« …vous ne serez pas jugés… pas condamnés » : par qui ? Par Dieu ! Je peux être sûr qu’il va me traiter comme je traite autrui, qu’il va me pardonner si je pardonne à mon frère. Si je suis généreux, il sera généreux envers moi, comme si un paysan remplissait de grains les plis du vêtement d’un acheteur. Les critères de mon appréciation des actions d’autrui, Dieu les emploiera envers moi. Mais je ne peux pas être sûr que les autres hommes me rendront la pareille ; ils vont peut-être me condamner, alors que je ne les juge pas. Renoncer à juger, ce n’est pas être aveugle. (...)