
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Septième invitée de notre podcast nommé Désirs, la romancière et ex-ministre de la Culture défend la place du corps, du désir et de l’amour en politique.
Elle est une députée de gauche, il est un élu de droite issu des beaux quartiers. Rivaux en politique, mais rivés l’un à l’autre dans l’intime, ils s’aiment clandestinement. Le désir à l’épreuve du pouvoir, c’est le sujet hautement transgressif qu’aborde avec audace et finesse Aurélie Filippetti dans son dernier roman, Les Idéaux (1). Quelle place pour le corps et l’amour dans l’arène politique ? Comment endosser le costume du pouvoir, taillé par et pour les hommes ? Comment affirmer sa féminité sans rien céder, ni sur ses désirs, ni sur ses idéaux ? Aurélie Filippetti témoigne de la place des femmes en politique.
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Jouir de la vie, est-ce résister ? Et en particulier pour nous, les femmes, encore trop souvent confrontées à la double journée et à des quotidiens de plus en plus contraints ? Adèle Van Reeth est l’une des rares philosophes actuelles à penser le corps, et la façon dont le plaisir et la jouissance déterminent aujourd’hui en grande partie notre rapport au monde.
Grande voix de la radio, cette normalienne de 36 ans produit et anime l’émission la plus podcastée de France Culture, «Les Chemins de la philosophie»*, téléchargée par 3 millions d’auditeurs chaque mois. Portée par un esprit affûté et une énergie radieuse, elle pilote aussi l’émission «Livres & vous» sur Public Sénat. Et cette rentrée, elle a pris les rênes du magazine «D’Art D’Art» sur France 2. C’est surtout pour son livre précieux et audacieux, dédié à La Jouissance (Ed. Plon), et co-écrit avec le philosophe Jean-Luc Nancy, qu’Adèle Van Reeth témoigne dans ce podcast.
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Unlimited - sans limites. Le titre de son dernier album donne le ton. Chanteuse, auteur, compositrice et productrice, HollySiz, 35 ans, s'impose comme une artiste aux multiples facettes, à la fois cérébrale et très ancrée dans son corps, qui affirme une féminité radicale et sans concession. En 2013, déjà, elle avait bluffé le public avec l’énergie explosive de son premier tube, Come back to me, titre emblématique d’un album (My name is) devenu disque d’or. Dans la lignée d’artistes charismatiques comme Camille et Chris, elle fait partie de cette nouvelle scène féminine française qui enflamme la scène, électrise le public et bouscule notre vision du corps et du genre. Ces rockstars audacieuses et transgressives ouvrent-elles une nouvelle ère, celle des femmes alphas ?
Elle déboule tout sourire et toute en blondeur péroxydée dans le studio du Figaro, en sweet et pantalon lamé argenté totalement assumé. Dès que le micro s’allume, la joie de vivre d’HollySiz éclate telle une bulle de plaisir. Franche, punchy et rieuse, elle se prête avec une grande liberté de ton au jeu des confidences. « J’ai été élevée par un papa-poule et une mère qui travaillait beaucoup. Cela a tout de suite cassé les codes. » Elle raconte son enfance choyée à Paris, dans le 18ème arrondissement. Dans cette première vie, elle est Cécile Cassel. Son père, Jean-Pierre Cassel, et son demi-frère Vincent Cassel, sont comédiens. Mais ce n’est pas cela qui détermine sa vie, affirme-t-elle. « Petite dernière de ma famille, très jeune, j’ai donné de la voix pour m’affirmer et me faire entendre. Je parlais très fort, on pensait même que j’étais un peu sourde ! J’avais besoin qu’on me regarde ». Danse, équitation… elle pratique beaucoup de sport. « Cela m’a donné une grande conscience de mon corps ». Impertinente, elle affirme très tôt une personnalité extravertie et volontaire. « À l’adolescence, j’étais une ado bagarreuse avec une tête d’ourson. Et puis, à 14 ans, je me suis réveillée un matin avec des seins et des fesses ».
À 25 ans, devenue actrice de cinéma, Cécile se transforme à nouveau. Elle devient blonde platine et porte un make-up rouge ultra-féminin et audacieux qui s’impose comme sa signature. « En étant blonde, en chantant en anglais et en m’appelant HollySiz, je voulais me créer une identité plus proche de moi, que les rôles de bourgeoise brune et un peu sage dans lesquels je me sentais cantonnée. Je voulais m’approprier mon destin. » C’est sur scène qu’elle trouve sa révélation. « C’est un espace dans lequel j’ose m’exprimer par le corps. Je danse, je descends dans le public, j’ai un échange énergétique avec la salle. Je me donne beaucoup ». Performeuse, elle se revendique de la génération Madonna. Aujourd’hui, elle se dit inquiète de l’hyper-sexualisation des jeunes filles et de la vision très codifiée du corps que véhiculent Instagram. Son but ultime ? « Je veux me libérer de l’approbation des autres. Être une femme puissante, c’est être libre de ses choix, être libre de ce qu’on a envie d’être. »
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Estelle Mossely est entrée dans l’histoire des Jeux Olympiques le jour de son anniversaire, le 19 août 2016. Après un combat épique contre la Chinoise Yin Junhua, elle décroche le titre olympique dans la catégorie des poids légers (moins de 60 kilos) en boxe. C’est la première médaille d’or de la boxe féminine française. Ces J.O. lui portent chance : son compagnon, le boxeur Tony Yoka, devient également champion olympique.
Dans quelques jours, le 3 novembre, Estelle Mossely montera à nouveau sur le ring pour son deuxième combat professionnel, à Alençon, retransmis en direct et en exclusivité par la chaîne L’Équipe, puis ensuite en décembre. «Nous diffusions tous ses combats jusqu’au championnat du monde, si tout va bien, fin 2019,» explique Arnaud de Courcelles, directeur du pôle TV de L’Équipe.
«Non seulement nous croyons en elle parce que c’est une championne d’exception, mais nous avons tout de suite été frappé par son charisme impressionnant. Elle n’est pas seulement une sportive de haut niveau, elle est aussi une mère de famille, une ingénieure dans une grande entreprise ; elle s’occupe d’associations.» C’est une championne «bankable». En juillet, pendant les vacances, L’Équipe a réussi un beau score avec son premier combat professionnel : une audience de plus de 400.000 personnes.
Championne engagée
Pour cette jeune femme de 26 ans, qui a grandi dans un quartier populaire de Champigny sur Marne, près de Paris, cette médaille d’or a un goût particulier. «Réussir, c’était prendre ma revanche pour mes parents,» confie-t-elle. Son père, d’origine congolaise, et sa mère, ukrainienne, ont quitté l’Ukraine en 1992, l’année de sa naissance. «C’était compliqué pour un couple mixte,» raconte-t-elle. Ils ont dû tout reconstruire à zéro. «C’est pour eux que je me bats.»
Estelle Mossely n’est pas seulement une championne d’exception. Elle est aussi un modèle pour de nombreuses jeunes filles. Après sa médaille d’or, les inscriptions féminines dans les salles de boxe ont progressé de 24%. Et elle a fondé l’Observatoire européen du sport féminin. Son objectif, attirer l’attention des fédérations sportives sur les problématiques spécifiques des filles dans le sport. Pas seulement une grande championne, une belle personne.
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À 27 ans, son humour corrosif fait des étincelles. Recrutée cette rentrée sur France Inter, la nouvelle star du stand-up parisien vanne l’équipe de Nagui avec des punchlines osées et hilarantes. Dans la lignée de Blanche Gardin, elle parle sexe sans détour, avec une audace et une liberté de parole qui décomplexe. Débridée sur scène, elle se révèle réfléchie et souriante dans le studio du Figaro, où elle se prête aux confidences avec un plaisir contagieux.
Elle raconte son enfance parisienne dans une famille férue d’art, sa belle éducation qu’elle a joyeusement transgressée, la nudité décontractée de ses parents et ses premiers flirts d’été au Cap-Ferret. À l’adolescence, une scoliose aggravée la contraint à porter un corset et entrave sa passion pour la danse et le cirque. Prisonnière de ce carcan, elle suit une thérapie et mûrit très tôt. «J’ai compris à quel point les femmes sont encore très corsetées psychiquement.»
À 20 ans, libérée de la douleur, elle vit une véritable révolution sexuelle : «Devenir une femme, c’est un petit délire ! D’ennemi, mon corps est devenu mon meilleur outil. Pour moi, l’érotisme, ça se travaille. Livres, BD sexys, pornos féminins… Les sources d’inspirations sont multiples. Profitons-en !» Après le cours Florent, c’est sur la scène du Paname, à Paris, qu’elle fait ses premiers spectacles. «En montant sur scène, j’étais sur un pied d’égalité avec les garçons. Parler librement de sexualité donne du pouvoir sur sa vie. Alors déculpabilisons !»
Son prochain spectacle: Avec ma bouche, du 30 novembre au 29 décembre 2018 au Théâtre du Rond-Point, mise en scène Kader Aoun.
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Elle adore ces mots de Roland Barthes : «Le dernier état érotique, c’est de nager». Cette phrase, Chantal Thomas l’a incarnée, dans sa vie comme dans son œuvre. Romancière et philosophe, cette spécialiste du XVIIIe siècle, fine connaisseuse des Libertins, de Sade et de Casanova, est une des rares universitaires françaises à s’intéresser au corps. Dans son merveilleux roman, Souvenirs de la marée basse, qui vient de paraître en poche aux éditions Points, elle raconte comment sa mère s'est libérée de sa condition de femme au foyer grâce à la natation. Au studio du Figaro, sa voix douce, suave et mélodieuse font merveille à l’oreille. Avec des mots précis, érudits et une grande finesse d’analyse, elle nous invite à plonger dans la jouissance aquatique.
On la connaît surtout pour Les Adieux à la reine, prix Femina en 2002, traduit en une vingtaine de langues, et pour L’Echange des princesses, publié en 2013. Ces deux romans ont été adaptés au cinéma, respectivement par Benoît Jacquot et Marc Dugain. Chantal Thomas a publié de nombreux essais, notamment sur le marquis de Sade, sur Giacomo Casanova et sur Marie-Antoinette. En 2014, elle a reçu le Grand Prix de la Société des gens de lettres pour l’ensemble de son œuvre et le prix Roger-Caillois de littérature française. En 2017, elle a publié un merveilleux roman introspectif, très personnel, Souvenirs de la marée basse, paru aux Editions du Seuil, qui nous immerge dans la sensualité libératrice de la natation. Au fil des pages, on suit le sillage de la mère de Chantal Thomas, Jacky, qui nageait pour échapper à sa condition de femme au foyer. Dans la mer, à contre-courant de son époque, elle expérimentait une forme de sensualité secrète.
Chantal Thomas déroule son enfance à Arcachon, l’héritage sensuel que lui a transmis sa mère à travers la natation et l’esprit de liberté que lui a donné cette vie au bord de l’océan. Fan du bikini, elle décrit ses premiers émois d’adolescente et l’érotisme particulier de la plage, proche de la nature. Dans l’amour comme dans l’eau, elle évoque l’insouciance, l’abandon, la peur de se noyer et le désir de s’ancrer dans le présent. « L’été, il y a comme une urgence à jouir », affirme-t-elle. Dans l’Histoire, les femmes ont longtemps été contraintes à l’immobilisme, rappelle-t-elle : l’accès aux plaisirs de la natation et du sport ne date que du XXème siècle. Elle explique comment elle est passée de la nage à l’étude du libertinage et les grands textes érotiques qui l’ont marquée. Elle décrit aussi l’émancipation de sa mère, femme au foyer à la Emma Bovary. Veuve très jeune, celle-ci a démarré à 40 ans une nouvelle vie sur la côte d’Azur, à l’écoute de ses désirs et portée par la vitalité de la nage. Chantal Thomas explique enfin pourquoi les sociétés fondamentalistes interdisent la nage. Et à quel point l’émancipation des femmes par leur corps reste puissamment subversive aujourd’hui.
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Au micro de Dalila Kerchouche, la chorégraphe Blanca Li raconte son enfance à Grenade, dans le berceau du flamenco, portée par l’énergie d’une mère entrepreneuse qui aurait rêvé de devenir danseuse. Elle explique la transformation de son corps et l’éveil de sa sensualité. Comment la danse lui a donné de l’assurance et lui a permis d’échapper aux diktats qui pèsent sur le corps des adolescentes, au culte de l’apparence et à la féminité standardisée. Fille de la post-Movida, elle décrit la folie créative et débridée des nuits madrilènes, ainsi que ses débuts dans le cabaret. Elle décrypte aussi l’érotisme électrique de la danse à deux, l’attraction des corps et la puissance sexuelle qui se dégage. Elle évoque la façon dont la danse contemporaine s’est libérée des stéréotypes et des rôles assignés aux danseuses. Elle analyse enfin la puissance libératrice de la danse, et la nécessité vitale pour les femmes de s’écouter, d’entretenir au quotidien des moments intimes à soi et à son corps, d’ « égoïsme assumé », pour gagner en confiance et en emporwerment.
Danseuse et chorégraphe, Blanca Li est née en à Grenade. Ancienne gymnaste, elle a été formée par Martha Graham à New York. Devenue la reine des nuits madrilène, elle s’installe à Pigalle en 1993 et crée sa propre compagnie. Proche des milieux de la mode et du cinéma, cette dancing queen inclassable a dirigé Beyoncé, dansé avec les Daft Punk, chorégraphié les films de Pédro Almodovar. Elle a fait swinguer les mannequins de Stella McCartney ou de Jean-Paul Gautier. A travers son spectacle Déesses et démones (2015), où elle danse sur la scène au Théâtre des Champs Elysées avec l’étoile du Bolchoï Maria Alexandrova, elle explore la féminité dans sa dimension plurielle : mythologique et numérique, glamour et androgyne, urbaine et primitive, disciplinée et sauvage. Après avoir fait danser des Robots (2016), et questionné notre dépendance actuelle aux nouvelles technologies, elle crée en 2017 à Chaillot une ode à la nature avec Solstice. Elle montre la beauté du monde, son énergie, sa fragilité, et notre relation organique aux éléments naturels. Solstice revient au Théâtre National de Chaillot du 8 au 15 novembre.
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