Dessine moi un mouton

Salut auditeurs fidèles ! 

Les moutons partent paitre dans de nouvelles contrées. C'est donc la dernière. Le thème du jour est "perdre et rebondir". Petite mise en abîme donc. 

L'invité : 

Pierre Emmanuel Guigo, docteur en histoire avec une thèse sur la communication politique de Michel  Rocard ! 

Illustration sonore : 

Michel Rocard, "le socialisme de combat", 1969, INA 

Les plages musicales : 

Beck - Looser 

Raymonde et les moutards - Y'en a marre 

Julien Clerc - Partir

2Be3 - partir un jour 

Illustration : Francisco de Goya - Nature morte avec des cotes et une tête d'agneau. 

Le mot de la fin  - extrait du film Babe : "Bêle fidèle troupeau ! Défend ta foi, ta race, ton enclos ! Jamais ne trahis ton clan !"

Cette semaine, les moutons reçoivent Véronique Decker et les membres du collectif pour un collège expérimental à Aubervilliers. Nous leur demanderons de nous dessiner une autre école !Veronique Decker est institutrice et directrice d'école à Bobigny. Elle est l'auteure de Trop Classe ! chez Libertalia.Le collège coopératif et polytechnique à Aubervilliers est  un projet porté par le collectif collège nouveau.Illustration de Fabrice Erre, Une année au lycée, Dargaud.

Ce jeudi 27 octobre, Dessine-moi un mouton recevait Maëlle Bazin et Sylvain Antichan, deux sociologues travaillant pour le projet REAT (Recherches sur les réactions aux attentats). Ce projet étudie les conséquences multiples occasionnées par les attentats sur les sociétés (traitement médiatique, écritures citoyennes, hommages, réponses politiques...) et notamment les traces visibles place de la République.Une chronique sur le projet Particitae, nouvel observatoire de l'environnement urbain construit en collaboration avec les citoyens, est également venue se glisser en début d'émission.Avec : Flore Di Sciullo (animation), Guillaume Hubert (co-animation), Maxime Fassiotti (chronique), Léo Tessier (chronique) et Jonathan Landau (réalisation)

Le festival Pariscience est un festival de films spécialisé dans les sciences et leurs enjeux pour la société. Il a eu lieu du 8 au 11 octobre 2016 au Muséum d'histoire naturelle de Paris. Il a notamment pour particularité d'impliquer les enfants, les étudiants et les scientifiques dans le cadre de débats ou de séances spéciales. Redécouvrez l'histoire, les valeurs et le fonctionnement de ce festival avec ses organisateurs, Hélène Bodi (chargée de mission scolaire) et Laura Fonteniaud (coordinatrice). Étaient également présents Romain Hecquet et Tibka Fichot, étudiants et membres du jury étudiant du festival. A ce propos, le palmarès vient de tomber !Avec : Jonathan Landau (animation), Flore Di Sciullo (co-animation), Guillaume Hubert (chronique), Maxime Fassiotti (réalisation).

Pour sa dernière émission de la saison, Dessine-moi un Mouton est partie se ressourcer en Bolivie. Avec Victor Audubert, doctorant en droit public à l’Université Paris 13, nous avons tenté de comprendre les spécificités de la Constitution bolivienne dans laquelle le président Evo Morales a introduit en 2009 le vivir bien, notion puisée dans les philosophies et les cosmologies pré-hispaniques prônant un certain respect de la nature et des hommes.Victor Audubert est l'un des organisateurs d'un colloque qui aura lieu le 16 juin à l'Université Paris 13 : cette journée sera spécifiquement centrée sur la Constitution bolivienne.Nous vous souhaitons un be été !Animation : Jonathan LandauCo-animation : Mélanie PéclatRéalisation/Chronique : Maxime Fassiotti

17/03/2016Dessine-moi un mouton vous propose d'écouter une émission entièrement réalisée par des étudiants de Sciences Po Lille dans le cadre d'un cours de "Sociologie de la délinquance en col blanc".RADIO LIBRE IEPNous consacrons aujourd’hui une émission spéciale au thème de l’évasion fiscale. Ce phénomène a toujours existé, aussi longtemps que l’homme doit s’acquitter d’un impôt pour rétribuer l’Etat. Mais il a pris une ampleur nouvelle avec la libéralisation des échanges, l’abaissement des frontières et l’incapacité des Etats à s’entendre sur une fiscalité commune. Certains pays, notamment en Europe, sont passés maître dans l’art d’accueillir ces réfugiés fiscaux, à défaut d’accueillir ceux fuyant la guerre. Ceci en offrant aux entreprises et aux grandes fortunes une fiscalité très avantageuse. Le « Double Irlandais », le « Sandwich Hollandais » ou le « Taxruling luxembourgeois » sont autant de petits noms qui qualifiant ces politiques « d’attractivité fiscales ». Politiques qui ont d’ailleurs porté leur fruit. Dans le classement du FMI  en terme de PIB par habitant, le Luxembourg se situe à une flatteuse seconde place. Cette prospérité n’est pas due à son attractivité touristique, bien qu’il y fasse bon vivre, ni son industrie automobile florissante. De l’autre côté, le manque à gagner pour les Etats à la fiscalité peu attractive est énorme. En 2012, un rapport du Sénat l’estime à 30 milliards d’euros pour les ressources de l’Etat français.Les gouvernements européens ont donc pris à bras le corps le problème afin d’enrayer le phénomène : durcissement de la législation, récupération de fichiers d’expatriés fiscaux, création de cellules d’investigation spécifiques… Une véritable « guerre à l’évasion » a été lancée pour récupérer ce qui leur est dû. Les Français, sensibilisés à l’enjeu et victimes des coupes budgétaires, se montrent désormais peu tolérants envers ceux qui « trahiraient » fiscalement la nation, en témoigne l’affaire Cahuzac. Pourtant, l’évasion est un sujet complexe. Les raisons poussant les individus à délocaliser leur fortune sont diverses. Curieux de recueillir l’avis des Français, nous sommes allés à leur rencontre, dans la rue. Nous aurons ensuite l’honneur d’accueillir Philippe Liger-Belair, Doctorant à l’Ecole Normale Superieure d’Ulm.Nous terminerons l’émission avec nos chroniques cultures, qui se pencheront sur deux œuvres publiées sur le sujet : le livre du couple Pinçon-Charlot « Tentative d’Evasion Fiscale », et le film d’Adam McKay « Le casse du siècle ».Animation et chroniques : Martin Keim, Margaux Lombard, Pierre­-Alain Meunier, Cyril Nilsson, Lina Pamart, Elisa  Prévost, Antoine Ravard, Côme Richard, Julia Reischle, Benjamin  Sein, Simon Thomas, Alizée VincentRéalisation technique : Gaspard Le Roux MERCI A RADIO CAMPUS LILLE POUR SON ACCUEIL

Pauline Mortas, étudiante à l’École Normale Supérieure,a récemment soutenu un surprenant mémoire d'histoire à l'Université Paris 1 : Une rose épineuse. Pratiques et représentations de la défloration au XIXe siècle. Il a reçu le prix Mnémosyne 2015, du nom d'un collectif de chercheurs mettant en avant l'histoire de femmes, de la sexualité et du genre. En quoi cette recherche bouleverse nos idées reçues ? En quoi fait-elle avancer la cause de l'histoire des femmes et du genre ? Pauline Mortas et Lola Gonzalez, membre du conseil d'administration du collectif Mnémosyne, sont revenues avec nous sur ce champ disciplinaire encore en marge et les discours autour de la virginité et de la défloration jusqu'à nos jours.[caption id="attachment_30841" align="aligncenter" width="375"] Jean-Baptiste Greuze, L'oiseau mort, 1800 (musée du Louvre).[/caption] Animation : Jonathan LandauCo-animation : Flore Di SciulloChroniques : Guillaume Hubert, Maxime FassiottiRéalisation : Etienne Bertin

Les moutons sont de retour et cherchent cette fois-ci à comprendre comment faire pour rétablir la paix après la guerre. En effet, les guerres divisent les sociétés et provoquent la mort de milliers voire de millions de personnes. Ces guerres terminent officiellement lors d'armistices et autres traités de paix, mais elles laissent des cicatrices profondes et des traumatismes durables au sein des populations qui se sont déchirées. Dès lors, comment peut-on rétablir la paix, mettre fin aux rancœurs et éviter de nouveaux conflits ? Comment peut-on faire pour rétablir les solidarités entre les communautés divisées ?  Comment peut-on rendre justice aux victimes, pardonner les atrocités et oublier pour continuer à vivre ? Nos invités seront :Elisabeth Schmit, doctorante à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Elle prépare une thèse intitulée « “En bon trayn de justice” : Les grands jours du Parlement de Paris au lendemain de la guerre de 100 ans (1454-1459) », sous la direction de Olivier Mattéoni.Victor Demiaux, ancien doctorant à l'EHESS. En 2013, il a soutenu une thèse intitulée "La construction rituelle de la victoire dans les capitales européennes après la Grande Guerre (Bruxelles, Bucarest, Londres, Paris, Rome)", sous la co-direction de Stéphane Audoin-Rouzeau (EHESS) et de John Horne (Trinity College Dublin).Jeudi  21 Janvier en direct à 20h Illustration de Fei Lu - campaign for peace

L'histoire environnementale est l'histoire des interactions entre les hommes et leurs environnements naturels. A l'heure de la COP21, cette discipline méconnue, aux croisements de l'histoire, des sciences et de la géographie, se révèle plus que jamais nécessaire pour comprendre la précipitation des changements climatiques causés par l'homme dont nous ressentons les effets aujourd'hui.Dessine-moi un mouton fait le point sur cette discipline, ses champs d'études, ses forces, ses limites et son potentiel en compagnie de Fabien Locher, chargé de recherches au CNRS (CRH-EHESS), responsable du Groupe de recherche en histoire environnementale (GREN) et co-auteur de Introduction à l'histoire environnementale (La Découverte, 2014).Cette émission a été enregistrée en public à la REcyclerie dans le cadre des initiatives de Radio Campus France pour la COP21.[caption id="attachment_26409" align="aligncenter" width="584"] Photo : Michael Kalfon[/caption]Animation : Jonathan LandauCo-animation : Mélanie Péclat

Pour la première émission de la saison, Dessine-moi un mouton s'est penché sur un projet singulier : le campus Condorcet. Le concept ? Rassembler un en même lieu des universités (Paris 8, Paris 13, Paris 1...) et des établissements de recherche (EHESS, EPHE...) entièrement dédiés aux sciences humaines et sociales (SHS) pour promouvoir la recherche et le dialogue scientifique au sein de ces disciplines, dans des locaux d'une envergure et d'une adaptabilité nouvelles, au nord-est de Paris.[caption id="attachment_22065" align="aligncenter" width="840"] Le site du Campus Condorcet, place du Front Populaire à Aubervilliers© Vincent Bourdon, Campus Condorcet, 2014[/caption]  Au total, le Campus a pour projet d’accueillir plus de cent unités de recherche en sciences humaines ainsi qu’un grand nombre d’écoles doctorales. 15 950 personnes sont attendues d'ici à 2019, date prévue de fin des travaux, dont 4000 enseignants-chercheurs, 9500 personnels administratifs et 11000 étudiants. On peut s'intéresser à ce sujet selon bien des angles : architecture, aménagement du territoire, recherche... Pour bénéficier d'un spectre représentatif, Dessine-moi un mouton s'est entouré de : . David Bérinque, Directeur général du campus Condorcet, avec qui nous avons dressé les grandes lignes du projet. . Timothée Bonnet, archiviste à l'université Paris 13 et membre du groupe de travail sur le GED (Grand Equipement Documentaire), la grande bibliothèque imaginée pour l'occasion. . Pascale Goetschel, historienne, enseignante-chercheuse à Paris 1 Panthéon-Sorbonne et membre du conseil d'administration du Campus. Animation : Jonathan Landau Co-animation : Mélanie Péclat. Chroniques : Flore Di Sciullo, Guillaume Hubert, David Abittan, Maxime Fassiotti. Réalisation : Baptiste Barboiron.