La vision n’évoque l’Empire médo-perse que pour souligner que les Perses seront le membre fort de l’alliance qui les lie aux Mèdes (3) et que, redoutable puissance du moment, il s’étendra à « l’ouest, au nord et au sud » (4). Il sera irrésistible jusqu’à l’avènement du bouc, l’Empire grec (21). L’unique corne du bouc représente sans doute Alexandre le Grand (21) dont l’ascension éclair et la conquête fulgurante des Médo-Perses furent telles que le bélier ne devait pas se relever, abandonné de tous (5-7) ! Mais la chute imprévisible du prince grec fut aussi rapide que radicale (8b). Encore une fois nous constatons que les puissances de ce monde aussi redoutables, agressives et menaçantes soient-elles n’ont aucun avenir durable. L’empire conquis par Alexandre sera partagé entre ses quatre généraux. (...)